GP d'Abu Dhabi de F1 - Charles Leclerc assume son erreur en qualifications : "C'est ma faute"

Déjà condamné à reculer de dix places sur la grille de départ à cause d'une pénalité, Charles Leclerc s'est compliqué la tâche en sortant dès la Q2. Il devra partir de la dernière place dimanche.  Le week-end va de mal en pis pour Charles Leclerc. Le Monégasque vit une dernière manche cauchemardesque après une saison pourtant très réussie sur le plan personnel avec trois victoires à Monaco, Monza et Austin. Mais le 24ème et dernier week-end de l'année a commencé de mauvaise manière avec une intoxication alimentaire qui l'a empêché de fermer l'œil dans la nuit de jeudi à vendredi.  Le lendemain matin, avec "20 ou 30 minutes" de sommeil selon ses dires, Charles Leclerc est monté dans sa Ferrari pour un moment autrement plus réjouissant : les Essais Libres 1 disputés aux côtés de son frère Arthur, remplaçant d'une heure de Carlos Sainz. Ce beau moment familial a marqué l'histoire du sport, la fratrie Leclerc devenant la première à rouler dans la même équipe en séance officielle.  Rien ne va ce week-end pour Charles Leclerc Malheureusement pour le n°16, la suite n'a pas été beaucoup plus réjouissante : Ferrari a dû changer sa batterie, dépassant de facto les quotas autorisés ce qui est sanctionné d'une pénalité de dix places sur la grille de départ. Quasiment condamné à signer la pole pour ne pas partir trop loin de la tête, le vice-champion du monde 2022 a totalement manqué sa séance de qualifications.  En Q2, son meilleur chrono a été supprimé pour un dépassement des limites de piste au premier virage, là où Oscar Piastri et Sergio Pérez s'étaient également fait piéger avant que leurs chronos ne leurs soient rendus après une étude minutieuse de la vidéo.  Charles Leclerc était lui bel et bien en dehors des limites et a dû se contenter de la 14ème place.  Cela le contraint à s'élancer dernier dimanche, mais le Monégasque n'abdique pas pour autant dans la lutte pour le classement des constructeurs, où Ferrari doit remonter 21 points à McLaren.  Lire aussi - La grille de départ du GP d'Abu Dhabi de F1 "Je savais que le premier virage était le seul endroit où nous pouvions avoir un problème avec les limites de piste. Malheureusement, à quelques centimètres près ce serait passé, mais ça ne l'a pas fait. Je le prends pour moi. C'est bien sûr de ma faute, ça fait mal, mais honnêtement partir 14e ou dernier, ça ne rend pas le week-end beaucoup plus facile pour nous. On va essayer de maximiser le potentiel de la voiture demain, mais c'est de ma faute. C'est cuit pour le titre constructeur ? J'y crois encore, jusqu'au dernier tour j'y croirais. C'est sûr que c'est beaucoup plus difficile depuis que nous savons que nous avons une pénalité, et en plus avec le tour que je viens de faire. On ne se rend pas la tâche facile, mais j'y croirais jusqu'au bout."  Crédit photo : Ferrari.
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