Vision(s)Vision(s) est parti d’un grand défi : parler d’un monde visuel dans un format audio. Nous confrontons différentes générations et avis afin de pouvoir traiter au mieux de tous les aspects de la photographie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. |
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VISION #68 — JULIEN SOULIER | « J’utilise la photographie pour découper et raconter mes films » des clips pour rone, lewis ofman ou même stromae, une publicité pour nike, des séries photographiques au long cours, un portrait de neymar, un magazine sur le sport, et un documentaire récemment sorti à la télévision... la carrière de julien soulier est déjà très prolifique. pour cette sixième saison de vision(s), j’ai choisi de commencer par ce podcast, car il fait le lien entre la photographie et le film, deux médiums que julien n’a cessé d'explorer tout au long de son parcours. 🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 13-11-2024 |
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E08 (épisode final) — Mylinh Nguyen par Paul Greveillac le romancier paul greveillac a rencontré mylinh nguyen, tourneuse sur métal et lauréate du prix liliane bettencourt pour l’intelligence de la main en 2013 dans la catégorie « talents d’exception ».après avoir installé son atelier à meudon en 2006 mylinh nguyen devient lauréate du prix liliane bettencourt pour l’intelligence de la main en 2013 dans la catégorie « talents d’exception ». elle concentre ses recherches sur des expérimentations portant sur la biomécanique avec des pièces réalisées à partir de techniques d’usinage sur métaux et de brasure d’argent.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 20-10-2024 |
11:25
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E07 — Aurélie Leblanc & Lucile Viaud par Pauline Delabroy-Allard la romancière pauline delabroy-allard a rencontré aurélie leblanc, tisserande, et lucile viaud, designer, toutes deux lauréates du prix liliane bettencourt dans la catégorie « dialogues » en 2023. tisserande formée à l’académie royale des beaux-arts de bruxelles, aurélia leblanc a fait du tissage manuel et de l’échelle artisanale son fer de lance, engagée dans une quête d’innovation technique, qu’éthique et écologique.formée à l’École boulle, lucile viaud a créé son atelier éponyme où elle lie son savoir-faire avec son amour des ressources naturelles. elle collabore depuis 2018 avec le laboratoire verre & céramiques de l’institut des sciences chimiques de rennes, en tant qu’artiste-chercheuse. elles se rencontrent aux ateliers de paris avec un incroyable objectif commun : tisser du verre.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 13-10-2024 |
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EPISODE #1 - Est-on voyeur quand on est photographe de rue ? pour le premier podcast vision(s), nous parlons de photo de rue avec nos trois invités : gil rigoulet, lucy krimian et paul mougeot.
trois photographes, trois générations différentes, trois méthodes différentes, un seul sujet : la photo de rue. bonne écoute !
liens
https://www.instagram.com/gil_rglt/
https://www.instagram.com/lucykrimian/
https://www.instagram.com/paulmougeot
https://www.instagram.com/podcastvisions/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 12-05-2019 |
47:13
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EPISODE #2 - Les nouvelles formes d'images exposées pour ce deuxième podcast vision(s), on parle des nouvelles formes d'images exposées avec benoît baume, fondateur de fisheye et audrey hoareau, directrice artistique du festival circulation(s).
nous sommes aujourd’hui dans un réel renouveau de la photographie. on a vu par exemple récemment le choix très fort d’exposer ren hang et coco captain à la mep, une direction artistique novatrice pour le festival circulation(s). il y aussi des lieux d’exposition qui ont ont un parti pris très fort, comme la galerie fisheye ou le bal, qui sont deux lieux désormais incontournables de la photographie contemporaine.
liens
https://www.fisheyegallery.fr/
https://www.festival-circulations.com/
https://www.instagram.com/podcastvisions/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 02-06-2019 |
44:56
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FOCUS #1 - Tess Raimbeau (iconographe) premier épisode d'un nouveau format focus sur les métiers de la photographie d’aujourd’hui avec tess raimbeau, iconographe de libération.
l'iconographe a la lourde tâche de trouver les visuels qui illustreront des publications papier ou en ligne dans la presse, dans l'édition, dans les institutions… c’est un métier très intéressant et indispensable, qui concerne aujourd’hui tous les photographes. Être iconographe, c’est aussi se tenir continuellement au courant de l’actualité et de chercher des nouveaux photographes talentueux tous les jours.
avec tess raimbeau, nous parlons de tout ce qui constitue son métier passionnant, de sa relation avec les photographes, de ses références et influences et finalement de ses dernières découvertes. bonne écoute !
pour aller plus loin
henrike stahl, julia & vincent, sam stoich.
liens
https://www.instagram.com/passionicono/
https://www.instagram.com/podcastvisions/
crédit visuel : martin colombet.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 23-06-2019 |
27:48
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FOCUS #2 - Cédric Klapisch (réalisateur) deuxième épisode de notre format focus sur les métiers de la photographie d’aujourd’hui avec cédric klapisch, réalisateur et photographe.
nous parlerons de sa pratique méconnue de la photographie, du lien entre celle-ci et le cinéma, du courant réaliste, de ses influences comme alex webb ou harry gruyaert, et enfin de son actualité avec le film deux moi. bonne écoute !
liens
https://www.instagram.com/cedklap/
https://www.instagram.com/podcastvisions/
crédit visuel : joséphine brueder / ville de paris.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 25-08-2019 |
36:28
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EPISODE #3 - La photographie en banlieue, un sujet à la mode ? pour notre troisième podcast vision(s) dans un format épisode, on parle de créativité artistique en banlieue avec trois jeunes photographes talentueux : marvin bonheur, nancy-wangue et moïse luzolo.
marvin bonheur : https://www.instagram.com/monsieurbonheur/
moïse luzolo : https://www.instagram.com/_moiseluzolo/
nancy-wangue : https://www.instagram.com/nanxiwangue/
pour aller plus loin
laurent kronental, arnau bach, mohamed bourouissa, ronan mckenzie, tyler mitchell, jamel shabazz, eugene atget, germaine krull, robert doisneau.
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/ hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 22-09-2019 |
52:29
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EPISODE #4 - Comment photographier la guerre ? pour notre quatrième podcast vision(s) dans un format épisode, on enregistre un épisode spécial à l'occasion du prix bayeux des correspondants de guerre.
la formation "le manoir" en partenariat avec nikon : http://www.prixbayeux.org/2019/03/21/workshop-nikon-le-manoir-3/
edouard elias : http://edouardelias.net/fr/
sandra calligaro : http://www.sandracalligaro.com/
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/ hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 17-10-2019 |
52:39
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FOCUS #3 - Elodie Tahtane (directrice de la photographie) troisième épisode de notre format focus sur les métiers de la photographie d’aujourd’hui avec elodie tahtane, directrice de la photographie.
https://www.instagram.com/elodietahtane/
compte twitter évoqué pendant le podcast : https://twitter.com/oneperfectshot
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/
hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 01-12-2019 |
24:49
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FOCUS #4 - Simon Baker (directeur de la MEP) quatrième épisode focus avec simon baker, directeur de la mep, le temple de la photographie à paris.
quels sont ses critères de sélection pour les artistes exposés ? la situation de la photographie française aujourd’hui ? quels photographes figurent dans la grande collection de la mep ? quelle importance accorde-t-il au livre photo pour les jeunes photographes ? quelles seront les prochaines expositions excitantes programmées en 2020 ?
https://www.instagram.com/simonalamep/
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/
crédit visuel : marguerite bornhauser.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 22-01-2020 |
34:56
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EPISODE #5 - Comment trouver son approche en photographie ? cinquième épisode de notre format classique avec deux photographes talentueuses : marguerite bornhauser et julie vallon.
dans ce podcast, on se pose plusieurs questions : quelle méthode utiliser ou en tout cas préférer pour construire une série ou un projet quand on est au début de sa pratique ?
comment trouver sa vision et ce que l’on aime en photographie ? quel médium et quel matériel utiliser selon le projet ? nous parlerons aussi de la place des femmes dans la photographie d’aujourd’hui.
très bonne écoute !
marguerite bornhauser : http://margueritebornhauser.com/
julie vallon : https://www.julievallon.com/
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/ hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 05-02-2020 |
28:50
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FOCUS #5 – Michel Poivert (historien de la photographie) cinquième épisode focus avec michel poivert, grand historien de la photographie.
Épisode passionnant puisque notre invité connaît tout sur tout de la photographie d’hier et d’aujourd’hui.
nous parlerons de plusieurs sujets : l’évolution de la photographie ces dernières années, son dernier livre photo récemment publié aux éditions textuel qui retrace 50 ans de photographie française, la création d’une nouvelle grande institution, le concept de « postphotographie »...
https://www.instagram.com/michelpoivert/
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/
crédit visuel : laura henno.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 16-02-2020 |
27:12
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EPISODE #6 - Instagram et le monde des influenceurs sixième podcast dans notre format épisode avec vutheara kham et jonathan bertin, deux photographes "influenceurs".
on parle notamment de l'univers d'instagram, de la surproduction d'images sur internet, de la frontière entre photographie d’amateurs et de professionnels et d'une uniformisation de la création sur les réseaux sociaux.
l'image sociale d'andré gunthert évoqué pendant l'épisode : http://imagesociale.fr/
vutheara kham : https://www.instagram.com/vutheara/
jonathan bertin : https://www.instagram.com/jonathanbertin/
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 26-02-2020 |
31:44
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FOCUS #6 – Diamantino Quintas (tireur-filtreur) sixième podcast focus avec diamantino quintas et le métier fascinant de tireur-filtreur.
direction diamantino labo photo, l’un des rares labos argentiques, situé à bagnolet. un endroit où l’on retrouve, dans notre monde saturé d’images et d’appareils automatisés, la magie de l’argentique.
adresse : 46 rue jules ferry, 93170 bagnolet.
https://www.instagram.com/diamantinolabophoto
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/
crédit visuel : paul mougeot.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 15-03-2020 |
36:03
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EPISODE #7 - La photographie du quotidien la banalité, le quotidien, on en avait parlé un peu dans le premier podcast sur la photographie de rue. aujourd’hui, on va rentrer encore plus en profondeur avec nos deux invités, joséphine brueder et guillaume blot.
comment photographier le quotidien, ce que l’on voit tous les jours ? comment s’en détacher ou bien justement le documenter d’une manière très précise (comme l’a fait par exemple stephen shore à une certaine époque) ? comment rendre ce sujet intéressant ?
excellente écoute !
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pour aller plus loin
susan sontag, stephen shore, william eggleston, martin parr.
liens
joséphine : https://www.instagram.com/josephinebrueder
guillaume : https://www.instagram.com/heyguillaume
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hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 29-06-2020 |
38:57
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EPISODE #8 - Une photographie plurielle dans ce huitième épisode enregistré au festival incadaques, nous parlons de photographie plurielle !
de nos jours, les images sont souvent mélangées au texte, à la musique, au collage, à la peinture etc. on réaffirme la matérialité de l’image pour lui donner plus de poids. pourquoi cette hybridation des pratiques est omniprésente dans les lieux d’expositions ou dans la pratique artistique aujourd’hui ?
pour tenter de répondre à cette question, nous allons avoir le point de vue de deux photographes exposées à cadaques : henrike stahl et morvarid k.
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pour aller plus loin
roman opalka, michel poivert, "une brève histoire des lignes" de tim ingold.
liens
morvarid k : https://www.instagram.com/morvaridk.art
henrike stahl : https://www.instagram.com/henrikestahl
notre instagram : https://www.instagram.com/podcastvisions/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 22-10-2020 |
34:14
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VISION #1 — LEO BERNE chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
pour le premier vision, nous rencontrons léo berne, photographe et réalisateur basé à paris.
léo a une vision particulière de la photographie. comme il l’affirme sur son site, il prends des photos comme un « touriste ». il collectionne et parfois met en scène des moments de sa vie personnelle. son objectif principal est de garder le souvenir d’un moment éphémère.
léo nous parle de son rapport à l’intime en photographie, de son parcours, de ses influences principalement japonaises mais aussi de son approche singulière pour ses différents projets. bonne écoute !
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pour alle plus loin
nobuyoshi araki, asphyxiante culture de jean dubuffet.
liens
https://www.instagram.com/leo_berne/
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https://visionspodcast.fr/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 04-11-2020 |
33:24
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VISION #2 — SMITH (x Les Filles de la Photo) chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
ce podcast capsule a été réalisé en partenariat avec la revue-livre the eyes et l’association des filles de la photo, premier réseau de femmes engagées dans la vie professionnelle de la photographie, qui souhaitent partager leurs expertises et transmettre leurs expériences.
dans une société en permanente mutation, nous avons choisi d’aborder la question du genre dans la photographie contemporaine. afin d’en explorer l’un des aspects, nous avons convié le photographe smith, qui est également le rédacteur en chef invité du numéro spécial de la revue-livre the eyes « transgalactique », sur la photographie, le genre et la transidentité.
son travail dépasse aujourd’hui la seule photographie : cinéma, vidéo, danse, installations, nouvelles technologies… déconstruction de la binarité du genre, exploration de la transition des corps, voilà le questionnement, le cheminement que smith nous donne à entendre dans ce podcast.
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pour aller plus loin
nan goldin, andy warhol, christian caujolle, gilou le gruiec, antoine d’agata, christer strömholm, jh engstrom, anders petersen, christine ollier, patrick le bescont, paul preciado, françois hebel, les rêveries d’un promeneur solitaire de jean-jacques rousseau, andreï tarkovski, roland barthes, hervé guibert, michel foucault, jacques derrida, lucien raphmaj, jean-philippe uzan, nadège piton, akira rabelais, victoria lukas.
réseaux sociaux
https://www.instagram.com/traumsmith/
https://www.instagram.com/podcastvisions/
https://www.instagram.com/lesfillesdelaphoto/
https://www.instagram.com/theeyesmag/
merci aux équipes des filles de la photo, à véronique prugnaud et à l’équipe de la revue the eyes pour le soutien, à augustin orsatelli pour le montage sonore. corina schack a initié ce projet, karin hémar lui a donné sa forme de podcast, fathia djarir a préparé et conduit l’entretien, sophie janssens et corine hamel en ont assuré la production. une pensée pour s. qui se reconnaîtra.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 04-12-2020 |
50:21
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VISION #3 — JULIEN MIGNOT chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
« avec plus de vingt ans de photo derrière moi, je suis très heureux de continuer à faire des natures mortes de vitrines chez hermes, de faire du corporate pur sucre pour des mandataires judiciaires, de travailler avec l’opéra de paris, de faire des défilés de mode avec chanel, de continuer à faire des pochettes d’album, d’aller à cannes avec vanity fair et de faire un portrait pour le new york times… »
vous l’aurez compris, julien mignot est un photographe éclectique. ses premiers reportages le catapultent dans les coulisses des défilés de mode, à 20 ans à peine. sa vocation prend le pas sur ses études, et même s’il obtient un master en géographie, il fera de la photographie son métier. ses travaux sont aujourd’hui rentrés dans les collections de la bibliothèque nationale de france, du musée nicéphore nièpce et de la leica foundation, ainsi que dans de nombreuses collections privées.
dans cet entretien passionnant enregistré dans son studio près du canal saint-martin, à paris, il nous parle de toutes les facettes de son métier, de ses influences multiples, de ses secrets pour réaliser un beau portrait, de son rapport à la temporalité dans sa photographie… une heure qui passe très vite en sa compagnie !
nous soutenir
https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/
pour aller plus loin
atelier fresson. merry alpern, letizia le fur, mathias depardon, paul cupido, yousuf karsh, bernard plossu, masahisa fukase, annie leibovitz, nobuyoshi araki, jeanloup sieff, sergei neamoscou, edouard taufenbach, michael wolf, richard avedon, anders petersen, antoine d'agata, henri cartier-bresson, martin parr, daidō moriyama.
liens
https://www.instagram.com/julien_mignot/
https://www.instagram.com/podcastvisions/
https://www.visionspodcast.fr/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 09-12-2020 |
52:21
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VISION #4 — BOBY chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
une longue barbe rousse, une grande gueule et un talent immense. pour le quatrième vision, nous rencontrons le photoreporter boris allin, alias boby ou « odieux boby » sur instagram.
il voulait être berger de jour et pompier de nuit. il a commencé par faire des photos dans le but d’illustrer son blog de musique. après avoir fait des études brèves en géographie, boby décide de faire une école de journalisme à marseille. c’est le coup de cœur. en 2012, pendant la présidentielle, il profite d’une accréditation de l’express pour photographier les plus grands meetings politiques. sa carrière en presse débute à 23 ans par un portrait du rappeur médine pour libération. aujourd’hui, son travail se situe entre le reportage, le portrait et la photographie de tournée, avec une vision plus documentaire.
nous nous entretenons avec lui pendant plus d’une heure et nous traitons de nombreux sujets : sa définition d’un « bon » photojournaliste, son rapport au temps dans sa manière de photographier, sa relation avec les iconographes, sa rencontre marquante avec bigflo et oli. boby nous raconte même une anecdote de shooting incroyable en belgique avec benoît poelvoorde. bonne écoute !
*ce podcast a été réalisé en partenariat avec maitres.photo.
- le site des masterclass avec toutes les infos pour vous inscrire :
https://urlr.me/j2mtb
- créer un compte pour accéder aux leçons gratuites :
https://urlr.me/prvhv
pour aller plus loin
tess raimbeau, lucas hauchard, théo gosselin, cyril zannettacci, martin colombet, marie rouge, lionel charrier, leo berne.
liens
https://www.instagram.com/odieuxboby
https://www.instagram.com/podcastvisions/
https://www.visionspodcast.fr/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 16-12-2020 |
1:07:53
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VISION #5 — LUCILE BOIRON chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
pour le cinquième podcast vision, nous nous entretenons avec la jeune et talentueuse lucile boiron. direction l'incubateur d'artistes poush manifesto, à clichy. de loin et sous un épais brouillard, on y voit un grand bâtiment qui semble au premier abord assez inhospitalier et qui accueillait à l’origine des bureaux.
lucile nous accueille avec un grand sourire, nous montons quelques montages pour arriver à son atelier. la pièce est assez étriquée mais est agencée comme une galerie. des copies de son livre, womb, sont entassées sur son bureau. beaucoup de tirages, de tailles différentes, accrochés sur les murs ou installés à même le sol.
la photographe explore et célèbre le corps humain, souvent féminin, et d’autres formes de vie organiques. par le biais de ses photographies aux couleurs très vives, lucile « dissèque » la matière et construit un univers sensuel et sensoriel.
dans cet entretien, lucile boiron nous parle de ses différents projets (womb, lambeau...), de sa perception de la photographie plasticienne, de ses différentes influences et donne matière à réfléchir.
nous soutenir
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pour aller plus loin
lucian freud, francis bacon, louise bourgeois, jacques demy, hayao miyazaki, diane arbus, martin parr, antoine d’agata, carmen winant, une morte très douce de simone de beauvoir, esthétique de la charogne de hicham-stéphane afeissa, brigitte fontaine.
liens
https://www.instagram.com/lucileboiron/
https://www.instagram.com/podcastvisions/
https://www.visionspodcast.fr/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 08-01-2021 |
30:17
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VISION #6 — LOU ESCOBAR chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
sixième podcast vision avec lou escobar, pétillante photographe et réalisatrice qui vit entre paris et barcelone. suite à une commande, l’artiste accepte de répondre à nos questions dans un studio parisien, situé tout près de bastille.
lou a un parcours singulier. né en essonne, sa vie est une série de rencontres, d’heureux hasards et de chemins parcourus. plus jeune, elle décide de quitter la banlieue pour venir à paris, et, comme si cela ne lui suffisait pas, décide de partir aux États-unis sur un coup de tête.
là-bas, elle commence par des photos de paysages, qui finissent par l’ennuyer et s’intéresse finalement aux humains. obsédée par les couleurs vives et adoptant un cadrage singulier dans ses images, elle se construit un style à part et parcourt aujourd’hui le monde entre shootings pour des magazines de mode, éditos et projets personnels. son véritable rêve désormais ? réaliser un long métrage.
dans cet entretien, lou escobar se livre en nous parlant de ses influences, de son parcours, de ses rêves, de ses anecdotes de shooting, notamment avec gq, de son rapport avec les modèles… très bonne écoute !
nous soutenir
https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/
pour aller plus loin
diane arbus, quentin tarantino, mobolaji dawodu, the florida project, moonlight, wes anderson.
liens
https://www.instagram.com/lou__escobar
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https://www.visionspodcast.fr/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 15-01-2021 |
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FOCUS #7 - Pierre Terdjman (fondateur de Dysturb) c’est le retour de notre format focus autour des métiers de l’image avec pierre terdjman, photographe, entrepreneur et fondateur de la structure dysturb.
ce photojournaliste de 41 ans a commencé sa carrière en couvrant le conflit israélo-palestinien. pierre a ensuite travaillé en france à l’agence gamma jusqu’en 2009 puis est devenu photographe indépendant, en collaborant notamment pour le new york times, gq magazine et paris-match. il a sorti également plus récemment un journal du confinement, publié dans le monde.
pour ce podcast focus, nous nous intéresserons plus spécifiquement à dysturb, un média et une communauté créative qui utilise la rue pour présenter des problèmes mondiaux et qui est engagé dans le social et l’éducation chez les jeunes.
cet enregistrement a été réalisé au consulat dans le 11ème arrondissement, où se situent actuellement les bureaux de dysturb. bonne écoute !
nous soutenir
https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/
pour aller plus loin
jérôme delay, patrick chauvel, benjamin petit, noël quidu, annie boulat, alexandra boulat, l’enfer du devoir, michaël zumstein, cyril bensimon, lionel bensemoun, sylvie grumbach (2e bureau), nicolas jimenez.
liens
https://www.instagram.com/pierreterdjman/
https://dysturb.com/
https://www.instagram.com/podcastvisions/
https://www.visionspodcast.fr/hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 27-01-2021 |
43:24
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VISION #7 — ELSA & JOHANNA chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
grande première pour le podcast, nous invitons notre premier duo de photographes : elsa parra et johanna benaïnous, artistes plasticiennes, photographes et réalisatrices !
originaires respectivement du pays basque et de bretagne, elsa & johanna se rencontrent à la school of visual arts de new york. en 2015, elles se font connaître avec la série d'autoportraits, a couple of them, dans laquelle elles incarnent des personnages fictifs, occupant à la fois le rôle de modèles, de photographes, de stylistes et de scénographes. la mise en scène de soi devient un thème récurrent de leur travail personnel.
en 2016, les artistes sont invitées au salon de montrouge, sont finalistes du prix hsbc pour la photographie et de la bourse révélation emerige. leur œuvre entre dans la collection du fond d’acquisition d’art contemporain de la ville de paris en 2018. elsa & johanna remportent le prix du public au festival de hyères 2019 dans la section photo et sont finalistes du prix découverte louis roederer pour les rencontres d'arles 2020.
pour cet entretien, elsa & johanna nous accueillent chaleureusement dans le 5ème arrondissement, juste avant le vernissage de leur dernière exposition à photosaintgermain. il s'en suit un échange riche où le duo nous livre entre autres leurs influences respectives, leur processus créatif singulier pour chaque série, leurs manières d’interpréter les personnages… nous parlerons également de la sortie de leur nouveau livre beyond the shadows, publié aux éditions h2l2. bonne écoute !
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pour aller plus loin
diane arbus, bruce wrighton, david hockney, philip-lorca dicorcia, rineke dijkstra, jeff wall, françois halard, william eggleston, martin parr, pedro almodóvar.
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34:44
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VISION #8 — ESTELLE HANANIA chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
« avec du recul, le corps est le sujet principal de mon travail. c’est le corps qu’on maquille, qu’on costume, qu’on démultiplie, qu’on imite. c’est une matière infinie d’inspiration. l’humain aussi et la psychologie de certaines personnes. je dirais que je suis aussi intéressée par les marges, les gens qui paraissent un peu hors-circuit, hors-normes, qui challengent ces normes ou qui n’ont pas peur de se montrer à côté de ce qu’on attend d’eux... »
ces quelques mots sont tirés de ce huitième podcast dans un format vision avec estelle hanania, photographe française de 41 ans, qui nous dévoile ici l’essence de son travail.
diplômée des beaux-arts de paris et lauréate du prix de photographie du festival de hyères, récemment exposée à la mep, estelle hanania ne peut pas être réduite à une seule forme artistique. sa pratique se situe à la frontière de plusieurs territoires : photographie plasticienne, documentaire ou même de rue. ces dernières années, elle crée différents projets qui jouent avec les perceptions des spectateurs : entre réalité et fiction et visible et invisible. ses photographies sont complexes, mystérieuses, ésotériques, drôles parfois.
en parallèle, estelle hanania est représentée par l’agence m.a.p. et a une pratique de la photographie de mode, en lien avec l’esthétique et les sujets de son travail personnel.
dans ce podcast passionnant d'environ une heure, nous abordons avec elle différents sujets : ses livres, son parcours et son évolution, son intérêt premier pour les rites, costumes et folklore et ses diverses collaborations, notamment avec la chorégraphe gisèle vienne dernièrement… À vos écouteurs, casques, enceintes et bonne écoute !
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les krims, abbas kiarostami, les blank, makala d’emmanuel gras, danielle jacqui, cassandro « el exotico », george grosz, masques des alpes de clemens zerling, scrapbooks (1969-1985) de walter pfeiffer, casa de lava de pedro costa, le diable sucré de christine armengaud.
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1:02:09
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FOCUS #8 - Thomas Sauvin (Beijing Silvermine) on continue notre format passionnant appelé focus sur les métiers autour de l'image et c'est à thomas sauvin de passer derrière notre micro.
né en 1983, thomas sauvin a une pratique polymorphe : collectionneur, éditeur, artiste, commissaire d’exposition, « sauveur d’images ».
après avoir sillonné la chine pendant plus de dix ans pour l’organisation et éditeur archive of modern conflict basé à londres, qui a pour mission de collecter et de préserver la photographie, il se lance dans une aventure hors du commun : récolter des négatifs abandonnés dans une zone de recyclage au nord de pékin et destinés à être détruits.
il réalise l’un des travaux d’archive les plus colossaux et importants en chine.
thomas va nous parler de ce projet fascinant appelé beijing silvermine, de ses différents projets de livres, de son parcours et des multiples fonctions qu'il exerce aujourd’hui. bonne écoute !
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marc riboud, alain jullien, timothy prus, peter herzog, joão linneu, until death do us part, xian, void, diamantino quintas, clément cheroux, erik kessels, nein, onkel - ed jones and timothy prus, tsunami, photographs, and then - lost&found project, predator - jean-marie donat.
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VISION #9 — THOMAS KLOTZ chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
1m98, une grosse barbe, une voix imposante : le moins que l’on puisse dire, c’est que thomas klotz ne laisse pas indifférent. originaire du nord de la france, le photographe s’est fait connaître par un premier ouvrage paru en 2019 aux éditions eyd, northscape, consacré à une série sur les paysages péri-urbains de sa région, dans la lignée du mouvement américain des «new topographics».
thomas a ensuite sorti tout récemment un deuxième livre intitulé eve, la montagne et la jeune fille. « Ça paraît simple, mais ça parle de présence dans les lieux, donc une poésie de l’attente, mais attente de quoi ? » bernard plossu nous annonce la couleur dans la préface. avec un travail plus narratif et personnel, thomas klotz documente le quotidien de sa fille d’une manière très touchante : les lieux qu’elle traverse, son appartement, son regard, ses amies, ses doutes...
thomas klotz, c’est une vie haute en couleurs, comme ses photos. avocat de formation, il a aussi été producteur de film, notamment de la prochaine fois je viserai le cœur, avec guillaume canet. adolescent, il veut devenir photographe, comme son père, mais se « range » finalement en réalisant un métier plus viable. il revient à la photographie récemment et y consacre désormais la plupart de son temps. un artiste dont en entendra parler, pour sûr.
dans ce podcast, il se livre sur son approche de l’image, ses multiples références, son rapport à la couleur, son amour pour le dye transfer, ses livres et leurs conceptions… il ne reste plus qu’à vous souhaiter une excellente écoute !
merci à la galerie nathalie obadia pour le lieu d’enregistrement et la mise en relation.
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caroline champetier, thomas hardmeier, henri cartier-bresson, willy ronis, josef koudelka, william eggleston, luigi ghirri, andré kertész, man ray, sonia voss, guy bourdin, caroline de greef, bettina haneke (laboratoire dye transfer), illanit illouz, bernard plossu, sophie letourneur, cédric anger, alain attal, anne rapczyk, three billboards : les panneaux de la vengeance - martin mcdonagh, coup de cœur - francis ford coppola, robert frost, clémentine schneidermann, lucile boiron, diana markosian, fred stucin, todd hido, peter mitchell, adrien boyer, martin parr, ute mahler.
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46:56
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VISION #10 — CHLOÉ JAFÉ chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
pour ce dixième vision, préparez vos valises, on part direction le japon avec chloé jafé !
née à lyon en 1984, elle travaille en 2006 comme assistante au studio pin-up à paris. en 2009, elle développe un intérêt pour la photographie en sortant diplômée du central saint martins à londres. chloé jafé travaille ensuite de 2010 à 2012 au bureau de magnum photos à londres. sur un coup de tête, elle décide de partir au japon avec une amie et en 2014, elle s’y installe pour réaliser un premier travail personnel.
chloé jafé va s’intéresser dans un premier temps à l'univers des yakuzas, au coeur du crime organisé japonais, et plus spécifiquement à leurs femmes. grâce à une rencontre fortuite avec l’un de leurs chefs, à tokyo, elle photographie le quotidien de certains de ses membres pendant près de six ans. vous vous en doutez, chloé a beaucoup d’anecdotes et d’histoires passionnantes à nous raconter !
ce podcast nous donne également l’occasion de parler de ses différents projets (la trilogie comprenant inochi azukemasu, okinawa mon amour et osaka ben) et de ses superbes livres. inochi azukemasu a notamment remporté la bourse du talent 2017 et a été exposé à la bibliothèque nationale de france à paris. chloé jafé est actuellement représentée par la galerie akio nagasawa à tokyo. une bonne écoute à vous !
merci à la galerie echo 119 pour le lieu d’enregistrement et la mise en relation. vous pouvez y voir le travail de chloé jusqu’au 20 mars. plus d’infos ici.
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yakuza moon - shōko tendō, simon baker, akio nagasawa, daidō moriyama, shōmei tōmatsu, reminders project, yumi goto, teun van der heijden, sandra van der doelen, in the mood for love, yumeji's theme - shigeru umebayashi, ai no sanka - fubuki koshiji.
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29:58
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FOCUS #9 - Brigitte Patient (journaliste photo) neuvième podcast dans un format focus avec l’incontournable brigitte patient, porte-parole de la photographie, qui a conduit la seule émission de radio qui parlait d’image pendant près de 8 ans.
brigitte patient est née à bourges, elle a commencé en tant qu’institutrice puis a découvert la radio grâce à l’un ses professeurs et fait ses débuts en 1982. après plusieurs expériences, elle rejoint france inter en 1990 où elle y anime diverses émissions pour finalement créer celle qui a laissé une trace importante dans le monde la photographie : regardez voir.
elle a été et est toujours un témoin unique d’un médium en plein développement en réalisant des interviews et en se déplaçant dans plusieurs festivals et foires photographiques. durant l’été 2019, elle a également réalisé la série « photos mythiques », neuf émissions sur les images qui ont marqué l’histoire comme la petite fille au napalm de nick ut ou identical twins de diane arbus.
sa voix, que vous entendez aujourd’hui, a été et est encore synonyme de couleurs, de douceur, de passion et d’une grande sensibilité. prenez ce podcast comme un hommage car c’est véritablement le cas. d’une certaine façon, sans brigitte patient et sans son implication dans le monde de la photographie sous ce format, le podcast vision(s) n’aurait pas été créé. très bonne écoute à vous !
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paul pouvreau, cafe lehmitz – anders petersen, diane arbus, lella - Édouard boubat, brassaï, robert doisneau, willy ronis, eugène atget, denis brihat, christian caujolle, laurence leblanc, olivier cullman, dominique sagot-duvauroux, françois cheval, sarah moon, bogdan konopka, letizia battaglia, day by day - jh engström, crépuscules - irene jonas, je vous écris avec la chair des mots - michaël serfaty, out of sight - delphine parodi, yoko tawada.
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33:53
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EPISODE #9 - Comment lancer un média photo aujourd'hui ? grand retour de notre format épisode dans lequel nous accueillons toujours plusieurs invité-e-s autour d’un thème particulier. comme vu l’avez vu dans le titre, le sujet aujourd’hui est : « comment lancer un média photo aujourd’hui ? »
pour répondre à cette question, quoi de mieux que d’inviter jean-matthieu gautier et ambroise touvet, qui sont les deux fondateurs d’une nouvelle revue autour de l’image, qui s’appelle epic.
après des études de journalisme et une expérience en édition, jean-matthieu a sillonné l’asie du sud-est pour le magazine d’une ong. revenu en france il créé la revue trimestrielle de photoreportage “epic-stories” et occupe parallèlement le poste de photo éditeur pendant 4 ans au sein de l’agence photo ciric, filiale du groupe bayard presse. comme photographe, il alterne projets personnels et commandes pour la presse, des institutions ou des entreprises. ambroise touvet est, quant à lui, ingénieur en agriculture de formation. il est à l’origine de plusieurs ouvrages de cuisine. À l’image de sa propre trajectoire, il a lancé il y a près de 8 ans une agence appelée "oblique", spécialisée dans la photographie et dans la vidéo.
« média lent, images larges », c’est la devise de cette nouvelle publication. epic c’est une revue “non jetable et durable”, avec plusieurs reportages et projets qui ne sont pas toujours liés à l’actualité, des entretiens passionnants et surtout, surtout, une large place donnée à la photographie.
pourquoi et comment lancer une revue papier dans ce contexte actuel ? quel modèle économique et quelle ligne éditoriale choisir ? quels visuels et photographes choisir ? ce sont ce type de questions que l’on se pose dans ce podcast.
nous avons la chance d’avoir de nombreux médias autour de l’image, que cela soit sous un format papier, numérique, audio mais c’est toujours passionnant de pouvoir parler d’un nouveau média et de le comparer à ce qui a été fait dans le passé et ou à ce qui se fait actuellement. bonne écoute !
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agence oblique, sylvain biard, tamara eckhardt, agence oblique, cyril abad, wilfrid esteve, cloé kerhoas Özmen, cédric roux.
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49:51
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VISION #11 — CLÉMENTINE SCHNEIDERMANN chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
pour ce onzième vision, nous sommes très heureux de recevoir clémentine schneidermann, l’une des photographes documentaires les plus doué.e.s de sa génération.
clémentine a grandi en banlieue parisienne, à clamart, dans une famille n’ayant aucun lien avec le monde de l’image. après le bac, elle décide de partir s’inscrire dans une école de photo à vevey puis continue son parcours au pays de galles, à newport. la jeune femme commence à s’intéresser à la représentation des milieux populaires du royaume-uni, et aux territoires oubliés. en 2016, elle remporte le prix leica oskar barnack newcomer pour son projet réalisé dans la région minière du sud du pays.
dans ce podcast, clémentine schneidermann va nous parler de son travail, notamment de sa série (i called her lisa marie) sur les fans d’elvis et de sa résidence avec images singulières, à sète. pourquoi s’intéresser à l’idolâtrie, aux gens qui vouent une passion presque démesurée ? est-elle elle-même une fan ?
elle a aussi tout récemment exposé son projet plus actuel appelé it's called ffasiwn à la martin parr foundation, à bristol. fruit d’une collaboration avec la directrice artistique charlotte james, ce projet mélange plusieurs sujets : la photo documentaire, l’engagement social, le pays de galles, mais aussi la mise en scène, les costumes et la mode. un podcast passionnant, très bonne écoute à vous !
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alec soth, susan meiselas, mary ellen mark, lise sarfati, julian germain, tom wood, tim walker, william eggleston, the last elvis (ultimo elvis), bieke depoorter, juliana beasley, yto barrada, abdellatif kechiche.
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53:32
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VISION #12 — FRED STUCIN chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
une voix douce (qui ressemble étrangement à celle de julien mignot, un autre photographe invité il y a quelques mois), un corps longiforme, des baskets nike aux pieds et d’imposantes bagues aux doigts. le photographe semble content d’être là et de pouvoir parler de ses différents projets, notamment le dernier, le décor, qui venait tout juste d’être récompensé par le prix eurazeo, au moment de l’enregistrement. cela fait longtemps que je suis l’excellent travail de frédéric stucin, que l’on reçoit dans un petit appartement dans le 11ème arrondissement à paris, et j’ai donc hâte d’en entendre davantage.
diplômé des arts décoratifs de strasbourg et de l'École louis lumière, fred stucin a commencé à travailler comme photographe de presse en 2002, et collabore depuis avec plusieurs médias. ses photographies sont publiées dans libération, le monde, vanity fair, l'obs, l'express, les inrocks, time magazine, stern...
on commence le podcast en évoquant ses différents portraits, notamment ceux avec benoît poelvoorde ou mélanie thierry, qui sont marquants. fred stucin évoque ses techniques, sa manière si singulière d’interagir avec ses modèles, souvent dans un laps de temps très court.
en 2017, il participe au projet collectif la france vue d'ici, d'où ont découlé deux expositions personnelles au festival imagesingulières de sète et une troisième dans la gare saint-lazare. frédéric choisit de photographier les voyageurs de la gare saint-lazare, solitudes happées dans le flot compact et oppressant des flux métronomiques. en 2019, il publie only bleeding, le résultat de nombreux allers-retours à las vegas. il ne choisit pas les stéréotypes qu’offrent la ville, entre néons et paillettes, mais il raconte plutôt l'errance des laissés-pour-compte du rêve américain. l’occasion également pour nous d’évoquer son rapport particulier au noir et blanc.
nous terminons le podcast en parlant de ses projets plus récents, notamment d’une résidence marquante à la villa perochon de niort, où il photographie le service psychiatrique de l’hôpital de cette même ville. fred stucin nous explique, d’une manière très touchante, comment il aborde ce projet et sa relation avec les sujets photographiés. nous vous souhaitons une excellente écoute !
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william casby - richard avedon, man ray, august sanders, garry winogrand, it's alright ma (i'm only bleeding) – bob dylan, irving penn, down by law - jim jarmusch, gueorgui pinkhassov, charles marville, hippolyte girardot, alex majoli, philip-lorca dicorcia , aki kaurismäki , andreï tarkovski, under the skin - jonathan glazer, À la folie - joy sorman, un week-end dans le michigan - richard ford, russell banks, l'assassinat de jesse james par le lâche robert ford - andrew dominik.
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VISION #13 — ALEXANDRE GUIRKINGER chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
en entrant dans l’appartement, nous découvrons des dizaines de tirages et des planches contacts entassées ou simplement posées où il y a de place, entre les tasses de café, le ruban adhésif et les différents stylos, sur la grande table du salon. l’endroit est lumineux. notre invité a une voix rauque. le timbre est certes voilé mais il arbore un sourire dénoué de toute rigidité. on branche les micros, je m’installe sur une chaise beaucoup trop basse pour moi. j’appuie sur le bouton record. le photographe commence à raconter l’histoire de l’une de ses photos tirées de son projet l’attente. dès les premières minutes, je sens chez mon invité une véritable passion pour l’image et une envie très forte de partager. c’est un « raconteur d’histoires ». je souris intérieurement.
pour ce treizième vision, c’est avec un grand plaisir que nous recevons alexandre guirkinger, photographe parisien né en 1980. après des études à l’iep de lille et un passage comme chargé de production au sein de l’agence magnum photos, alexandre guirkinger décide de se consacrer au medium photographique en 2006.
il développe une écriture protéiforme entre espace, portraits, natures mortes et images d’archives. sa photographie, uniquement argentique, oblige à une certaine frugalité à la prise de vue. À partir de 2010, il produit des pièces collaboratives avec, par exemple, Étienne chambaud, tristan garcia, florence aubenas ou tarek atoui. parallèlement, il développe des recherches personnelles s’apparentant au documentaire conceptuel. en 2015, il met un terme à son projet au long cours autour de la ligne maginot, exposé aux rencontres d’arles en 2016 et publié chez rvb books.
alexandre guirkinger est également représenté par l’agence rose à paris. À travers des commandes pour le magazine m le monde, le wall street journal magazine, ad, les inrockuptibles ou t magazine, il développe également un travail conséquent en presse. très bonne écoute !
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walker evans, lewis baltz, august sander, bernd et hilla becher, w. g. sebald, walter benjamin, tristan garcia, jean-baptiste talbourdet, tarek atoui, eric la casa, mathieu charon, rémi faucheux, florence aubenas, gérald thomassin, réseau diagonal, le point du jour, olivia mayolle, chris marker, andreï tarkovski, Éric baudelaire, jean-luc moulène, wolfgang tillmans, comme un légo – alain bashung
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58:48
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VISION #14 — MATHIAS DEPARDON chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
pour ce quatorzième podcast, nous avons le grand plaisir de recevoir mathias depardon. né en 1980, ce photographe a grandi entre la france, la belgique et les États-unis. après des études en journalisme et communication à bruxelles, il choisit de se consacrer au reportage et à la photographie documentaire.
À travers portraits et paysages, mathias depardon a une approche immersive et sociologique. depuis de nombreuses années, il s’intéresse à des questionnements et à des sujets environnementaux. en 2017 après avoir vécu cinq ans en turquie, il est arrêté à hasankeyf dans le sud-est de ce pays, alors qu’il effectue un reportage pour le magazine national geographic sur la problématique de l’eau en mésopotamie. il est libéré puis expulsé du pays en juin 2017.
dans ce podcast, nous parlerons de ses nombreux projets, notamment de transanatolia, qui a fait l’objet d’un livre publié récemment chez andré frère. projet réalisé au long cours, il nous fait parcourir la turquie, sa géographie, sa société et une époque singulière. transanatolia est une pérégrination aux confins de l’anatolie. mathias depardon photographie la nouvelle turquie, jusqu’aux confins de l’azerbaïdjan et du xinjiang, où la turquie reste la « mère patrie ».
comment mathias prépare-t-il ses projets ? comment collabore-t-il avec des magazines comme national geographic ? quel cadrage et approche adopte-t-il ? comment faire un projet au long cours à l’étranger et avec quels moyens ? quels sont ses derniers projets menés plus localement, en france ? le photographe répond à toutes ces questions, entre autres, pendant presque une heure.
aujourd’hui, ses images ont été exposées dans plusieurs institutions telles que l’institut cervantes, l’institut français, la bnf et plus récemment le musée des archives nationale à paris et prochainement au festival la gacilly. en espérant que ce podcast vous plaise, très bonne écoute !
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raymond depardon, national geographic, hasankeyf (village turc), projet gap (güneydoğu anadolu projesi), soutien à la photographie documentaire contemporaine (cnap), panturquisme, recep tayyip erdoğan, empire ottoman, ouïghours du xinjiang, fondation yves rocher, guillaume perrier, festival la gacilly, laura serani, festival planches contact (deauville), philippe chancel, lionel charrier, andré frère éditions.
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47:03
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EPISODE #10 - Comment se protéger juridiquement en tant qu'artiste ? en tant qu’artiste, comment se protéger et faire exister ses droits ? comment s’en sortir avec le charabia juridique et une certaine phobie administrative ? comment comprendre le droit d’auteur français ? À qui faire appel quand on veut se défendre juridiquement ?
pour répondre à ces questions, nous avons le plaisir d’inviter lucie tréguier et corentin schimel du barreau des arts. cette association crée tout récemment (en 2020) vise à promouvoir l’accès au droit aux auteurs et aux artistes-interprètes. concrètement, le barreau des arts met à leur disposition, depuis son site internet, une plateforme leur permettant d’expliquer le ou les problèmes juridiques qu’ils rencontrent et d’être mis en relation avec les bénévoles de l’association (d’abord des étudiants puis des avocats).
pour illustrer ce podcast, nous avons choisi la série “droit à l’image” (prix du public salon de la photo en 2018) de cédric roux. comme le dit gérald vidamment dans le texte qui accompagne le projet, le photographe de rue a réussi à “saisir dans la rue des scènes de vie respectant à la lettre le droit français tout en soulignant l’absurdité de la situation, qui incite notamment à prioriser la recherche de l’esthétique à défaut de pouvoir développer une approche plus documentaire”.
dans ce podcast, nous évoquons beaucoup de points essentiels avec lucie et corentin : les lacunes juridiques que peuvent avoir les artistes en sortant d’école d’art, les problèmes récurrents au cours d’une carrière artistique, le droit à l’image en france, comment être payé à temps par une entreprise…. nous espérons que ce podcast va aider beaucoup de photographes et d’artistes. très bonne écoute !
cet épisode a été réalisé en partenariat avec adobe france.
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joëlle verbrugge (droit et photographie), groupe facebook devis excel gpla, droit à l’image (article de genaro bardy), barème saif, barème upp.
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45:20
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VISION #15 — VINCENT FERRANÉ chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
quinzième podcast (déjà) dans notre format vision et non des moindres ! c’est vincent ferrané, photographe de l’intime au regard sensible qui se prête ici au jeu. nous nous sommes entretenus avec lui pendant un peu moins d’une heure, quelque temps après la sortie de son dernier livre, every-day.
né en 1974 à créteil, vincent vit et travaille aujourd’hui à paris. après une fin d’adolescence marquée par un évènement bouleversant, la mort de son père, il réalise de longues études scientifiques pour devenir chirurgien-dentiste, ce qu’il réussit brillamment. puis, il se tourne finalement vers la photographie et « ses vicissitudes » (comme il le souligne) en 2004.
dans ce podcast, nous parlons avec lui de ses différents projets personnels (bienvenue, milky way, iconography xxv figures of jeanne damas et son dernier, every-day), souvent exposés et publiés chez libraryman. vincent évoque notamment la photographie du quotidien et de l’intime, en dévoilant le processus créatif de son projet milky way, une série de photographies de sa compagne et de leur bébé pendant les phases d’allaitement maternel. finalement, quel est son ressenti par rapport à ce type de photographie, parfois à la limite du « voyeurisme » (pour certain.e.s) ? a-il été influencé par des photographes comme antoine d’agata ou nan goldin ?
nous nous pencherons également plus longuement sur deux projets spécifiques : 25 figures of jeanne damas et every-day. dans ces deux projets, vincent (dé)compose les normes et les conventions sociales, que cela soit les standards de beauté chez les femmes ou les sujets transgenres. plus succinctement, nous évoquerons aussi certains détails techniques de sa photographie, notamment son utilisation du flash, qui occupe une part importante dans « l’esthétique » de son corpus.
vincent ferrané travaille régulièrement pour la presse et des magazines en france et à l’international. il fait également partie de l’agence modds, avec laquelle il réalise des commandes en portraits et en publicité.
nous vous souhaitons une excellente écoute !
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pour aller plus loin
repérages - alain resnais, stan lee, cindy sherman, junkspace: repenser radicalement l'espace urbain -rem koolhaas, judith butler, libraryman, ron jude, the democratic forest - william eggleston, l'air et les songes - gaston bachelard.
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46:02
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VISION #16 — LETIZIA LE FUR chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
pour ce seizième vision, nous avons le plaisir d’inviter letizia le fur, artiste et photographe au regard sensible et doux. diplômée de l’école des beaux-arts en 1998, letizia le fur a initialement été formée à la peinture. À ses débuts, l’artiste considérait
la photographie comme un art mineur. finalement, encouragée par l’artiste et
professeure valérie belin, elle oriente sa quête esthétique vers le médium photographique.
dans ce podcast, letizia nous parle notamment de son rapport singulier à la couleur, en le comparant et en s’éloignant de l’approche du photographe japonais daido moriyama, qui, dans son ouvrage in color: now, and never again, affirmait « le noir et blanc exprime mon monde intérieur, les émotions et les sensations que j’ai quotidiennement quand je marche sans but dans les rues de tokyo ou d’autres villes. la couleur exprime ce que je rencontre, sans aucun filtre, et j’aime saisir cet instant pour ce qu’il représente pour moi. les premières sont riches en contraste, dures, et reflètent pleinement ma nature solitaire. les secondes sont polies, sages, comme je me présente au monde. »
letizia le fur aborde plus longuement son travail mythologies, qui puise ses racines dans deux passions qui habitent et accompagnent l’artiste depuis son enfance : la mythologie grecque et la recherche de la beauté. guidée par les poètes classiques, notamment par hésiode et ovide, l’artiste interprète librement les mythes avec sa sensibilité et par une approche esthétique contemporaine. nous parlerons de cet ouvrage, qui regroupe deux premiers chapitres de son corpus : l’origine et l’age d’or. letizia évoque également le troisième chapitre, en préparation, qui sera consacré aux métamorphoses.
dans la préface de son livre publié chez rue du bouquet, laura serani écrit : « letizia
transforme et transcende ce qui l’entoure, embellit le réel, colore les gris pour s’inventer un monde repaire ». pour faire écho à cet extrait de texte, nous évoquerons son utilisation de la photographie numérique, de ses différents accessoires (notamment le flash et la technique fascinante de la nuit américaine) et de l’importance de la post-production dans son travail.
nous vous souhaitons une excellente écoute !
letizia le fur est exposée à la galerie laure roynette jusqu’au 17 juillet.
son livre est disponible ici.
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valérie belin, jérôme bosch, claude gellée, dit « le lorrain », le caravage, gustave moreau, théodore géricault, gerhard richter, chris marker, wim wenders, barbara loden, andreï tarkovski, saul leiter, harry gruyaert, gueorgui pinkhassov, viviane sassen, rinko kawauchi, laure roynette, jean-baptiste boyer, laura serani, marguerite duras, la grande bellezza - paolo sorrentino.
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28:54
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VISION #17 — ARNAUD MONTAGARD chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
bon, il faut une première à tout. nous n’avions pas encore fait de podcast à distance pour la simple et bonne raison que nous avons toujours privilégié le meilleur son possible. mais quand il s’agit d’arnaud montagard, photographe documentaire français basé à new-york, dont nous suivons l’excellent travail depuis de nombreuses années, nous avons décidé de faire exception.
pour ce français expatrié à new york, depuis un peu plus de 7 ans, son nouveau pays est un véritable terrain de jeu. il a débuté par une photographie de rue très intuitive pour finalement se diriger vers une photographie de plus en plus incarnée mais aussi plus figée, avec des projets au long cours. en arrivant aux États-unis, sa vision était celle d’un français découvrant le « rêve américain », ses fantasmes et ses stéréotypes
parfois. le photographe ainsi s’attache aux détails, aux couleurs vives et se base sur des compositions très rigoureuses. aujourd’hui, il découvre une « autre amérique »,
moins évidente, moins clinquante, plus « brute » finalement.
le travail d’arnaud montagard suit le chemin tout tracé par les photographes appartenant au courant des new topographics (stephen shore, robert adams ou lewis baltz, par exemple). le sujet ? des photographies du paysage modifié par l’humain. un véritable tournant dans la photographie documentaire des années 1970. il cite aussi des influences plus récentes : clémentine schneidermann (une invitée du podcast) ou matthew genitempo, un photographe américain.
dans ce podcast, nous parlerons de trois séries : all for our country, the road not taken et sa plus récente, there is a silence. pour cette dernière, il documente une communauté peu connue par la majorité d’entre nous : les cowboys poètes. dans tout le pays, ces cowboys se réunissent chaque année pour interpréter leurs meilleurs poèmes et raconter un moment de leur vie. entre portraits posés, paysages, détails, textes, there is a silence est un superbe projet que l’on découvre en avant-première.
en espérant que le contenu vous plaise. excellente écoute !
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new topographics
william eggleston
stephen shore
joel sternfeld
alec soth
bryan schutmaat
clémentine schneidermann
matthew genitempo
paris, texas - wim wenders
days of heaven - terrence malick
no country for old men - frères coen
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28:30
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EPISODE #11 - La nature morte en photographie « nature inanimée », écrivait diderot. mais quoi de plus étrange que de qualifier de « nature morte » la représentation d’objets du quotidien, de fleurs, de fruits et d’animaux, tout ce qui a à voir avec les sens, le plaisir, la vie même…
dans ce format Épisode enregistré à la galerie huit à arles, nous accueillons comme toujours plusieurs invité(e)s. pour cet épisode, nous avons plaisir de recevoir cédric porchez et mathilde hiley, tous deux photographes de nature morte. cédric travaille depuis plus de 30 ans, mathilde fait partie de cette génération de photographes expérimentant de nouvelles facettes de ce genre photographique. deux approches et regards, qui parfois concordent.
ce terme a été forgé au milieu du 18e siècle au moment où se déployait la peinture de chardin. autour de 1650, c’est aux pays-bas que les peintres hollandais, dans leurs ateliers, évoquent le still-leven, littéralement « nature immobile » ou « nature posant comme un modèle ». de là sont issus l’allemand stilleben et l’anglais still-life, où s’ajoute à la notion d’absence de mouvement, celle d’une « vie silencieuse. »
Évidemment, vous écoutez un podcast sur la photographie, nous parlons donc de la nature morte par le biais de ce médium et de son évolution au cours des dernières années. entre héritage des beaux-arts et statut d’image publicitaire et corporate, la nature morte est en réalité riche et englobe plusieurs démarches et visions.
aujourd’hui, beaucoup de jeunes photographes sortant d’école se prêtent au jeu. ce sont des photographies qui nécessitent en tout cas une formation technique avancée, une connaissance et un attrait pour la composition, la lumière, le décor, les couleurs… elles se réalisent également souvent sur un temps long, donc la nature fait appel logiquement à la patience et à une certaine forme de dévouement. excellente écoute !
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charles negre, irving penn, chema madoz, rené magritte, yves trémorin, edward weston, am+pm studio, pierre vaillant (set designer), la photographie de nature morte contemporaine : vers une hyperréalité (mémoire de master de margaux jannin)
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38:47
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VISION #18 — EDOUARD TAUFENBACH & BASTIEN POURTOUT chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
fusionnel, c’est le mot pour qualifier le duo Édouard taufenbach et bastien pourtout. les deux artistes visuels travaillent en étroite collaboration depuis 2018 et créent depuis des projets dont la construction et l’agencement se réalisent par le biais de jeux, de répétitions, d’accumulations, tout en suivant certains protocoles bien précis. après elsa & johanna, nous sommes donc très ravis, pour ce 18ème podcast sous un format vision, d’accueillir à nouveau des artistes travaillant en tandem.
en 2020, edouard taufenbach et bastien pourtout sont lauréats, avec le compositeur régis campo, du prix swiss life à 4 mains pour le projet le bleu du ciel. en plein
confinement, le duo de photographes a la chance de partir en résidence à la villa médicis, à rome, pour capter le vol des hirondelles. une expérimentation commune qui se déploiera aussi au croisement des médiums photographique et musical, avec régis campo, pour qui les notes se transforment en oiseaux. ce projet est ensuite exposé au musée la piscine de roubaix, au salon photographique approche de paris, dans diverses galeries dont la galerie parisienne thierry bigaignon et la galerie la belle Étoile lors des rencontres d’arles, puis à arrêt sur l’image galerie, à bordeaux. fruit de leur riche collaboration, un livre a été publié aux éditions filigranes, dans lequel les photographies sont présentées sous la forme d’un leporello (un livre accordéon) et peuvent être regardées en écoutant la musique aérienne de régis campo.
le bleu du ciel est une série autour du mouvement des hirondelles et des couleurs du ciel et est l’histoire d’un voyage. il part d’un souvenir d’enfance, de la musique de ces oiseaux dans le ciel et de leur rassemblement sur les fils électriques avant leur grand départ pour l’afrique, annonçant la fin de l’été.
dans ce podcast, dont l’habillage sonore est signé en grande partie par régis campo, que nous remercions grandement, le duo de photographes nous parle notamment de leurs nombreuses références, de leur vision du travail collaboratif, de leur rapport aux
spectateurs et du lien étroit entre leur pratique et la musique. nous espérons que ce podcast vous plaira. bonne écoute !
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l'empire des lumières de rené magritte, citizen kane d'orson welles, michel journiac, orlan, pierre molinier , georges perec, Éric rohmer, arnaud desplechin, régis campo, olivier messiaen et les oiseaux, gérard grisey, pierre et gilles, gilbert et george, gina pane.
musiques de régis campo utilisées pendant le podcast
régis campo - become a bird
régis campo - rondini, addio al maestro (dedicated to ennio morricone)
régis campo - Àst (a pop song dedicated to björk
régis campo - the light
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https://www.instagram.com/bastienpourtout/
https://taufenbachpourtout.com/
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38:56
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VISION #19 — THOMAS PAQUET depuis la création de vision(s) en 2019, nous avons eu comme invité(e)s un grand nombre de photographes-artistes avec des approches qui parfois s’opposent, s’entremêlent ou résonnent les unes par rapport aux autres : du photoreportage, qui répond souvent à un temps court, à une photographie plus documentaire ou bien plasticienne, au temps plus long ou bien même des photographes jouant avec plusieurs mediums et techniques…
vision(s) n’est en tout cas pas le podcast d’un genre photographique, mais d’une pluralité d’approches et de regards. nous espérons vous partager des informations ou des propos intéressants et stimulants, peu importe le format, peu importe l’invité.e, et peu importe le sujet. connaissant ce monde de l’image, nous nous refusons de toujours mettre les photographes dans une case, nous croyons plutôt au propos et à la sensibilité de chacun et de chacune. nous continuerons ainsi notre chemin ensemble pour cette saison 3. place au podcast.
nous sommes très heureux de débuter cette nouvelle saison de vision(s) avec thomas paquet, artiste franco-canadien "photo-sensible", dont le travail photographique tend à dépasser une représentation ou un enregistrement du réel, ce que mettait en avant roland barthes dans un contexte et à une époque différente. l’artiste, quant à lui, manipule les illusions, brouille les frontières entre science et poésie, matérialité et abstraction, objectivité et subjectivité…
loin de certaines pratiques photographiques, thomas paquet aime prendre son temps. sa pratique en elle-même, en demande beaucoup. l’artiste joue avec des poses longues, voire très longues. il se tient éloigné de cette surabondance d’informations et d’images que l’on retrouve à l’ère du numérique et des réseaux sociaux. À son rythme, dans son espace d’expérimentation à néons-sur-creuse, thomas explore la matière photographique.
son travail s’articule autour de protocoles, jouant de plusieurs techniques « alternatives » ou anciennes : polaroid, collodion humide, cyanotype, sténopé mais aussi l’argentique ou même des tirages à la gomme bichromatée. ces techniques, thomas se les réapproprient et, comme il l’explique dans le podcast, cela tient parfois du miracle. pour donner un exemple : en exposant une journée entière (en plein soleil d’été) dans une boîte du papier noir et blanc, celui-ci se transforme et se révèle « coloré ».
dans ce podcast, nous parlons avec thomas paquet de plusieurs sujets : de ses différentes séries, notamment horizons, l’ombre des heures ou même et pendant ce temps le soleil tourne, de son livre horizons, de ses différentes expositions, de sa quête pour toujours aller au-delà des possibilités et des limites du document photographique. nous vous laissons plonger dans l’univers de cet artiste surprenant. bonne écoute !
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pour aller plus loin
nicolas de staël, pierre soulages, zao wou-ki, mark rothko, carl andré, richard serra, james turrell, pierre cordier (chimigramme), garry fabian miller, berenice abbott, albert camus, gaston bachelard, jim harrison, henry david thoreau, thierry bigaignon, diamantino quintas.
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35:58
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VISION #20 — ALINE DESCHAMPS une voix douce, un grand sourire et des histoires touchantes à nous raconter. pour ce 20ème vision, c’est au tour d’aline deschamps, photographe franco-thaïlandaise basée à beyrouth, de passer derrière notre micro. de passage à paris, nous avons eu le plaisir de la rencontre et d'évoquer son travail documentaire et artistique subtil et riche. une belle découverte.
après un diplôme de master en relations internationales à la sorbonne et en arts médiatiques numériques, elle décide de fuir une vie trop bureaucratique et de finalement se consacrer à la photographie. elle-même dotée d’une double-nationalité, le travail d’aline deschamps s'oriente tout naturellement vers des questions d’identité telles que la migration, l’héritage culturel ou même le genre…
dans ce podcast, nous parlons notamment de deux projets principaux et récents de la photographe. le premier, i am not your animal, dépeint le quotidien de travailleuses domestiques, originaires de sierra leone et immigrées à beyrouth. pour ce projet, aline deschamps a mis en lumière ces femmes et les a photographiées dans leur intimité et dans deux lieux bien précis : leur appartement et ramlet el bayda, la seule plage publique de la ville. comme elle nous l’explique dans l’entretien, le titre de la série découle des discussions approfondies que la photographe a eues avec ce groupe de femmes, dont la plupart ont pu échapper à des ménages abusifs et avaient été victimes de trafic d’êtres humains. une phrase revenait sans cesse : « ils ne m'ont pas traitée comme un être humain, ils m'ont traitée comme un animal ».
nous évoquons également une série plus récente : out of blood and concrete. le 4 août 2020, une explosion à beyrouth a décimé le quartier de karantina, à l'est du port de la capitale libanaise. aujourd'hui, ses habitants sont démunis. beaucoup ont perdu des êtres chers, ont été blessés ou ont vu leur maison détruite. entre détails, portraits et paysages, aline deschamps a décidé de documenter cet écosystème éphémère où se croisent bénévoles, ouvriers du bâtiment et habitants du quartier. la série a également pris la forme d’un reportage publié dans libération.
enfin, plusieurs sujets liés à la photographie sont également abordés dans ce 20ème vision : son processus créatif, son rapport au noir et blanc et à la couleur ainsi qu’aux mélanges des techniques et des médiums (flash, réalité virtuelle, texte). il est évoqué aussi son rapport au temps, à l’esthétique et les liens entre musique et image. un podcast passionnant que l’on vous laisse découvrir. bonne écoute !
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randa mirza - beirutopia, clément cogitore - branguino, evangelia kranioti, bertrand mandico, jean-paul sartre - l’existentialisme est un humanisme, alex webb, nanna heitmann, neha hirve, elliot verdier, emeric lhuisset, thewanthdean - bye and bye, ibrahim maalouf - maeva in wonderland, simrah farruk, jameela elfaki
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38:36
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VISION #21 — JULIEN MAGRE depuis plus de 20 ans, julien magre photographie sa famille, sa femme, ses enfants et quelques paysages. se considérant comme spectateur de sa propre vie, il choisit avec une grande sensibilité des fragments d’intimité, des « entre-moments » où se mêlent joie, tristesse et mélancolie. la préparation de ce podcast a été marquée par la complexité des images, qui ont souvent plusieurs niveaux de lecture, et par les nombreux projets et livres de julien. nous sommes ainsi très heureux d’enregistrer et de partager un moment de près d’une heure avec lui à l’occasion de ce 21ème vision.
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collectif luce, Édouard caupeil, fannie escoulen, christine ollier, patrick le bescont, françoise vogt, catherine derioz et jacques damez, galerie la réverbère, fred jourda, photo magazine, william eggleston, robert franck, stéphane duroy, dolorès marat, paulo nozolino, jack london - martin eden, jim harrison, marguerite duras, les travailleurs de la mer - victor hugo, neil young, by the ways, a journey with william, eggleston de cédric laty, vincent gérard, clément chéroux, antoine d’agata, alain bublex, stéphane couturier, sophie calle
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41:42
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VISION #22 — MARIE QUEAU une petite voix enjouée mais convaincante, au débit rapide et saccadé, le tout accompagné par la musique électronique du compositeur et musicien december. dès le début du podcast, la description d’une première image nous plonge instantanément dans un univers étrange et « différent ». on préfère vous prévenir, pour écouter ce passionnant vision #22, il faudra garder l’esprit alerte. les pensées de l’artiste-photographe marie queau sont rapides et fluctuantes, elles fourmillent pour notre plus grand plaisir !
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gabriel orozco, lewis baltz, sur le globe d’argent de andrzej zulawski, july 15th, 4am de december, cnes, area books, amélie lucas-gary, loose joints, entorse magazine, benjamin schmuck
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37:41
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[EN] VISION #23 — CHRISTOPHER ANDERSON l’idée de faire un podcast en anglais nous traversait l’esprit depuis longtemps. sauf cas particulier (l’enregistrement à distance du podcast d’arnaud montagard, un photographe français basé à new-york), nous avions pour le moment toujours privilégié un enregistrement « physique », d’humain à humain, notamment pour la qualité du son et la richesse de la rencontre. lors de différents sondages sur instagram, plusieur s personnes nous ont soufflé le nom de christopher anderson. et nous avons eu la bonne surprise de découvrir qu’il habitait à paris, avec sa femme marion et ses enfants. l’occasion était rêvée et nous l’avons saisie, tout simplement. nous vous souhaitons de prendre un plaisir équivalent à celui-que nous avons eu en le réalisant. bonne écoute ! n.b. nous avons gardé le podcast en version originale (en anglais donc). pour les français qui ne parlent pas du tout anglais et qui voudraient suivre le podcast, nous avons traduit le podcast à l’écrit grâce à l’aide précieuse d’emma et de coline, deux auditrices que nous remercions vivement. voici cette traduction : http://urlr.me/nkyjr essayez gratuitement lightroom pendant 7 jours : http://urlr.me/hbxdw nous soutenir https://visionspodcast.fr/nous-soutenir/ pour aller plus loin michael finkel, magnum photos, bill callahan, chuck close, garry winogrand, approximate joy, publié par stanley / barker, cop, publié pa stanley / barker, son, publié par stanley / barker, pia, publié par stanley / barker, capitolio, publié par images en manoeuvres editions.liens https://www.instagram.com/christopherandersonphoto/ https://christopherandersonphoto.com/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.visionspodcast.fr/ hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 26-10-2021 |
56:30
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EPISODE #12 - Comment se porte le livre photo ? aujourd’hui, nous traitons d’un sujet qui nous tient à cœur et qui nous a été aussi beaucoup demandé depuis la création du podcast : parler du livre photo et de la situation du monde de l’édition photographique. pour échanger à ce propos, nous sommes très contents de recevoir marianne théry des éditionstextuel, un grand nom parmi les maisons d’édition dits de “beaux-livres” et le duo matthieu charon et rémi faucheux de rvb books, une maison d’édition indépendante consacrée à la conception et à la réalisation de livres d’artiste.
depuis près d’un demi-siècle, cette édition française contribue à l’émergence des auteurs et à la reconnaissance de leurs propositions photographiques. le livre photo, c’est clairement la consécration pour beaucoup de photographes. cette photographie, on la regarde aujourd’hui souvent sur un écran et elle défile sous nos yeux, parfois très rapidement. avec le livre photo, devenue objet, elle se matérialise sous forme de récit, de séquence et est accompagné par une vision singulière et une esthétique graphique. c’est finalement un moyen d’expression essentiel pour chaque photographe et artiste.
il y a quelques années, Éric karsenty, du magazine fisheye, signait un article très intéressant dans lequel il évoquait une « offre pléthorique dans une économie en crise ». de plus en plus de livres photo mais de moins en moins de librairies. un marché de niche, des livres qui coûtent cher à produire, sans oublier bien sûr l’émergence de l’auto-édition. la situation a-t-elle changé aujourd’hui ?
dans ce podcast, nous échangeons avec nos invités de la situation du livre photo lors de la création de leurs maisons d’édition respectives (1994 pour textuel et 2011 pour rvb books). marianne théry, matthieu charon et rémi faucheux nous parlent également de leur ligne éditoriale. chez textuel, on publie de grands noms de la photographie, comme harry gruyaert ou joël meyerowitz, pour ne citer qu’eux, mais aussi des photographes plus jeunes, qui ont aussi une pratique pluridisciplinaire, par exemple, smith, exposée l’été dernier aux rencontres d’arles, ou bien alex prager, photographe américaine de la mise en scène, aux photos « hyperréalistes ». chez rvb books, les livres photo, très graphiques, deviennent des objets uniques. on pense notamment au livre d’alexandre guirkinger, la ligne, dont on a parlé avec beaucoup de plaisir récemment dans vision(s).
nous évoquons notamment d’autres initiatives, par exemple celle de france photo book, qui veut valoriser et défendre auprès des professionnels, amateurs et collectionneurs de livres, la diversité et la spécificité française en matière d’édition photo. quant est-il de l’auto-édition, des salons du livre photo indépendant comme polycopies ou off-print ? nos trois invités donnent leurs avis. pour finir, marianne, matthieu et rémi nous parlent de certains livres singuliers, qui les ont frappés et dont ils ont du mal à se détacher…. nous vous souhaitons une excellente écoute !
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pour aller plus loin
sur la piste de big foot - guy le querrec, thomas mailaender , grégoire pujade-lauraine, marina gadonneix, noémie goudal, karma - oscar monzon, michel poivert, smith, une histoire mondiale des femmes photographes, agnes dahan / raphaëlle picquet, la ligne - alexandre guirkenger, printed in germany - christopher williams, new york 1954-55 - william klein.
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45:27
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VISION #24 — LEO D'ORIANO une voix assez grave, posée mais aussi quelques oscillations qui laissent transparaître une grande sensibilité et une émotivité assumée. notre invité du jour, léo d’oriano, est un jeune photographe à l’approche documentaire, guidé par une démarche lente et nourrie par des pratiques multiples : portraits, paysages, photo de rue, qu’elle soit prise sur le vif ou mise en scène. c’est avant tout l’émotion et l’histoire racontée aux spectateurs qui le guident et qui le font appuyer sur le déclencheur. nous avons le plaisir d’avoir passé une heure en sa compagnie pour ce podcast enregistré dans le 11ème arrondissement.
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57:05
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VISION #25 — BETTINA PITTALUGA la porte s’ouvre : béquilles en main, une jambe plâtrée, déjà criblée de dessins ou de mots en tout genre. bettina pittaluga sort d’un petit accident mais les yeux sont pétillants et le sourire, bien présent. dès les premières secondes, je peux deviner chez elle une spontanéité et une intégrité peu commune. la configuration est plutôt originale. allongée sur son lit, la jambe en question posée sur un coussin, je me place à côté d’elle, sur une chaise de bureau. l’entretien prend l’apparence d’un début de séance chez le psy. et si vision(s) était en quelque sorte une thérapie pour certaines et certaines photographes que je rencontre ? je me pose la question et je souris intérieurement. je mets mon casque, fais un test son, et l’entretien commence.
musiques utilisées dans le podcast
phone call
composée par daniel malet et benjamin benamou
nice boat
composée par daniel malet, benjamin benamou et tony lecorne
paroles de sabrina bellaouel, benjamin benamou et daniel malet
oh, we can fly !
composée par daniel malet, benjamin benamou et tony lecorne
paroles de benjamin benamou
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vincent dessaily, neïla czermak ichti, lisa signorini, mathieu rigouste, diadié diombana, chez francis, diamantino quintas, pro image service, boycott magazine, alexia fiasco, espace angela davis.
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44:24
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VISION #26 — CYRILLE WEINER une voix douce, posée, qui semble remplie de sagesse. cyrille weiner aime prendre son temps. principalement quand il réalise ses différents projets depuis le début des années 2000, mais aussi dans ses propos, souvent mûrement réfléchis. j’enregistre ce podcast dans son studio, en proche banlieue parisienne. en arrivant, j’aperçois en premier lieu plusieurs éléments : quelques tables, des écrans calibrés, signe d’un travail précis, et des étagères remplies de livres très graphiques. nous commençons l’enregistrement avec la description d’une photo tirée de jour de fêtes, un projet qui interroge la porosité entre le décor et le paysage et qui projette le spectateur dans une atmosphère où la limite entre réalité et fiction est troublée. un prologue intéressant pour comprendre son travail.
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VISION #27 — LAURA HENNO la première fois que je rencontre laura henno, c’est à l’occasion de la visite de presse de sa nouvelle exposition, fin 2021, intitulée radical devotion, à la galerie nathalie obadia. j’arrive l’un des premiers. je suis directement frappé par ces tirages de diverses formes, certains sont très grands, d’autres sont assemblés comme des polyptiques. et ces photographies, la plupart du temps mises en scène, dégagent une certaine tension, notamment par le regard souvent frontal des sujets. le temps semble s’être arrêté. l’artiste expose ici sa série encore en cours sur slab city, « la dernière ville libre des États-unis ».
je m'interroge sur le titre. une dévotion, c’est déjà un fort attachement et un geste radical. pourquoi y ajouter ce qualificatif ? et une dévotion à quoi ? À qui ? une dévotion, c’est un moment d’amour inconditionnel, presque une transe. on se livre, on donne de sa personne, de son intimité. on aime aussi de manière sincère, on vénère parfois un dieu ou une figure, qu’elle soit religieuse ou non. entre images fixes et en mouvement, laura henno s’attarde à montrer des personnes en lisière, à la marge, ou que l’on place à la marge. des vies invisibles en somme. des migrants comoriens, des adolescents fragiles, en passant par des mineurs isolés ou bien, plus récemment, par une communauté souvent « blessée », en autarcie. ces sujets photographiés par l’artiste vouent une dévotion certes, mais à une certaine liberté. au fait de vivre pleinement. ou de vivre tout simplement.
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walker evans, robert frank, dorothea lange, diane arbus, stephen shore, william eggleston, jeff wall, don delillo, jim harrison, russel banks, toni morrison, james baldwin, philip roth, Édouard glissant, patrick chamoiseau, john akomfrah, francis alÿs, steve mcqueen, mohamed bourouissa, wang bing, roberto minervini, peter watkins, gianfranco rosi, fsa
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47:15
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VISION #28 — REBEKKA DEUBNER « dans mes photos, c’est un peu un temps de mousson : il fait très lourd, très humide. il n’est pas nécessairement en train de pleuvoir, mais juste avant. c’est le japon, l’été, 90 pourcent d’humidité dans l’air. il fait moite, c’est un peu collant. la lumière et la température changent mais il y a quand même ce point commun. » c’est ainsi que rebekka deubner, mon invitée du jour, commence le podcast. « quel temps fait-il dans vos photographies ? » cette question, c’est fathia djarir, en préparant l’entretien de smith, qui l’a posée pour la première fois. depuis, j’aime bien l’incorporer dans certains podcasts, lorsque cela semble pertinent. j’ai devant moi une artiste sensible, encore jeune, et qui se pose beaucoup de questions. c’est aussi pour cela que l’exercice de l’entretien est intéressant. mettre des mots sur son travail. on prône toujours la prise de recul. et pourquoi pas l’inverse par moment ? l’artiste répond souvent à l’instinct, tout en conservant une fluidité déconcertante.
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un barrage contre le pacifique - marguerite duras, hiroshima mon amour - alain resnais, the banquet - nobuyoshi araki, neue welt - wolfgang tillmans, redheads - joel meyerowitz, pluie noire - shohei imamura.
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52:43
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VISION #29 — PATRICK WACK le podcast se lance sous fond de musique de propagande à la gloire de mao zedong. patrick wack, notre invité, nous décrit d’une voix calme et posée sa rencontre tout à fait singulière avec un pèlerin habillé en uniforme de garde rouge dans les montagnes du tibet. un ghetto-blaster autour du cou, il pose fièrement. on s’imagine nous aussi au milieu des montagnes, entendant cette mélodie et ce chant assonant. fermons les yeux et plongeons-nous dans le décor. nous vous souhaitons une très belle écoute.
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eric leleu, the long river - nadav kander, phantom shanghai - greg girard, chinese interiors - robert van der hilst, belt and road initiative, pierre vinclair.
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VISION #30 — NICOLA LO CALZO « nous sommes transfuges à notre classe de la même façon que les esclaves marrons l'étaient en échappant à l'esclavage et en devenant des hommes et des femmes libres, c'est-à-dire que c'est pour nous une nécessité absolue, et comme pour eux et pour elles, notre survie exige de contribuer de toutes nos forces à la destruction de la classe et cela ne peut s'accomplir que par la destruction de l'hétérosexualité comme système social basé sur l'oppression et l'appropriation des femmes par les hommes... ».
le 30ème sous notre format vision commence avec la lecture d’un extrait de la pensée straight de monica wittig. le ton est donné. j’ai rendez-vous dans le 12ème arrondissement avec nicola lo calzo, « photographe, artiste queer et enseignant-chercheur », comme l’indique sa biographie. l’appartement de nicola se situe dans l’un des derniers étages d’un grand immeuble, qui surplombe tout paris. une magnifique lumière douce entre dans la pièce du salon en cette matinée d’automne. une odeur de café se propage. comme tout italien qui se respecte, nicola fait lui aussi du très bon café. des yeux vifs, un débit de parole très rapide. il me présente tout d’abord ses différents livres, publiés principalement aux éditions kehrer et andré frère. ses propos m’intéressent et me captivent presque instantanément.
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l’opaque éclat du passé de l’esclavage - gaetano ciarcia, lucile combreau, la pensée straight - monique wittig, pier paolo pasolini, Édouard glissant, james baldwin, afropea – leonora miano, ivor miller.
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58:08
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VISION #31 — GRÉGOIRE ELOY pour ce podcast, j’ai rendez-vous en plein marais, dans le 3ème arrondissement de paris. grégoire eloy, gagnant du prix niepce 2021, m’accueille d’une voix douce et posée, un œil porté sur l’ouvrier qui termine les travaux dans la cour extérieure. nous prenons le temps de discuter. grégoire semble être un vrai passionné, au vu de la grande bibliothèque remplie de livres photos qui longe l’escalier. « Ça, c’est la rangée des livres scandinaves, là il y a les livres japonais. les français sont là. tiens, il manque un livre. » quel bonheur de se retrouver avec un photographe qui transmet un tel enthousiasme ! nous commençons l’enregistrement. sa fille, qui rentre de l’école, se place dans l’escalier « pour capter le wifi » et aussi sûrement, pour écouter son père. le chat familial, très craintif, fait des allers-retours à pas feutrés. une heure de discussion captivante.
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christophe agou, antoine passerat, new york 1954.55 - william klein, stanley greene, roy decarava, chaos - josef koudelka, michael ackerman, f93, stéphane sautour, marc boissonnade, etienne berthier (legos), simon gascoin, pierre rené (association moraine), frédérique gaillard, eugène trutat, alexandre schubnel, loïc labrousse, thomas ferrant.
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54:17
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EPISODE #13 - Comment photographier la présidentielle ? cas très rare dans vision(s) : dans ce podcast sous le format Épisode, nous évoquons une actualité chaude, l’élection présidentielle. À travers le prisme de la photographie, bien entendu. pour ce faire, j’ai le grand plaisir de m’entretenir avec agnès dherbeys et stéphane lagoutte, deux photographes membres de l’agence myop, spécialisée dans la photographie documentaire et le photo-reportage. rendez-vous à bastille dans notre petit studio d’enregistrement pour un échange qui, je l’espère, sera aussi intéressant pour moi que pour vous.
agnès dherbeys est née en corée du sud en 1976 et grandit en france. photographe au parcours empirique, elle fait des études en journalisme puis rencontre un photographe et s’installe en thaïlande. elle apprend sur le terrain et se retrouve très rapidement à couvrir une actualité chaude et, comme elle l’explique dans le podcast, « l’histoire qui se déroule sous ses yeux ». une bonne école pour la suite de sa carrière.
né en 1974, stéphane lagoutte fait des études en arts plastiques puis se lance dans une carrière de photographe, principalement d’actualité, couvrant des sujets de société. après quelques années, il revient à une photo plus plasticienne et documentaire, qui interroge le médium, en parallèle d’une carrière de photographe de presse.
les deux photographes ont couvert les élections présidentielles actuelles. c’était déjà le cas de stéphane, qui avait, en 2016, eu un parti pris photographique fort en couvrant les élections au flash, avec une lumière très directe, en réalisant des portraits qui font penser parfois à du bruce gilden. « mais avec moins cette volonté de faire ressortir la matière de manière excessive », selon lui. cela permettait au spectateur de voir de façon très crue les expressions du visage, parfois les défauts, les traces, la fatigue. agnès, quant à elle, s’intéresse aux détails, aux expressions, souvent des grimaces, avec une post-production et un format particulier, souvent vertical.
dans ce podcast, je pose plusieurs questions. en voici quelques-unes. comment photographier la présidentielle ? comment déclencher quand on travaille pour un organe de presse impliqué politiquement, que ce soit à gauche ou à droite ? la neutralité journalistique existe-elle encore ? comment être singulier et s’éloigner parfois de la photographie reportage « classique » ?
nous évoquons également, entre autres, la notion de temps en photographie de presse, le poids des images et leur partage, parfois à tort, sur les réseaux sociaux, le rapport au portrait officiel de campagne, un projet collectif appelé politique, paillettes sorti en 2017… excellente écoute.
politique paillettes est disponible dans son intégralité et gratuitement :
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51:24
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VISION #32 — MYRIAM BOULOS chaque année, l’agence magnum photos vote pour intégrer à sa prestigieuse liste de photographes de nouvelles recrues. la libanaise myriam boulos (ainsi que le français william keo) ont été sélectionnés comme nominés à l’issue de la 74e assemblée générale. c’est ainsi que j’ai découvert le travail de cette talentueuse photographe. rendez-vous à paris pour un entretien un peu plus court que d’habitude mais riche en contenu et en musique. l’habillage sonore est signé habibi funk, label de réédition basé à berlin, dédié à la musique du monde arabe. une petite voix timide mais affirmée, myriam boulos introduit son univers en nous décrivant une photo très simple mais touchante : une toute petite fleur jaune qui semble léviter à l’intérieur d’une main élégante, celle de sa grand-mère. bonne écoute.
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mona benjamin - róisín tapponi (shasha, habibi collective) - mona eltahawy - lee friedlander.
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30:40
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VISION #33 — ADRIEN VAUTIER en 2019, je me rends en normandie à l’occasion du prix bayeux, pour enregistrer un podcast sur la photographie de guerre avec edouard elias et sandra calligaro. À cette occasion, je rencontre adrien vautier, lui-même photoreporter. boule à z, de nombreux tatouages, un débit de parole élevé, toujours bien entouré, la plupart du temps de ses collègues photographes rencontrés sur le terrain. en discutant avec lui, je décèle tout de suite une grande sensibilité. on se retrouve finalement quelques années plus tard pour enregistrer ce podcast et parler de son fascinant parcours. le moins que l’on puisse dire, c’est que le photographe d’une trentaine d’années maîtrise l’art du storytelling, et c’est assez rare pour le souligner. le podcast est long dans sa durée mais s’écoute très facilement. on vous laisse plonger dans ce vision numéro 33 à votre rythme, bonne écoute.
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julien daniel - guillaume herbaut - manon boquen – rendez-vous photos - divergence images - marie-pierre subtil - revue 6 mois - edouard elias - sandra calligaro - rafael yaghobzadeh - morgane bona - veronika dorman - wilson fache - allan kaval.
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1:02:59
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VISION #34 — CHA GONZALEZ la première chose qui m’a frappé quand j’ai vu les photos de cha gonzalez, c’est la lumière. une maîtrise de la lumière, dans des lieux pourtant souvent très sombres, que je n’avais vue nulle part ailleurs. et puis vient l’aspect pictural. on pourrait croire que toutes ses photos ont été soigneusement composées et mises en scène : les mouvements, les gestes, les regards. pourtant, la plupart de ses images ont été prises sur le vif, à la manière d’un photographe de rue. cette pratique photographique qui a été son « premier amour » – après la peinture et le dessin. elle déclenche toujours au bon moment, celui qui nous fait ressentir en tant que spectateur des émotions profondes, parfois insoupçonnées. j’étais donc très content de pouvoir enregistrer ce podcast. entre deux reportages pour libération, le rendez-vous est donné à paris, dans le 11ème arrondissement. laissez-vous embarquer dans l’univers de cha gonzalez, accompagné par le son techno du producteur et dj, sina xx. excellente écoute !
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39:37
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VISION #35 — LOUIS CANADAS de loin, je le regarde parler. le crâne complètement rasé, une longue barbe touffue et un corps longiligne. il arbore un sourire franc. la première fois que je rencontre louis canadas, c’est lors de la signature de son nouveau livre tour, publié aux éditions secondes. je suis cependant avec attention le travail de ce photographe depuis quelques années. quand on parcourt son site ou son instagram, on a un aperçu de son intrigant travail. ce qui frappe en premier ? je ne pourrais pas dire. peut-être son username « supercomportement », les couleurs surnaturelles de ses photos, ses compositions, souvent penchées, complexes. tiens, michel drucker moulé en tenue de vélo. un peu plus bas, un marathon nudiste. on scrolle, on scrolle. encore plus bas, jean claude van damme, l’air nostalgique, avec une lumière dorée, très bling bling. louis canadas semble laisser court à son imagination débordante. le bon sens et les codes qui pourraient créer une « bonne photographie » semblent peu l’intéresser. Ça tombe bien, moi non plus. remplissez vos gourdes, enfilez un short, ça va être sportif. bonne écoute.
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un podcast réalisé par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par alexis chapuis et mis en musique par qoso. les titres utilisés sont : shame on you, nouvelle dawn, rue et do you respect wood.
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45:01
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VISION #36 — DENIS DAILLEUX c’est à l’agence de photographes vu’, au mois de septembre 2021, que je rencontre denis dailleux pour la première fois. je viens d’y commencer un stage, la photographie est nouvelle pour moi. et je ne le sais pas encore, mais je m’apprête à découvrir l’univers incroyablement tendre, subtil, atemporel, de ce photographe qui aime les gens et sublime les corps. lors de nos rendez-vous de travail à l’agence vu’, il me confie son histoire, ses voyages, ses doutes, et son rapport intime, quasi viscéral, à la photographie. il parle longuement, doucement, digresse souvent, et moi j’écris. une relation d’écoute et de bienveillance mutuelle se tisse progressivement. pour ce podcast, c’est à peu près le même exercice, devenu assez naturel entre nous. il me reçoit chez lui un soir de printemps, dans sa jolie maison de pierrefitte-sur-seine. timide et généreux, il y cultive les fleurs comme il photographie les gens : avec délicatesse, humilité et exigence.
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40:15
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VISION #37 — HARRY GRUYAERT si j’avais su au moment de la création de vision(s), en 2019, que j’inviterais un jour à mon micro harry gruyaert, membre de l’agence magnum, pionnier européen de la photographie couleur, je ne l’aurais jamais cru. et pourtant me voici face à lui, pour mon plus grand plaisir. « tu sais, je ne suis pas très verbal… », c’est l’une des premières phrases qu’il a prononcée après avoir passé la porte de son studio situé en plein marais, à paris.
au premier abord, harry semble un peu méfiant. ne connaissant pas l’univers du podcast, le faire participer n’a pas été une mince affaire. À 81 ans, le photographe belge ne fait pas confiance à tout le monde. je le comprends assez vite ; au bout du troisième ou quatrième rendez-vous, il commence déjà à se détendre. finalement, je reste avec lui un peu plus de quatre heures. il me montre son nouveau livre between worlds, publié chez exb, certains tirages accrochés au mur ou empilés sur la table, ses films appelés a sense of place, imaginés avec sa galerie fifty one. il m’accorde beaucoup de temps, un temps pourtant précieux pour ce photographe compulsif. en repartant, j’ai le sourire aux lèvres. je le vois passer à côté de moi à toute vitesse, en vélo. un instant suspendu.
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magnum photos
gallery 51
between worlds
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33:56
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VISION #38 — CLAUDINE DOURY quand claudine doury entre dans une pièce, tout va très vite. on est tout de suite entraîné dans un flot d'idées et de désirs qui fusent. la première fois que je la rencontre il y a un an à l'agence vu', c'est d'abord sa voix que j'entends, provenant du fond du couloir. une voix au débit rapide, qui s'emballe. enthousiaste, chaleureuse, nerveuse aussi. je suis immédiatement fascinée par l'énergie de cette femme, son excitation et son envie débordante de rencontrer des gens, de les photographier, de vivre. une femme et photographe qui a multiplié les voyages et les aventures en territoires inconnus, obsédée par l'ailleurs et aimant le défi, et dont on sent parfois une certaine agitation, une inquiétude. peut-être celle de ne pas pouvoir tout faire.
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un podcast réalisé par aliocha boi et écrit par lily lajeunesse, produit par noyau.studio, monté et mixé par alexis chapuis et mis en musique par matthias puech et son projet a geography of absence.
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52:33
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VISION #39 — CHARLES NEGRE « ces images sont des mensonges. quel crédit peut-on encore accorder au principe photographique qui veut qu’une image soit fidèle au réel ? notre perception balance entre l’impression de réalité, l’illusion et son interprétation. » voici le texte de description du projet de diplôme de charles negre, photographe de nature morte et de studio, réalisé il y a plus de 10 ans. une intrigante entrée en matière, qui résonne parfaitement avec les questions que je désire lui poser, et ce depuis longtemps.
le rendez-vous est donné au studiolo, une galerie et bureau partagé en plein quartier de belleville, à paris. j’arrive à bout de souffle, après avoir gravi à vélo les routes pentues du 20e. « je déménage, il n’y aura aucune photo sur place ». charles m’avait bien prévenu, le lieu est vide. un fort écho se fait entendre, les conditions ne sont pas idéales pour l’enregistrement d’un podcast. les cheveux mi-longs, gominés et plaqués à l’arrière, charles s’installe rapidement en face de moi, dans cet espace en transition. l’enregistrement peut commencer.
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un podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par black zone myth chant.
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site - vision(s) hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 16-11-2022 |
43:08
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VISION #40 — FRANÇOISE HUGUIER ce jour-là, l’ambiance était lourde. il faisait anormalement chaud pour un mois d’août et les nuages commençaient à devenir de plus en plus menaçants. après un assez long trajet de métro, je sors à l’arrêt mairie des lilas et un déluge s’abat sans véritable surprise sur moi. je me couvre tant bien que mal sous l’entrée d’un pmu douteux, un vieil homme me tient la jambe : « rien ne va plus en france, la politique, la météo, c’est bientôt la fin du monde, je vous le dis… » je suis coincé ici, le matériel pour enregistrer le podcast dans mon sac, sans parapluie, avec un pessimiste aguerri et de plus en plus de personnes venant s’agglutiner sous le portail. la pluie, déjà extrêmement forte, s’est depuis transformée en grêle. je commence à stresser, j’ai tout de même rendez-vous avec françoise huguier, l’une des plus grandes photographes françaises à ce jour.
après de longues minutes d’attente, françoise m’envoie finalement un taxi et j’arrive dans sa maison de romainville, complètement trempé, mais satisfait de pouvoir enfin la rencontrer. je comprends tout de suite que françoise huguier est un personnage. son accueil est direct, sans fioritures, c’est une passionnée. elle est enchantée de parler de sa vie faite de multiples rebondissements, incidents, voyages et rencontres. le début de l’entretien, entrecoupé de nombreuses bouffées de cigarettes, peut enfin démarrer. clic.
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43:31
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VISION #41 — YANN STOFER il y a ce mot japonais, « nagori », qui se traduit littéralement par le « reste des vagues », une sorte nostalgie de la séparation, et surtout la saison qui vient de nous quitter. c’est souvent ce que l’on ressent face aux derniers jours des vacances d’été. après un temps de pause, on s’apprête à reprendre le cours de nos vies, avec, pourtant, toujours cette envie d’être ailleurs, loin de la frénésie des villes et du temps qui passe, inexorablement.
la frénésie, l’agitation, je la ressens bien chez yann stofer, ancien batteur, désormais photographe, que je rencontre une soirée de fin d’été, dans le 11ème arrondissement, à paris. c’est julien magre - interviewé lors de la troisième saison du podcast - qui m’avait parlé de son fascinant travail. après une bière bien fraîche, yann, crâne rasé, tatouages répartis sur tout le corps, débit de parole bouillonnant, m’invite dans son petit bureau. il s’ensuit un entretien généreux, parfois décousu, à l’instar de son parcours de vie, mais drôlement intéressant et riche en informations et expériences.
le nouveau livre de yann stofer est disponible ici. vernissage de l'exposition vendredi 16 décembre 2022 à partir de 18 heures, 25 rue chanzy 75011 paris.
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43:11
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VISION #42 — WILLIAM KEO je rejoins william keo dans les bureaux et la galerie de l’agence magnum, rue léon frot, dans le 11ème arrondissement.. le photographe me propose rapidement d’en faire un tour. le lieu est malheureusement vide — j’enregistre le podcast en plein moment de creux, entre deux expositions, celle d’alex webb, the suffering of light, et deja view, une collaboration entre martin parr et le collectionneur de photos lee shulman. tout juste nominé aux côtés de myriam boulos en 2021, william navigue dans cet espace qui lui semble bien familier. « je passe mes journées ici, j’arrive tôt le matin et je repars tard le soir. je considère la photographie comme un travail à plein temps. »
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38:52
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VISION #43 — CAMILLE GHARBI le rendez-vous est donné chez moi, un samedi après-midi d’un mois d’octobre particulièrement gris, même pour paris. j’avais déjà vu et entendu camille gharbi quelques mois auparavant sous le ciel bien plus lumineux d’arles, lors d’une table ronde sur la dimension militante de l’édition photo à laquelle elle participait. À cette occasion, j’avais déjà pressenti une photographe à la personnalité et aux idées fortes, poussée au geste photographique par un engagement profond et sincère, mais assez pudique, voire timide, avec des fragilités qu’elle n’a pas peur de montrer.
je retrouve ces mêmes traits de caractère lors de notre rencontre pour le podcast. camille arrive un peu stressée et elle ne le cache pas ; elle est inquiète de ne pas réussir à tout exprimer, ou plutôt de ne pas réussir à l’exprimer de la meilleure façon. pourtant, dès qu’elle s’installe sur le canapé devant la grande baie vitrée et que sa silhouette se dessine devant nos yeux par effet du contre-jour, camille gharbi dégage une vraie force, celle d’une femme déterminée qui croit fermement à la puissance et à l’importance des images.
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un podcast réalisé et écrit par nando gizzi, produit par aliocha boi et noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par mondkopf et son projet spring stories.
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52:11
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VISION #44 — ÉMERIC LHUISSET après avoir grimpé en vélo l’une des routes les plus pentues de paris, j’arrive tout en haut du 20e arrondissement, dans l’atelier d’emeric lhuisset. dans cette pièce située au rez-de-chaussée, on retrouve entre autres de grands tirages, notamment les séries théâtre de guerre et l'autre rive, évoquées ensuite dans le podcast. on voit aussi plusieurs livres, un gilet pare-balles griffé du mot press, un casque de protection… on ne peut pas se tromper, emeric lhuisset travaille bien dans des pays en guerre. le regard alerte, quasi hypnotique, l’artiste prend le temps – à l’instar de ses nombreux projets engagés réalisés au long cours – de réaliser avec moi cet entretien de plus d’une heure.
🤝 ce podcast a été réalisé en partenariat avec mpb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.
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un podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut et akhira sano (avec son projet particle dialogue - observation and recording).
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45:34
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VISION #45 — CLÉMENT CHAPILLON | « En photographiant, je cherche à partir ailleurs » basé dans le sud de la france, clément chapillon, photographe documentaire que je suis depuis de nombreuses années, fait généralement une halte d’une semaine par mois à paris. il passe la plupart de son temps au carré bisson, espace situé au coeur de belleville, où il peut préparer dans les meilleures conditions ses prochaines expositions, livres et projets. je saisis l'occasion pour enregistrer ce podcast début février. l’oeil vif mais un peu fatigué, clément m’accueille généreusement. j’en ai aucun doute : c’est un orateur éloquent.
après une carrière de plus de 10 ans dans les métiers du digital et de la communication, clément chapillon est rattrapé par une forme de « nécessité » de photographier. fin 2015, il décide donc de tout quitter et de commencer une autre vie, celle qui le hantait depuis de nombreuses années. son travail explore les territoires, leurs habitants et les liens qui les unissent à travers un style personnel emprunté au « réalisme poétique ». ses récits, à la frontière entre le réel et l'imaginaire, s'inspirent de témoignages actuels ou d'écrits anciens pour documenter l'espace géographique et mental des lieux.
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nous avons la chance d'avoir deux partenaires pour ce podcast :
l'upp, l'union des photographes professionnels, organisation historique qui défend, représente et informe les photographes tout au long de l’année.
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un podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par pierre rousseau (et son très beau projet mode par défaut).
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58:05
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VISION #46 — SARAH BALHADÈRE|L'intime, la mémoire et l'importance de la lumière et des couleurs la peau lisse. le teint olive. méditerranéen presque. les pommettes tachetées. le regard camouflé. elle vous observe sans que vous ne vous en doutiez. tapis derrière sa curiosité. elle entend ce que vous ne dites pas. devine les mouvements que vous vous refusez. par pudeur. timidité. peut-être même par lâcheté. elle les voit pourtant. vos élans. elle les capture. sur un miroir. elle vous tend votre reflet. tel qu’il fut. l’instant d’avant. un clic. et le tour est joué. À tout jamais.
benjamin cazeaux-entremont, écrivain et co-fondateur de la résidence d’artiste la chapelle saint-antoine, a écrit ces quelques lignes pour dresser le portrait de notre invitée. photographe de l’intime, de la mémoire, jonglant avec la lumière (naturelle) et les couleurs, souvent très vives, poussées à leur paroxysme par le tirage argentique, le travail de sarah balhadère retenait notre attention depuis quelque temps déjà.
dans ce podcast, brillamment accompagné par la musique de broshuda, la photographe évoque son parcours et de nombreux sujets passionnants : son rapport singulier à la couleur et au tirage et les émotions et sensations qui en découlent, le lien très fort à la musique dans son travail et cette recherche de « l’état de flow », l’importance de la collaboration et de l’exercice de la résidence.
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un texte écrit par benjamin cazeaux-entremont, un podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par broshuda.
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40:59
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VISION #47 — VINCENT CATALA |Le rapport au temps et à l'espace installé au brésil depuis près de dix ans, vincent catala rentre peu en france, son pays natal. c’est l’achèvement récent du projet Íle de la saudade, qu’il mène là-bas depuis 2014, qui le fait revenir plus souvent ces derniers temps. en effet, le moment est venu pour le photographe de restituer ce travail immersif au long cours, et de lui faire traverser l’atlantique. un ensemble désormais conséquent, qui dresse un portrait étonnant du brésil, loin des représentations habituelles attachées à ce pays. c’est donc à l’occasion de son dernier passage à paris que j’ai eu le plaisir d’échanger longuement avec lui.
vincent a une voix posée, douce. il prend le temps de contextualiser son parcours et son travail. À l’oral comme derrière l’objectif, il analyse et plante minutieusement le décor. ce temps de l’observation et de la captation d’un environnement, puis de sa transcription sensible en image, il a appris à le prendre librement au brésil, territoire où le rapport au temps et à l’espace est particulier.
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un texte et podcast réalisé et écrit par lily lajeunesse, un podcast produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par nathan melja (unreleased).
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41:30
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VISION #48 — MATHIEU RICHER MAMOUSSE | « Il y a beaucoup de profondeur dans la beauté » une barbe de quelques jours, les cheveux mi-longs, le teint hâlé et le regard vif et alerte. j’ai découvert le travail de mathieu richer mamousse l’année dernière, à la fondation manuel rivera-ortiz à arles, lors de l’exposition collective dress code. À cette occasion, 40 artistes étaient invités pour évoquer les liens entre vêtement et identité. le vêtement, qui peut en effet être un instrument d’affranchissement, de revendication ou être porteur de désir mais qui peut aussi être codifié et vecteur de normes plus restrictives.
mathieu avait choisi de montrer un corpus de photographies réalisées durant des manifestations de foi religieuses dans différents pays, qu’il avait également publié dans son livre autoédité anima. plongé tout de suite dans son univers, j’ai été frappé par ses images, très colorées, contrastées - très esthétiques finalement. un esthétisme assumé par son auteur, qui s’en sert pour traiter ensuite en profondeur les différents sujets qui le passionnent.
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un texte et podcast réalisé, écrit et produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par limousine et le projet l'été suivant... (musiques : colombus, oiseau du matin et pluie), du label ekleroshock.
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46:01
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VISION #49 — GÉRALDINE LAY | Les interstices et les petits accidents de la vie ordinaire « les failles ordinaires » : un titre étonnant, celui d’une série photographique réalisée par géraldine lay, il y a quelques années. je m’arrête sur celui-ci car je le trouve très représentatif de son travail global. la photographe s’intéresse aux interstices, aux « petits accidents » de la vie ordinaire, aux failles, sans aucun doute.
son approche, qui s’éloigne complètement du photoreportage ou de la photographie documentaire, m’a tout de suite intéressé. je connaissais son travail depuis quelques années et j’ai saisi l’occasion de la sortie de son nouveau livre, far east, pour réaliser cet entretien.
de ses études à arles à son parcours en tant que productrice et éditrice chez actes sud, en passant par le développement de son regard photographique : géraldine lay nous livre ici un podcast passionnant. elle nous parle de la genèse et du contexte de ses différentes séries réalisées ces dernières années, qu’elle qualifierait de « coupures » ou de « temps de pause/pose ». la projet anecdote de motohiko hamase, un musicien japonais de jazz et de musique ambient, accompagne sa voix.
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un texte et podcast réalisé, écrit et produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par motohiko hamase et son projet anecdote, disponible ici.
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52:57
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VISION #50 — MARGUERITE BORNHAUSER | « J’ai envie de sortir la photographie de son cadre » j’avais déjà réalisé en 2020 un premier podcast avec marguerite bornhauser, sous le format « Épisode », aux côtés de julie vallon. son travail et son approche d’artiste plasticienne — utilisant principalement le médium photographique — me fascinaient déjà beaucoup. depuis, son travail a encore évolué.
marguerite joue toujours avec certaines couleurs et textures mais expérimente aussi la matière, les médiums. elle utilise par exemple la peinture sur verre, le microscope, le télescope ou même des photogrammes pour le grand palais. l'artiste déploie également une manière de faire vivre ses photographies, sous forme d’installations diverses, de sculptures, de collaborations avec d’autres artistes…
tout comme j’aime parcourir les pages de ce livre immuable, posé là depuis quelques années sur ma table de chevet, j’ai parfois envie de me replonger dans le travail d’artistes avec lesquels je me suis déjà entretenu. ce podcast a lieu dans son atelier, à montreuil, lors d’une journée ensoleillée. bonne écoute.
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44:53
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VISION #51 — DOLORÈS MARAT | « Quand je déclenche, je ressens une émotion intime, aussi vive qu’instinctive » rencontrer la photographe dolorès marat a été pour moi un véritable voyage. nous ne sommes restées ensemble que quelques heures, assises dans sa cuisine, et ce fut un moment d’une grande douceur. sa voix, son sourire. l’odeur des oranges posées sur la table. le poil de zoom, son chat, que je sentais se faufiler entre mes jambes. cette lumière dorée qui irradiait la pièce. un léger courant d’air qui passait par la fenêtre entrouverte. sa manière de raconter les histoires. résiliente, joyeuse, fragile.
en cet après-midi de mars, au commencement du printemps, le temps s’arrête. même le son du vieux coucou semble surgir d’une autre dimension. j’éprouve cette sensation que dolorès décrit au moment de déclencher l’appareil photo : une émotion intime, aussi vive qu’instinctive, que la photographie lui permet de cristalliser.
au fil de notre discussion, je comprends très vite la chance que j’ai de la rencontrer et d’écouter son histoire. et surtout, je mesure l’importance de faire entendre sa voix de femme et de photographe.
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56:44
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VISION #52 — CHARLES THIEFAINE | « Le photographe influence le sujet qu’il traite et l’image qu’il crée » charles thiefaine est un photographe que j'ai découvert récemment grâce à son livre auto-édité, tahrir — un travail sur un moment-clé de l’histoire irakienne, l’occupation de la place tahrir à bagdad par les manifestants, pendant de longs mois. dans ce projet et d’autres encore, il y a quelque chose qui me frappe : charles photographie principalement des lieux et des pays « sous tension », que l’on retrouve souvent à la une des journaux télévisés ou en couverture de quotidiens français, mais il ne va pas chercher clairement les images qui choquent ou qui font vendre.
pour tahrir, par exemple, charles thiefaine ne s’intéresse pas frontalement à la violence, pourtant bien présente, mais plutôt aux postures physiques ambivalentes qu’adoptent les jeunes irakiens face à celle-ci. nous avions déjà évoqué le sujet avec emeric lhuisset, il y a quelque temps : nous assistons aujourd’hui à une obsolescence de la photographie de guerre « traditionnelle » et des photographes comme charles, au regard documentaire et plasticien, participent à ce renouveau. le rendez-vous est donné chez moi, à paris. le jeune photographe prend son temps pour appuyer son propos. un podcast court mais néanmoins très intéressant. bonne écoute.
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32:32
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VISION #53 — JULIEN COQUENTIN | « Je me rends compte que chacune de mes séries se nourrit directement de ce que je suis en train de vivre » un photographe sur les traces du loup de l’aubrac. c’est le titre intrigant d’un article de m le magazine du monde dans lequel j’ai découvert le travail de julien coquentin. photographe depuis plusieurs années en parallèle de son travail d’infirmier, qu’il a aujourd’hui quitté, julien consacre sa photographie à des réalisations à mi-chemin entre le documentaire et une certaine forme d’intimité.
habitant dans l’aveyron et moi à paris, nos chemins se croisent finalement lors de la première semaine des rencontres d’arles. il est environ 15h, les cigales chantent à tue-tête et la chaleur bat son plein. je suis très heureux de rencontrer un homme humble et généreux. nous discutons pendant plus de deux heures de son parcours, de sa double vie, de ses différentes séries photographiques (tôt un dimanche matin, saisons noires, tropiques et la dernière, oreille coupée), de sa relation quasi-fusionnelle avec son éditeur david fourré et de ses différents livres… son timbre de voix, doux et posé, nous accompagne pas à pas. un podcast qui s’écoute comme un conte, au récit bien construit et touchant.
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1:10:31
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VISION #54 — NOLWENN BROD | La puissance des détails et des formes, la rencontre au centre de l'image c’est un samedi après-midi de début d’été. j’arpente une ruelle du 20e arrondissement où la photographe et réalisatrice nolwenn brod habite.
tout ici est particulièrement silencieux et calme, à l’image du temps suspendu que l’on retrouve dans ses séries. je me souviens de la délicatesse et de la pudeur du projet le temps de l’immaturité, que j’avais vu à la galerie du jour en 2021 ; du ton discret et de la sobriété presque religieuse de la série les hautes solitudes, exposée aux champs libres à rennes en 2023.
« obsédée par les signes », comme elle-même se définit, nolwenn brod tisse ses récits photographiques en suivant la puissance des détails et des formes, à la recherche d’un rythme qui place au centre la rencontre — ce qui se passe entre elle et l’autre. elle l’appelle « interstice ».
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VISION #55 — JONATHAN LLENSE | « J'aime triturer, façonner les éléments pour mieux arranger le réel » un bob bien ancré sur la tête, un short et une paire de converse colorée. il faisait chaud ce jour-là. quand je vois jonathan llense monter sa rue du 20ème arrondissement avec un grand sourire — quoiqu’un peu essoufflé — je comprends rapidement l’ironie et l'impression de fugacité qui émanent de ses photographies. j’ai découvert son travail il y a quelques années pendant photosaintgermain, où il présentait uncertain life & sure death à la galerie du crous. sorti d’ailleurs également en livre aux Éditions fp&cf, il présentait son ressenti à l’égard d’un pays qu’il ne connaissait pas du tout : l’inde. j’ai ici volontairement omis d’utiliser le mot « série » ou « projet », qu’il abhorre absolument. parlons plutôt d’un « regroupement d’images » ou de « moments ».
jonathan llense joue avec le quotidien et l’ordinaire et impose toujours un pas de côté. lors de ses différents voyages, par exemple en inde ou à tahiti (résultat d’un livre sorti en 2023 dans la collection de louis vuitton fashion eye), l’artiste joue avec les représentations et les clichés et les détournent à sa façon. ses photographies ne sont jamais littérales, elles titillent le spectateur et appellent au questionnement. conscient des codes de l’art contemporain et de la photographie dite « amateure », il utilise la plupart du temps un flash direct et écrasant. comme le dit patrick remy, directeur artistique de son nouveau livre, « ses images dressent le catalogue de ses obsessions (…) il aime triturer, façonner les éléments, pour mieux arranger le réel à l’envi ».
ce podcast, accompagné par l’habillage sonore du dernier projet de pierre rousseau, mémoire de forme, est, comme son travail, intriguant et sans concession.
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41:19
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VISION #56 — EDOUARD JACQUINET | Le rapport égoïste dans la création et la solitude en photographie edouard jacquinet fait partie de ces gens qui se posent énormément de questions. comme je suis dans le même cas, j’arrive à le comprendre très rapidement. au départ, sa sensibilité, son regard et la profondeur de ses séries m’interpellent tout de suite. son dernier projet, charly martins, l’histoire de sa rencontre avec un crooner singulier, que j’ai découvert sous la forme de livre à arles l’été dernier, me touche aussi beaucoup. j’avais envie d’en savoir plus. dans ce podcast, edouard creuse son parcours non linéaire, protéiforme. il évoque ses deux projets principaux, son envie presque viscérale de photographier, son rapport au temps… il traite aussi de sujets plus globaux, par exemple, son questionnement autour du rapport égoïste dans la création ou du lien qu’il tisse avec la solitude — thématique récurrente dans son travail. quand la chanson de charly martins, nous allons nous revoir, retentit au milieu du podcast, j’en ai des frissons. j’espère que ce podcast vous touchera aussi.🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 18-02-2024 |
43:25
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LIVE #1 — LA PHOTOGRAPHIE PLASTICIENNE pour vous inscrire, c'est ici : https://forms.gle/qdkljerbmukl1eph8après presque 5 ans de podcasts, nous avions envie de nouveaux défis. nous voulions organiser plusieurs événements pour se rencontrer et pour se réunir autour d’une passion commune : la photographie.on est désormais fiers de vous présenter les lives vision(s) !au programme :— une discussion d’environ une heure autour d’une thématique précise avec deux invité(e)s.— un endroit spécialement conçu pour échanger autour de l’édition photographique et une signature de livres en partenariat avec la librairie la comète.— un bar et restaurant pour pouvoir ensuite échanger et faire la fête.— et plein de belles surprises…le premier live qui aura le lieu le vendredi 29 mars dès 19h aura comme thématique la photographie plasticienne avec deux artistes invitées : laure thibergien et alice pallot. les lives sont gratuits mais l’inscription est obligatoire et les places sont très limitées.🤝 merci à nos partenaires : mpb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion, qui nous suit sur le podcast et sur cette nouvelle aventure.la comète, la librairie photographique de picto.quai de la photo, centre d’art flottant dédié à la photographie à paris où on auront lieu ces premiers lives.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 29-02-2024 |
02:38
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VISION #57 — YAN MORVAN | « Je fais des photographies qui racontent l’histoire du monde » en préparant l’entretien, yan morvan, photographe depuis plus de 50 ans, me glisse au téléphone qu’il s’intéresse à « la comédie humaine ». un concept intéressant vu son parcours. photojournaliste, artiste, enquêteur, écrivain..., yan n’aime pas qu’on le range dans une case, ça tombe bien. je comprends au fur et à mesure de l’entretien qu’il est un vrai passionné, collectionneur d’images et d’histoires.dans ce podcast riche en contenu et anecdotes, yan morvan évoque ses débuts à libération et ses premiers projets, notamment sur les blousons noirs à paris. il revient sur certains moments charnières de sa carrière : la photographie de lady di, la guerre au liban et la période newsweek, sa rencontre avec guy georges, sérial killer, autrefois indic pour la police. nous parlons de son rapport à la photographie, notamment de son intérêt pour la chambre photographique 20x25, utilisée pour la série au long cours champs de bataille.pendant toute sa vie de photographe, yan morvan s’est intéressé aux obsessionnels et aux personnes « à la marge ». il continue aujourd’hui en traitant le sujet du crack à paris, entre deux commandes de presse en ukraine ou en palestine. derrière son côté provoc, le photographe est finalement un grand sensible. je pense qu’on le comprend dans ce podcast. du moins, je l’espère.🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 03-03-2024 |
48:46
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VISION #58 — LOUIS LEPRON | Du journalisme à la photographie après avoir publié un podcast avec yan morvan, un photographe en activité depuis plus de 50 ans, j’ai voulu questionner louis lepron, journaliste et photographe récent. il ne s’agissait en aucun cas de les comparer mais il est intéressant, dans le fil chronologique des podcasts publiés, de constater, malgré une différence d’expérience notable, que les photographes se posent toujours autant de questions. certes, ce ne sont pas toujours les mêmes, mais la photographie, comme tout art, appelle au questionnement, interpelle et fait douter.louis est resté pendant plus de 10 ans au sein du même média, konbini, dans lequel il réalisait d’ailleurs déjà beaucoup de photos, la plupart du temps après les interviews. il y a un peu plus d’un an au moment où l'on enregistre ce podcast, il décide de tout quitter pour devenir indépendant et tenter sa chance dans la photographie, passion quasi viscérale depuis de nombreuses années. les questionnements et le parcours qui en découlent depuis sont très intéressants et peuvent toucher un grand nombre de personnes.🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 17-03-2024 |
1:05:15
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VISION #59 — MANON LANJOUÈRE | Le travail de l'imaginaire après le premier live autour de la thématique de la photographie plasticienne, j’avais envie de prolonger en podcast avec le travail très intéressant de manon lanjouère.plongé dans des espaces intimes, physiques, ou métaphysiques, le travail pluridisciplinaire de manon lanjouère interroge nos imaginaires et révèle un séduisant alliage de sciences et de poésie. ces deux disciplines disposées sur un même plan dégagent une inquiétante étrangeté plastiquement attractive. la recherche scientifique, dans les domaines de l’astronomie, de la météorologie ou encore de l’océanographie, est souvent le point de départ et la source de ses projets. en s’inspirant de la littérature et textes de vulgarisation scientifique et en empruntant les codes liés au monde scientifique tels que le systématisme protocolaire, les expériences, la collecte d’échantillons ou encore le matériel de laboratoire, bien qu’il ne s’agisse le plus souvent que de transpositions, de conversions ou de ré-interprétations, les productions de l’artiste nous plongent alors au centre d’événements naturels qui ne pourraient avoir lieu qu’en rêve. des phénomènes naturels qui bien qu’expliqués scientifiquement gardent pourtant sur nous un pouvoir de fascination important.derrière chaque histoire, la tentative de comprendre l’interaction entre le paysage et l’humain reste centrale. manon lanjouère est dans une constante interrogation sur notre rapport à la terre, au vivant, à l’univers et questionne la frontière entre artificiel et naturel à l’ère de l’anthropocène. 🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 01-04-2024 |
50:06
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VISION #60 — REMI BESSE | « Comment fabriquer une image qui n’existe pas encore dans l’imaginaire collectif ? » j’ai rendez-vous dans un studio photo du 18ème arrondissement, situé sur les hauteurs de montmartre. grand, cheveux bruns presque rasés, remi besse m’accueille avec un grand sourire. d’une voix calme, il me propose d’enregistrer le podcast dans l’une des pièces situées au fond du studio. son regard reste paradoxalement alerte et les yeux sont rivés en permanence sur son téléphone portable. il semble toujours attendre un appel, un message, un projet… remi me donne l’impression d’un passionné et d’un vrai boulimique de travail.réalisateur et photographe basé à paris, l’artiste signe depuis plusieurs années des images pour l’industrie de la mode et plusieurs figures majeures du champ musical. c’est d’ailleurs en regardant un clip pour idk et kaytranada — dans lequel des livreurs en vélo survolent les routes et les toits de paris — que je redécouvre récemment son travail. sa photographie est souvent mélangée à la peinture, qu’il découvre d’ailleurs très tôt lors de sa formation aux arts décoratifs de paris.dans ce podcast, nous parcourons le fil conducteur de son travail, ses premières influences (d’une fameuse pochette des strokes aux clips de jonathan glazer) et nous parlons de l’importance du collectif. remi nous décrit certaines photographies et rencontres importantes et évoque également sans tabou la « concurrence » dans son milieu.🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 15-04-2024 |
42:57
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[EN] VISION #61 — LUCIA BELL-EPSTEIN | The revival of food photography pour accéder à la version sous-titrée, cliquez ici.pour cet entretien, j’ai retrouvé lucia dans les locaux de l’agence belleville où je travaille, à deux pas du parc des buttes chaumont. c’était un samedi matin très ensoleillé et on a longuement discuté, libres de nous éterniser dans ces bureaux vides. j’ai été particulièrement frappée par la curiosité insatiable de lucia, ses inspirations et intérêts multiples, son appétence pour tout ce qui l'entoure. chacune de ses réponses soulevait dans ma tête une nouvelle question, nous faisant rebondir d’un sujet et d’une idée à l’autre très rapidement. au point de délaisser assez vite - j’avoue - la liste des questions que je m’étais imprimée. sans doute aussi parce que c’était la première fois que j'interviewais une artiste de mon âge et que j’étais particulièrement curieuse de comprendre son rapport à ce monde dans lequel notre génération vit, évolue, s’engage, crée… et que la photographie, cet art du détail qui permet de transmettre un regard personnel, est une matière particulièrement riche quand il s'agit d’interroger et d'interpréter ce monde justement. même quand elle montre des choses « simples », du quotidien. des couverts et une assiette qui traînent à la fin d’un repas, des jambes croisées sous une table, le geste d’une première bouchée…_[en] for this interview, i met lucia at the belleville agency where i work, a stone's throw from the buttes chaumont park in the 19th arrondissement. it was a sunny saturday morning and we had a long chat, happily lingering in these empty offices. i was particularly struck by lucia's insatiable curiosity, her many inspirations and interests, and her appetite for everything that surrounds her. each of her answers raised a new question in my head, and we bounced from one subject to another very quickly. in fact, i must admit that i quickly abandoned the list of questions i'd printed out for myself. probably also because it was my first interview with an artist of my age and i was particularly curious to understand her views on the world in which our generation lives, evolves, commits and creates… and because photography, with its eye for detail and its ability to convey a personal vision, is a particularly rich medium when it comes to questioning and interpreting this very world. even when it shows 'simple', everyday things. cutlery and a plate lying around at the end of a meal, legs crossed under a table, the gesture of a first bite...🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par lily lajeunesse, produit par aliocha boi/ noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 29-04-2024 |
59:04
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VISION(S) FÊTE SES 5 ANS ! pour vous inscrire, c'est ici : https://www.visions.photo/live-2vision(s) fête ses 5 ans le 25 mai ! au programme :
— live #2 : une discussion d’environ une heure autour des nouveaux enjeux de la photographie documentaire avec william keo et et mathias benguigui.
— un endroit spécialement conçu pour échanger autour de l’édition photographique et une signature de livres en partenariat avec la librairie la comète.
— un bar et restaurant pour pouvoir ensuite échanger.— un dj set de 22h à minuit avec neil bopperson pour danser !
les lives sont gratuits mais l’inscription est obligatoire et les places sont très limitées. dès 21h, c'est entrée libre pour tout le monde ! 🤝 merci à nos partenaires : mpb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion, qui nous suit sur le podcast et sur cette nouvelle aventure.la comète, la librairie photographique de picto.quai de la photo, centre d’art flottant dédié à la photographie à paris où on auront lieu ces premiers lives.hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 10-05-2024 |
02:05
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VISION #62 — PAUL ROUSTEAU | « Je suis un punk romantique » « j’aime bien dire que je suis un punk romantique ». romantique pour le choix des couleurs et des sujets : photographies de paysage, d’enfants, de fleurs… punk pour le côté expérimental : les flous, les déformations, les accidents. paul rousteau m’accueille un jour de pluie dans son atelier à poush, un lieu qui rassemble de nombreux artistes à aubervilliers. au moment où on enregistre le podcast, paul prépare une exposition dans la galerie parisienne romero paprocki. il reprend la peinture, son premier amour, en mélangeant les médiums et les expérimentations.le podcast dure environ une heure et l'artiste me parle notamment de son éducation “à la marge”, dans l’école alternative steiner-waldorf, accusée de nombreuses fois de dérives sectaires. pourtant, c’est selon lui ce qui forme aujourd’hui son œil. puis, il y a la découverte des peintres impressionnistes, très présents et ancrés dans son travail. il découvre la photographie dans un dictionnaire des maladies car sa mère est infirmière. « le musée des horreurs », affirme-t-il. les sujets traités dans l’entretien sont variés : son rapport au nu, aux couleurs, son utilisation de filtres et de différents accessoires, l’importance des médiums et de la retouche… il évoque ses différents divers projets, notamment eden, visions of joy ou le plus récent seascapes.enfin, nous échangeons autour de sa commande pour roland garros et de son utilisation quelque peu polémique de l’ia. c’est l’occasion de parler de ce sujet, qui inquiète de plus en plus une majorité des photographes. ce qui ne semble pas être le cas de paul. un échange généreux et intéressant, rythmé en arrière-plan par les coups de pinceaux frénétiques d’un autre artiste partageant l’atelier.🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 15-05-2024 |
45:44
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VISION #63 — CÉLINE CLANET | Une photographie documentaire immersive je tombe sur le travail de céline clanet l’été dernier, à arles. dans l’une des nombreuses librairies des rencontres, le gros livre de sa série ground noise, présentée en même temps à croisière, attire tout de suite mon attention. avec sa couverture soignée et étrange, son titre énigmatique appelle à une émotion synesthésique, l’idée évocatrice d’un son pour décrire ses photos. difficile de résister à la tentation d’ouvrir le livre, puis de courir voir l’exposition. devant les images, je me sens transporté dans un univers à la fois fascinant et dérangeant, où les registres microscopiques et cosmiques se rejoignent dans un noir et blanc intense qui scelle des sensations secrètes, presque mystiques. intrigué par une telle approche où le documentaire, l’expérimental et le poétique cohabitent, je commence à m’intéresser à ses autres projets. je découvre ainsi ses longues années d’immersion en laponie et la rencontre avec le peuple sámi (máze, kola, pasvik). puis, ses travaux de commande, toujours sur le fil d’une recherche personnelle et d’une exploration du lointain, du secret, du caché, ou de l’inconnu (accès réservé, les chapieux…). enfin, les îlots farouches, le projet avec lequel céline participe à la grande commande nationale du ministère de la culture et de la bnf, radioscopie de la france, qui affirme une fois de plus son intérêt pour des sujets et des histoires liées à la nature, avec une sensibilité véritablement écologique, presque militante.céline clanet reviendra dans cet épisode de vision(s) sur l’ensemble de son parcours, de ses recherches et ses explorations, sur les raisons profondes de ses choix, sur ses intuitions, ses questionnements, ses doutes… porté par sa voix douce et ferme, nous découvrons une photographe généreuse et bienveillante, dotée d’une extrême lucidité sur le métier de photographe et d’une grande maturité intellectuelle, qui ne cesse de s’interroger sur les méthodes et le sens même de sa démarche.dans le texte qui accompagne le livre de sa série kola, la photographe écrit s’être immergée dans l’histoire et le paysage qu’elle souhaitait raconter « comme on enfonce un pied dans une neige dont l’épaisseur reste inconnue ». en effet, cette formule est très évocatrice de la conception qu’a l’artiste de la photographie en général : une photographie comme une aventure, fondée avant tout sur le sentiment d’excitation et sur le plaisir tout personnel de la découverte. pour elle, cela semble être un moyen de vivre des expériences uniques, un prétexte pour explorer des espaces singuliers, trouver des refuges silencieux dans le chaos du monde et étancher une certaine soif d’absolu. et en même temps une idée de la photographie qui contient aussi toute la dimension du risque : quand le pied va-t-il toucher le sol sous la neige, et que va-t-il trouver au fond ? le dialogue avec céline clanet est une occasion pour se confronter à ce vertige.🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par par nando gizzi, produit par aliocha boi/noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 29-05-2024 |
53:09
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[EN] VISION #64 — CÉCILE SMETANA | « The most interesting photographs are the ones that question how it is to be human » j’ai eu le grand plaisir de découvrir le travail de cécile smetana, photographe documentaire franco-danoise, à l’occasion de cet entretien. en faisant mes recherches, j’apprends qu’elle débute comme photojournaliste dans des zones de conflits et de crises, principalement en afrique centrale, mais qu’elle s’est éloignée du photoreportage depuis plusieurs années, partageant aujourd’hui son travail entre projets personnels et commandes commerciales. cette rupture avec une certaine tradition du photojournalisme s’est imposée à cécile comme une nécessité pour trouver son identité de photographe. ne souhaitant plus documenter ces territoires à travers le prisme de la violence ou de la misère, elle envisage aujourd’hui son écriture documentaire du point de vue de la subjectivité et de l’intime. dans ses projets personnels, qu’elle continue de réaliser auprès de communautés africaines, en afrique centrale et dans d’autres régions du monde, la photographe cherche à transmettre les histoires individuelles des personnes qu’elle rencontre sur place et avec qui elle noue une relation.
en parcourant son travail, je suis effectivement frappée par la douceur et l’intimité qui en émanent. ses images, majoritairement des portraits, sont calmes, empreintes d’une intemporalité presque magique. les personnes qu’elle photographie irradient de lumière et apparaissent souvent en présence d’éléments naturels et de paysages évanescents, comme dans un rêve. on sent une proximité et un dialogue avec les sujets, qui laissent s’exprimer la subjectivité dans la présence et le regard. pour lire le texte en entier : https://www.visions.photo/podcasts/cecile-smetana_[en] i had the great pleasure to discover the work of cécile smetana, a french-danish documentary photographer, on the occasion of this interview. during my research, i learnt that she began her career as a photojournalist in conflict and crisis zones, mainly in central africa, but that she moved away from photojournalism several years ago and now shares her work between personal projects and commercial commissions.cécile felt that this break with a certain tradition of photojournalism was necessary to find her own identity as a photographer. no longer wishing to document these territories through the lens of violence or misery, she now envisages her documentary approach from a subjective and intimate point of view. in her personal projects, which she continues to carry out among african communities, in central africa and in other regions of the world, the photographer seeks to convey the individual stories of the people she meets locally and with whom she develops a relationship. looking through her work, i was struck by the gentleness and the intimacy emanating from it. her images, mostly portraits, are calm and filled with an almost magical timelessness. the people in her photographs glow with light and often appear in the presence of natural elements and evanescent and dreamlike landscapes. her photographs convey an intimate dialogue with their subjects, allowing them to express their individuality freely, both through their presence and eyes. to read the full text : https://www.visions.photo/podcasts/cecile-smetana-en🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par lily lajeunesse, produit par aliocha boi/noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 12-06-2024 |
45:30
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VISION #65 — JONATHAN BERTIN | Le parcours d’un passionné, d’internet au livre photo il y a un mot qui me vient immédiatement pour décrire jonathan bertin : passionné. de ses premiers pas en photographie, au téléphone, où il capture de manière compulsive des scènes du quotidien, il en vient aujourd’hui, avec son dernier livre sorti chez four eyes editions, à se consacrer pendant plus d’un an de manière viscérale à un courant artistique bien connu : l'impressionnisme. quand on s’intéresse à la photographie et à la culture photographique, on peut difficilement passer à côté du travail de jonathan, que cela soit sur ses différents réseaux (instagram, youtube, twitch) ou désormais en librairie et dans les salles d’exposition. oui, jonathan est un photographe qui vient de l’univers instagram et oui, l’influence a eu et a encore une grande place dans son quotidien. il l’assume : il faut savoir raconter ses images. quand on regarde de plus près, comme je l’ai fait ces dernières années, on ne peut pas le résumer à cela. jonathan est un obsessionnel et un rêveur, deux qualités souvent présentes chez un artiste. dans ce podcast, jonathan nous emmène dans son univers, soulignant l'importance des couleurs dans sa pratique. ayant grandi en normandie, il a rapidement été influencé par son environnement familial riche en créativité, sans pour autant avoir reçu une éducation centrée sur la culture ou l’histoire de l’art. il partage également son expérience des voyages, soulignant évoquant combien explorer de nouveaux environnements nourrit son inspiration et enrichit sa vision artistique. la covid-19 a été une période marquante pour lui, le forçant à redécouvrir la beauté de son quotidien et à ajuster sa méthode de création et d'inspiration. le podcast aborde également l'impact des réseaux sociaux sur sa carrière son parcours, un outil qui a façonné ses débuts et lui a permis de partager sa passion avec une large audience. jonathan évoque ses influences, notamment le photographe ernst haas ou plus récemment jack davison, et explique comment ces inspirations ont enrichi sa pratique. il décrit son projet récent impressionism, qui vise à capturer de manière innovante en photographie le mouvement, la lumière et les couleurs. jonathan termine en partageant ses réflexions sur l'importance de rester curieux, d'expérimenter sans cesse et de voir le monde avec un regard toujours renouvelé. un podcast passionnant. 🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 26-06-2024 |
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VISION #66 — EMMA LE DOYEN | « J'ai un rapport très primaire à l'idée de la sauvegarde : si je capture, je sauve » j’ai toujours trouvé les photographies d’emma le doyen intrigantes, accessibles et esthétiques à la fois. c’est ainsi que la photographe définit aussi ses images : elle recherche la beauté dans le quotidien, les choses à la fois simples et “pudiques”. dans ce podcast, je la trouve spontanée, surprenante, touchante et drôle. on découvre sa grande passion pour les définitions, son histoire de vie — de son enfance immergée dans un milieu artistique (et non intellectuel, selon elle) à un parcours scolaire chaotique — qui finalement la dirige vers ce qu’elle aime par-dessus tout : créer, que cela soit au départ en dessinant qu’en photographiant. d’ailleurs, l’artiste évoque l’une de ses premières expériences en photographie de nuit avec ses amies ainsi que son amour pour la photographie argentique, qu’elle découvre d’abord en noir et blanc puis en couleur.emma nous entraîne également dans ses projets personnels, ses obsessions et ses réflexions sur la mémoire, le temps et l'authenticité de ses souvenirs capturés en images. durant toutes ces années, elle continue de développer et nourrir un travail personnel qui se concentre principalement sur des projets au long cours où le temps est en effet essentiel. on pense au livre hécatombetv, où elle photographie pendant près de 10 ans toutes les télévisions cathodiques abandonnées dans la rue. il y a aussi son projet de cœur, marcelle, sur sa grand-mère, qu’elle documente pendant près de 11 ans.tous les projets photographiques personnels en cours d’emma sont souvent empreints d’une forme de mélancolie douce, comme si les reliques pouvaient devenir remèdes. dis moi au revoir, son premier projet auto-édité paraîtra courant octobre 2024. c’est le récit poétique et métaphorique de la vie d’un sentiment amoureux. et c’est aussi dans cette dynamique qu’elle reprend un travail plastique et ajoute le dessin à sa pratique quotidienne. au début, je parlais de photographies “esthétiques” pour décrire le travail de l’artiste. dans le podcast, elle nous rappelle l’une de ses définitions : l'esthétique (ou théorie des arts libéraux, gnoséologie inférieure, art de la beauté du penser, art de l'analogon de la raison) est la science de la connaissance sensible. 🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 17-07-2024 |
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VISION #67 — CHARLOTTE ABRAMOW | « J'aime mettre en lumière des sujets importants avec une touche d'humour ou un décalage poétique » comme beaucoup, j’ai découvert le travail de charlotte abramow avec son projet maurice, tristesse et rigolade, une série photographique touchante dédiée à son père, victime à ce moment-là d’un cancer et d’un coma. le projet est en grande partie mis en scène et pourtant, je n’ai rarement été aussi touché par certaines images. cela se joue sur des détails : un sourire, un regard, une main posée délicatement sur le visage, un nez qui dépasse de la couette du lit. c’est un projet qui change le regard sur la maladie et qui fait du bien. une façon de faire face, de la douleur à la résilience artistique. de ce fait, je n’étais pas très surpris, en rencontrant charlotte, de retrouver la même part d’humanité, de sensibilité et d’humour chez elle.dans cet épisode, la photographe et vidéaste belge commence par nous raconter ses premiers souvenirs liés à la photographie, influencée par sa mère qui capturait des moments familiaux avec un appareil argentique nikon. À 13 ans, charlotte découvre la photographie de manière autodidacte, capturant des images simples sur son skyblog. c'est en découvrant les œuvres de paolo roversi qu'elle ressent un véritable électrochoc artistique, qui la pousse à explorer plus profondément ce médium. son parcours la mène à l'école des gobelins à paris, où elle affine ses compétences techniques et développe son style singulier.charlotte nous parle également de ses collaborations avec la chanteuse angèle, des premières images jusqu'à la réalisation de clips. charlotte explique comment elle a abordé la vidéo, un médium nouveau pour elle, en s'inspirant de sa manière de photographier. cette transition vers la vidéo a élargi son champ d'expression artistique, lui permettant de raconter des histoires de manière encore plus immersive.enfin, l’artiste aborde des sujets plus larges tels que l'importance de la couleur dans son travail, son rapport au corps et à la féminité, ainsi que son engagement pour une représentation diversifiée et inclusive. elle évoque également ses projets éducatifs, comme le manuel sex education avec netflix, qui visent à transmettre des notions essentielles de respect et de consentement à travers l'image.cet épisode est une plongée captivante dans le parcours et les inspirations de charlotte, une artiste qui photographie avec le cœur et qui transforme la réalité en poésie visuelle.🤝 partenairempb, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 créditsun podcast réalisé et écrit par aliocha boi, produit par noyau.studio, monté et mixé par virgile loiseau et mis en musique par charlie janiaut.✨ liens instagram - vision(s) site - vision(s)hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 14-08-2024 |
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E01 — Aurélie Lanoiselée par Léna Ghar la romancière léna ghar a rencontré aurélie lanoiselée, brodeuse et lauréate du prix liliane bettencourt dans la catégorie « talents d’exception » en 2009. formée à l’École supérieure des arts appliqués duperré à paris, aurélie lanoiselée oriente ses recherches vers la broderie haute couture. ses expérimentations, qui bouleversent les codes de la broderie traditionnelle par l’utilisation de matériaux modestes combinés à des matériaux précieux, ont inspiré christian lacroix et christophe josse, et mené à différentes collaborations avec les maisons carven, givenchy et dior.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 29-08-2024 |
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E02 — Fanny Boucher par Philippe Bordas le photographe et écrivain philippe bordas a rencontré le maître d’art fanny boucher, héliograveuse de renom spécialisée en gravure taille-douce et fondatrice de l’atelier héliog. elle est également lauréate du prix liliane bettencourt, catégorie « talents d’exception » (2020). suite à son diplôme de l’École supérieure des arts et industries graphiques, fanny boucher fonde en 2000 l’atelier héliog, dédié aux techniques de la gravure taille-douce et plus particulièrement l’héliogravure au grain, alors en passe de disparaître. ayant acquis depuis le prestigieux titre de maître d’art, elle diffuse et transmet ce précieux savoir-faire à l’international.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 05-09-2024 |
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E03 — Kristin McKirdy par Catherine Cusset la romancière catherine cusset a rencontré la céramiste kristin mckirdy, lauréate du prix liliane bettencourt dans la catégorie « talents d’exception » en 2009. diplômée de ucla, kristin mckirdy développe une démarche d’artiste plasticienne centrée sur l’art de la céramique. avec un goût prononcé pour les formes archaïques ou anthropomorphiques et le polissage à la pierre ou au métal, ces techniques se retrouvent souvent dans ses sculptures. elle est à ce jour une figure emblématique de la céramique contemporaine.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 12-09-2024 |
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E04 — Nicolas Marischael par Franck Courtès le romancier franck courtès a rencontré nicolas marischael, orfèvre d’exception et lauréat de la catégorie « dialogues » en 2015 du prix de l’intelligence de la main.issu d’une famille d’orfèvres depuis trois générations, nicolas marischael se lance dans la création contemporaine en 2001. il déménage l’atelier historique en 2012 et s’installe au viaduc des arts dans le xiie arrondissement. il commence alors à collaborer avec des designers dans l’objectif d’aller plus loin dans la création. il milite pour une vision plus moderne de son métier en le sortant de son univers classique, par l’ajout notamment de nouvelles technologies.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 19-09-2024 |
13:37
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E05 — François-Xavier Richard par Nolwenn Le Blevennec la journaliste et romancière nolwenn le blevennec a rencontré françois-xavier richard, ennoblisseur de papiers et créateur de l’atelier d’offard et lauréat du prix liliane bettencourt pour l’intelligence de la main dans la catégorie « talents d’exception » en 2009.diplômé de l’École des beaux-arts d’angers en 1994, françois-xavier richard est engagé en 1997 par la maison mauny, l’une des dernières manufactures de papier peint à la planche, il crée deux ans plus tard l’atelier d’offard et se spécialise dans la réalisation de papiers peints sur mesure, contribuant au renouveau d’un artisanat d’art oublié depuis le milieu du xxe siècle.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 26-09-2024 |
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VISION(S) PRÉSENTE Des ailes aux talents E06 — Nelly Saunier par François-Henri Désérable le romancier françois-henri désérable a rencontré le maître d’art nelly saunier, plumassière et lauréate du prix liliane bettencourt dans la catégorie « talents d’exception » en 2009.formée à l’ensaama olivier de serres, nelly saunier crée maintenant des œuvres originales et met son talent au service de designers, costumiers, décorateurs et de grands couturiers. en parallèle de son travail d’atelier, elle est engagée dans le devoir de transmission qui incombe aux maîtres d’art et transmet son savoir-faire de plumassière aux jeunes générations depuis vingt ans.vision(s) est en pause ! avant de commencer la nouvelle saison, on m’a offert la possibilité de partager un contenu qui pourrait vous intéresser ! ce sont 8 épisodes tirés la nouvelle saison du podcast « des ailes aux talents », qui met à l’honneur neuf lauréats du prix liliane bettencourt. chaque épisode de ce podcast est le fruit d’une rencontre entre un talent et une plume afin de mettre en lumière l’artisanat d’art. je suis curieux d’avoir vos retours. on se retrouve très rapidement en octobre. merci et bonne écoute ! hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. 04-10-2024 |
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