West Side Story, Robert Wise Et Jerome Robbins, 1961


du rythme, du swing éternel, un film musical, une référence absolue : cʹest west side story de robert wise et jerome robbins, sorti en 1961. un film incroyable qui a marqué des générations de spectateurs, même, et surtout ceux qui nʹapprécient pas les comédies musicales. une musique qui vous enveloppe et ne vous lâche plus. des chorégraphies qui, en leur temps, révolutionnent le genre. une histoire sur fond de roméo et juliette dans le new york des années 60. une guerre des gangs en mode musical sur les notes enlevées de leonard bernstein. le film est dʹabord un succès de broadway. son adaptation cinématographique ne passe pas inaperçue. a lʹécran, nathalie wood, richard beymer, george chakiris, russ tamblyn et rita moreno jouent, dansent et chantent magnifiquement. west side story remporte 10 oscars en 1962. nous avons plein de choses à vous raconter. ne tardons pas, entre les jets et les sharks, les montaigu et les capulet du film, il vous faut à présent choisir votre camp. references west side story, making of a classic. https://www.youtube.com/watch?v=3xaozdvggrm http://www.westsidestory.com/ une leçon de musique par bernstein http://www.youtube.com/watch?v=14vhzlcsut0

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RTS - Radio Télévision Suisse

RTS - Radio Télévision Suisse : Travelling, un déplacement de caméra pour tout connaître de l'histoire du cinéma! Une émission de Catherine Fattebert. Fichiers audio disponibles durant 30 jour(s) après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement. Voir plus

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Shining (The Shining), Stanley Kubrick, 1980
sʹil est un film emblématique du 7e art, cʹest celui-ci ! shining, de stanley kubrick sorti en 1980. particulier, il inscrit lʹhorreur au rang dʹart. cʹest un film qui fait trembler des générations de spectateurs et de spectatrices et craindre à jamais les séjours en montagne. shining, cʹest tout simplement culte ! le film éclaire non seulement lʹœuvre du romancier stephen king…oui on dit steven king et pas stephen king… et ajoute un chef-dʹœuvre de plus au réalisateur stanley kubrick, tout en propulsant jack nicholson dans le royaume des superstars. son cri à glacer le sang, une hache à la main, hereʹs johnny, est un des moments les plus mémorables de lʹhistoire du cinéma. a lʹécran, on vous lʹa dit, jack nicholson, mais aussi shelley duvall et danny lloyd pour incarner les personnages de ce thriller pour le moins malaisant dans cet hôtel accroché aux nuages, qui sʹappelle lʹoverlook. comme à son habitude, stanley kubrick travaille sur des thèmes qui lui sont chers : lʹenfermement, la folie, la désintégration de la famille. a travers de nombreuses métaphores stylistiques, il sʹempare dʹun récit de fantômes et livre, grâce à lʹadaptation de la romancière diane johnson, un récit si touffu quʹil alimente tous les fantasmes possibles. quant à lʹauteur du roman, stephen king, il nʹest pas très content de voir ce quʹa fait kubrick de son histoire. mais on vous racontera tout ça. quand le film sort, il est plutôt mal reçu par le public qui le boude, mais cʹest pour mieux sʹinscrire dans la légende du cinéma. shining est aujourdʹhui considéré comme un classique que toutes et tous devraient avoir vu. references making the shining, documentaire de vivian kubrick http://www.dailymotion.com/video/x5cohe_making-the-shining-part-1_webcam http://www.dailymotion.com/video/x5cp0w_making-the-shining-part-2_webcam saada nicolas, stanley kubrick, the shining, une histoire de famille : entretien avec diane johnson, scénariste, cahiers du cinéma no 534 ciment michel, kubrick, calmann-lévy, paris, 2004 king stephen, sur lʹécriture, mémoires dʹun métier giuliani pierre, stanley kubrick, rivages/cinéma, 1990 forestier, françois, lʹodyssée kubrick, in le nouveau cinéma n1, octobre 1999 ciment, michel, kubrick, calmann-lévy, 1980 kagan, norman, le cinéma selon stanley kubrick, ramsay poche cinéma, 1987 lorrain françois-guillaume, le seigneur du château, in le point, 10 septembre 1999 molina foix vincente, entretien avec stanley kubrick, cahiers du cinéma, janvier 1981, no 319 stephen king's honest opinion about "the shining" film | letterman, 18.08.1980 https://www.youtube.com/watch?v=u8wxjiecmd4
17-11-2024
00:56:21
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Will Hunting (Good Will Hunting), Gus Van Sant, 1997
will hunting, good will hunting en anglais, est un film américain de gus van sant sorti en 1997. lʹhistoire dʹun jeune balayeur qui travaille au mit et qui sʹappelle will hunting. orphelin, agressif, passant ses soirées à boire des bières et à assister à des matchs de baseball avec ses copains, il se révèle être en fait un surdoué, un véritable génie des mathématiques. quand son talent est découvert, cʹest aussi le moment où il se fait arrêter pour voies de fait sur un policier. il obtient sa libération à deux conditions : il devra suivre des cours particuliers avec le professeur de mathématiques qui se porte garant et suivre une psychothérapie. cʹest en travaillant avec un psy issu des mêmes quartiers populaires que lui, que le jeune homme va trouver sa voie, sa vie et développer une formidable amitié pour son psy. véritable film de rédemption, un voyage intérieur au cœur des mathématique, de la marginalité, de la construction de soi, de la raison et de la déraison, ce parcours initiatique met en scène matt damon et ben affleck qui en ont écrit le scénario. une sorte de pari réussi sur lʹavenir pour les deux acteurs qui se sont dit un jour que sʹils voulaient des rôles intéressants, ils devaient les écrire eux-mêmes. le scénario intéresse pas mal de maisons de productions, mais il faut du temps pour quʹil atterrisse entre les mains du réalisateur de my private idaho, gus van sant, qui sʹentoure dʹun casting grandiose, stellan skarsgård, minnie driver et robin williams, pour mener le projet à bien. film mélodramatique complètement assumé, le film est plus intéressant quʹil nʹy paraît. gus van sant vient du cinéma indépendant. il glisse à travers ses cadrages le portrait des gens en marge, des laissés pour compte, et propose un film qui a de véritables qualités de cœur. et le public ne sʹy trompe pas. a sa sortie, will hunting plait beaucoup. il est nommé 9 fois aux oscars en 1998 et remporte celui du meilleur scénario pour ben affleck et matt damon et celui du meilleur acteur dans un second rôle pour robin williams. il fait des deux jeunes acteurs, les nouvelles coqueluches dʹhollywood. plongeons dans cette histoire de génie rebelle à la gueule dʹange, véritable conte de fée cinématographique, en un peu plus subtil. references gun van sant, rts 23.10.2017 https://www.rts.ch/info/culture/cinema/9022288-gus-van-sant-certaines-des-oeuvres-exposees-viennent-de-mon-salon.html filmmaker gus van sant and composer danny elfman talk of their collaborations https://youtube.com/watch?v=_ue8tzilsia jérôme cottanceau, les maths font leur cinéma : de will hunting à imitation game, dunod, 2021 stéphane bouquet et jean-marc lalanne, gus van sant, cahiers du cinéma, 2009
10-11-2024
00:56:27
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Impitoyable (Unforgiven), Clint Eastwood, 1992
impitoyable, unforgiven en anglais, un film de clint eastwood sorti en 1992 est un western crépusculaire et violent. lʹhistoire dʹun ancien tueur, retraité, veuf et père de famille, sans le sou, qui sʹassocie à un jeune cow-boy inexpérimenté et complètement miro et à son ancien comparse, esclave affranchi, pour aller toucher une prime de 1000 dollars en vengeant une prostituée défigurée par un client humilié. la recherche du criminel, la figure du shérif, également tueur pas si repenti, les questions des droits de prostituées, des femmes en général dans le far-west, les droits des anciens esclaves, la loi par les armes, et la légende de lʹouest qui se construit, tout cela dresse un portrait violent et sans concession dʹune époque, celle des années 1880, quand la conquête est terminée et que les colons, installés, sʹéchinent à créer la société de demain. clint eastwood, cowboy décati, partage lʹaffiche avec gene hackman, morgan freeman, richard harris, jaimz woolvett, francis fisher et saul rubinek. le casting est brillant, la direction dʹacteur également. clint eastwood revient au genre de prédilection qui lʹa fait connaître. il est à la fois devant et derrière la caméra, réalisateur et producteur, sʹentourant dʹune équipe de fidèles pour mener à bien ce projet qui marque les esprits, en renouvelant littéralement un genre quʹon disait moribond, voire carrément décédé, le western. le film enthousiasme le public et la critique, par le jeu des comédiennes et des comédiens, par la beauté de la photographie, par ce côté sombre et désabusé, par cette narration différente du mythe de lʹouest. il rapporte 160 millions de dollars. il en a coûté 14,4 millions. et il remporte 4 oscars dont celui du meilleur film et meilleur réalisateur pour clint eastwood en 1993. ne tardons plus, le kid de schofield apprenti tueur est venu chercher william munny pour emporter une prime aussi sanglante que vengeresse. lʹargent est tentant et ramène munny au cœur de la violence. references lʹoscar du meilleur film https://www.youtube.com/watch?v=jesc6ggrrfw clint eastwood dans spécial cinéma https://www.youtube.com/watch?v=u3fmxuoos5w unforgiven, un turning point sur cbs news https://www.youtube.com/watch?v=nlpnb8tgaxm behind the scene https://www.youtube.com/watch?v=qaqytzbv5ba impitoyable, un film de clint eastwood, livret de production du film, warner bros.
03-11-2024
00:56:15
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Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon), Sidney Lumet, 1976
cʹest un film humaniste, interrogeant la place et la pertinence des médias face à la terrifiante complexité du réel, le voyeurisme de télévision, et la répression policière. un film en marge qui parle dʹêtres en bordure, des freaks comme les appelle le cinéaste. dans un après-midi de chien, dog day afternoon, sorti en 1976, le réalisateur américain réussit le pari dʹun huis-clos haletant en partant dʹun fait divers réel qui a eu lieu à brooklyn en août 1972. le scénario est écrit au cordeau par frank pierson. un homosexuel, amoureux, pour payer la transformation de son mari en femme, ne va rien trouver de mieux que de braquer une banque avec lʹaide dʹun complice tout aussi branquignole que lui. une idée folle évidemment, et qui tourne court. le récit échappe très vite au film de braquage. les voyous multiplient les imprudences, les poisses, la banque est rapidement encerclée par la police et par les médias. les cambrioleurs, coincés, se transforment en preneurs dʹotage et se joue alors une histoire presque surréaliste où la foule prend parti pour les braqueurs. le drame devient une tragicomédie, où tout est pathétique. la situation de sonny, joué avec maestria par al pacino, sa femme, transsexuelle, sa mère, le drame joué devant les caméras, et puis john cazale, qui lʹaccompagne, loser également, font de ce film un spectacle étonnant, un classique du cinéma. aujourdʹhui dans travelling, nous allons plonger dans lʹunivers de ce cinéaste réaliste, issu de la télévision, fort dʹune filmographie de 43 longs-métrages dont les plus connus sont sans doute 12 hommes en colère et serpico. sidney lumet est donc au cœur de lʹémission du jour, avec ce film incroyable quʹil faut avoir vu une fois dans sa vie. ne tardons pas…direction brooklyn, un après-midi de canicule, quelques instants avant la fermeture dʹune banque, au moment où tout va déraper. references lumet on lumet https://www.youtube.com/watch?v=lxcihvuc83c behind the scene dog day https://www.youtube.com/watch?v=70fegg9e9y0 jim whaley interviews sidney lumet about "dog day afternoon" for cinema showcase - 1975 https://www.youtube.com/watch?v=d4rydktgcnw lʹhistoire derrière lʹhistoire https://ew.com/article/2014/07/31/the-dog-documentary-dog-day-afternoon/ un documentaire sur le braqueur john wojtowicz : the dog (also known as storyville: the great sex addict heist), allison berg
27-10-2024
00:56:26
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L'aile ou la cuisse, Claude Zidi, 1976
vous prendrez un bout dʹaile ? ou un bout de cuisse ? a moins que vous ne préfériez les deux, brillamment servis par louis de funès et coluche. aujourdʹhui dans travelling, nous évoquons lʹaile ou la cuisse, un film de claude zidi sorti en 1976, un des plus gros succès en france de cette année-là. coluche y est brillant dans son deuxième rôle au cinéma, face à un louis de funès au jeu plus modéré. et pour cause, lʹacteur est affaibli par un double infarctus. les assurances imposent des conditions drastiques pour que le fufu national, lʹacteur préféré des françaises et des français, puisse tourner. une ambulance et un médecin sont à lʹaffut de la moindre défaillance cardiaque de lʹacteur et le réalisateur claude zidi ne sera payé par la production quʹà la condition quʹil ne tue pas, littéralement, son acteur à la tâche. mais tout se passe à merveille. tout le monde sʹentend bien. le film relatant les aventures truculentes de charles duchemin, de son fils, de leur guide culinaire face au pape de la malbouffe, jacques tricatel, fait un carton à sa sortie. cʹest bien simple, on se marre. les acteurs, les actrices, sont excellents, louis de funès, son éternelle épouse de cinéma, claude gensac, coluche et julien guiomar qui joue jacques tricatel. le méchant de lʹhistoire qui devient célèbre, à tel point que tricatel devient un terme référence de la malbouffe. mais je mʹarrête ici…lʹheure nʹest plus au blabala, mais au miam miam…laissons les protagonistes de lʹhistoire manger un morceau pendant que nous nous régalons de leurs aventures. references interview de louis de funès pour lʹaile ou la cuisse http://www.youtube.com/watch?v=lzksdn61t08 interview de christian fechner dans le dvd de " lʹaile ou la cuisse " (studio canal, 2002) stéphane bonnotte, louis de funès ; jusquʹau bout du rire, michel lafont, 2002 bertrand dicale, louis de funès de a à z, tana editions, 2012 vincent chapeau, claude zidi, en toute discrétion, hors collection, 2019
20-10-2024
00:57:12
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Salò ou les 120 journées de Sodome, Pier Paolo Pasolini, 1975
salò ou les 120 journées de sodome (salò o le centoventi giornate di sodoma), le dernier film de pier paolo pasolini sort en 1975, juste après lʹassassinat du réalisateur. ce film scandaleux est lʹadaptation libre des écrits du marquis de sade transposés dans lʹitalie fasciste, filmé avec un réalisme cru, presque outrancier. cʹest un film qui dénonce le pouvoir avec une violence quasi insoutenable. on y parle de lʹobsession du pouvoir, et de ses corolaires : la manipulation, la torture mentale et physique, lʹasservissement total des autres jusquʹà leur enlever toute humanité. maintenant vous pouvez légitimement vous demander pourquoi on parle de ce film : parce quʹil est indispensable à la connaissance du cinéma mondial, adulé par de très nombreux réalisateurs et réalisatrices. parce que cʹest lʹœuvre testament de pier paolo pasolini, assassiné avant dʹavoir complètement fini le montage. parce que cʹest un film qui parle de pouvoir, de prise de pouvoir et lʹon sait que quand le pouvoir est absolu, toutes les dérives sont possibles. pasolini y critique les horreurs de la société bourgeoise, dénonce la sexualité vue comme une marchandise, sʹélève contre le capitalisme et notre asservissement. cʹest une œuvre critique dʹune force exceptionnelle. le film, construit comme lʹœuvre de sade, prend le nom des cercles infernaux et nous entraîne dans une descente vertigineuse de la perversité humaine. salò ou les 120 journées de sodome entre dans lʹhistoire du cinéma comme lʹun des films les plus violents jamais réalisé. aujourdʹhui dans travelling, nous vous emmenons à la découverte de ce film. nous nʹirons pas dans les détails du tournage, car il était en grande partie secret, mais nous évoquerons le cinéaste, pasolini, sa vie, son œuvre, et nous parlerons du scandale, des scandales, suscités par salò. references conflit entre cinéphiles et autorités zurichoises autour de "salo ou les 120 journées de sodome" de pasolini du 13.02.2007 https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/conflit-entre-cinephiles-et-autorites-zurichoises-autour-de-salo-ou-les-120-journees-de-sodome-de-pasolini?urn=urn:rts:video:1590190 hervé joubert-laurencin, salò ou les 120 journées de sodome de pier paolo pasolini, les editions de la transparence, cinéphilie, 2012 alain bergala analyse salò https://www.youtube.com/watch?v=xbkihxscuny pasolini, lʹanticonformiste https://www.youtube.com/watch?v=tcio7gu-aic françois chalais, sa critique https://www.youtube.com/watch?v=rbt423oc88s
13-10-2024
00:55:51
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Kill Bill part 1 & 2, Quentin Tarantino, 2003-2004
cʹest un film de genre. enfin de plusieurs genres mêlés, imbriqués, intriqués. six en tout nous dit le réalisateur quentin tarantino, qt pour les intimes, qui nous propose en 2003 et 2004 deux films, kill bill volume 1 et kill bill volume 2. un dytique racontant la revanche dʹune blonde incarnée par uma thurman créditée comme co-scénariste. une mariée qui était en jaune et qui va dézinguer ses anciens copains, toutes et tous des tueurs et des tueuses à gage, redoutables, et surtout leur chef, son ancien amant, le père de lʹenfant quʹelle porte : bill. car lʹorganisation, le détachement international des vipères assassines, dont la mariée faisait partie, ne peut pas laisser une de ses membres prendre la tangente. laissée pour morte le jour de son mariage, elle sombre dans le coma et en sort 4 ans plus tard bien déterminée à éliminer tout le monde. véritable revenge movie, film de vengeance, une catégorie de films bien particulière des rape and revenge, kill bill se veut être un tour de force esthétique, superposant les narrations, les styles, en différents chapitres en une véritable déclaration dʹamour du réalisateur aux films qui ont baigné son enfance et son adolescence. kill bill est un patchwork de références aux films de kung fu chinois, aux films hong-kongais dʹarts martiaux, aux chanbara japonais, les films de sabre, aux westerns spaghetti, aux mangas, aux polars, à hitchcock, et un hommage à tous les acteurs que quentin tarantino a aimé à lʹécran et quʹil invite dans son film : david carradine sonny chiba, et gordon liu en tête. kill bill sort en deux volumes, lʹun en 2003, lʹautre en 2004. la critique nʹest pas tendre, parle de compilation énervée des fixettes de cinéaste junk-food gavé depuis des lustres de tous les produits possibles et imaginables de la sous-culture planétaire. mais kill bill trouve son public et petit à petit devient iconique et sʹinscrit dans la filmographie dʹun réalisateur au style très particulier. cʹest parti : il ne nous reste plus quʹà nous rendre à el paso, texas, dans une chapelle où la robe de la mariée va passer de blanc à rouge. references kill bill, livret dʹaccompagnement du film, volume 1 et volume 2, 2003 the making of kill bill, vol. 1 https://www.youtube.com/watch?v=wpgqiwy1ndq kill bill vol 1 behind the scene https://www.youtube.com/watch?v=cq9awxsai5y kill bill vol.2. making-of https://www.youtube.com/watch?v=bxdj3vnzyxy
06-10-2024
00:56:11
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Marche à l'ombre, Michel Blanc,1984
"marche à l'ombre" est le premier film réalisé par un jeune comédien de café-théâtre, issu de lʹéquipe du splendid, plus connu pour son rôle de jean-claude dusse, looser se prenant vent sur vent en draguant les filles. et pourtant michel blanc est beaucoup plus profond que jean-claude dusse. il a des choses à dire et sa comédie douce-amère sortie en 1984 rencontre un très grand succès. ses répliques font mouche. marche à lʹombre,  est, depuis, devenu un classique du cinéma français, un road-movie au ralenti entre métro, sorties de cinéma, salle de danse, et immeuble délabré rempli dʹafricains. suivant deux artistes marginaux, des bourlingueurs qui font de la musique ici et là, le film aborde des thèmes centraux comme la débrouille, lʹamitié, les voyages, et dresse une peinture sociale sans concession des laissés pour compte des années 80. marche à lʹombre, cʹest le conseil populaire de tous les marginaux qui sʹefforcent de ne pas se faire remarquer. michel blanc est denis, un hypocondriaque aussi agaçant quʹattachant. gérard lanvin est françois, musicien, beau gosse, qui traine de galères en galères. les deux vivent une bohème un peu dèche, montent à paris pour tenter de réussir. mais voilà, tout ne se passe pas vraiment comme prévu. ils se retrouvent dans un squat. et les emmerdes sʹaccumulent. sauf la rencontre amoureuse de françois avec mathilde. pour parler du film, nous avons beaucoup dʹarchives, des interviews, des extraits. nous avons les confessions de michel blanc dans ce livre dʹalexandre raveleau, intitulé : sur un malentendu. dès lors, ne tardons plus. allons faire la manche pour nous payer un sandwich et chambre dʹhôtel tout en effectuant un plongeons dans la misère urbaine des années 80. references tournage du film marche à lʹombre https://www.youtube.com/watch?v=iek9ubnr8ek michel blanc, journal intime, café picouly, 15.01.2010 https://www.youtube.com/watch?v=buad0v1cjky jean-michel frodon, l'âge moderne du cinéma français, flammarion, 1995, p. 465 raveleau, alexandre, michel blanc, sur un malentendu, editions hors collection, 2017 le making-of du film : toute la lumière sur marche à lʹombre. michel blanc, la revanche dʹun timide, hep taxi https://www.youtube.com/watch?v=0ulcfghxcmy
04-10-2024
00:55:52
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Les 400 coups, François Truffaut, 1959
les 400 coups, de françois truffaut, sort en 1959. 400 coups, ou peut-être un seul, porté par cet auteur, alors jeune critique des cahiers du cinéma qui, dʹune plume acide, assassine régulièrement les réalisations de ses contemporains. mais françois truffaut, en se lançant dans cette aventure cinématographique, va révolutionner les codes du 7e art par sa modernité, son réalisme et par la douceur du ton. nous en sommes en 1959 avec charles de gaulle au pouvoir, avec une jeunesse qui frémit, avec les reconstructions de lʹaprès-guerre, avec des envies dʹen découdre avec lʹestablishment. le cinéma de papa, on nʹen veut plus. et voici françois truffaut avec ses comédiens à cannes pour présenter son premier long métrage. lui à qui lʹentrée même du festival avait été refusée lʹannée précédente à cause de ses critiques. mais le film est aimé, apprécié, tant par le public que par la critique. et voici françois truffaut, le critique de cinéma, qui devient françois truffaut, le réalisateur et le porte-drapeau dʹune nouvelle vague cinématographique. references antoine de baecque, serge toubiana, françois truffaut, folio, gallimard, paris, 1996 truffaut sur la nouvelle vague http://www.youtube.com/watch?v=5ler-mphgjy truffaut en 1981 http://www.youtube.com/watch?v=0ktrtyx0nls&feature=related françois truffaut, les 400 coups, 1975, archives rts https://www.youtube.com/watch?v=mdwnkfyo89m les bouts dʹessais des 400 coups http://www.youtube.com/watch?v=jl7-sk0dgik françois truffaut tout simplement à cannes au micro de françois chalais, extrait de " reflets de cannes et cinépanorama https://www.youtube.com/watch?v=afo30lskf38
29-09-2024
00:56:39
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The Piano (La leçon de piano), Jane Campion, 1993
la leçon de piano, the piano, un film de jane campion sorti en 1993, est une histoire romantique, mais dure, qui se passe au 19e siècle, entre une femme exilée en nouvelle zélande, son nouveau mari et son amant. ada, mère dʹune petite fille, est muette et exprime toutes ses émotions à travers son instrument. sauf que son piano est abandonné sur la plage par son nouveau mari, récupéré par le voisin, qui lui propose un étrange marché : récupérer petit à petit son piano, touche par touche, en se soumettant à un jeu sensuel. le piano devient ainsi lʹenjeu dʹune conquête érotique entre cet homme simple et cette femme sophistiquée. pari gagné car ada sʹouvre petit à petit à la sexualité et à lʹamour. dans cette fable victorienne, jane campion laisse la part belle à une sensualité tout en suggestion, le corps parcouru de frissons quand les doigts effleurent les touches dʹivoire. holly hunter promène son visage lunaire et expressif, interprétant elle-même les morceaux au piano. anna paquin est la petite fille, harvey keitel, baines, le voisin, et sam neill, stewart, le mari. le film écrit par une femme, réalisé par une femme, reçoit la palme dʹor à cannes en 1993, et trois oscars : meilleure actrice pour holly hunter, meilleur second rôle féminin pour anna paquin et meilleur scénario original pour jane campion. le tout est assez rare pour être signalé : jane campion a été la première femme à recevoir une palme dʹor. ne tardons plus, ada et flora viennent de débarquer sur une plage de néo-zélandaise. des maoris les attendent pour porter tous leurs biens jusquʹà leur nouvelle maison. sauf le piano qui deviendra lʹenjeu du film. references la leçon de piano, livret dʹaccompagnement du film, notes de production, 1993 michel ciment, jane campion par jane campion, cahiers du cinéma, making of du film, miro bilbrough, part 1, 1993 https://www.youtube.com/watch?v=dopuuiybx-g making of du film, miro bilbrough, part 2, 1993 https://www.youtube.com/watch?v=2vdv_efu49i archives ina : bouillon de culture 23.04.1993 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i14013645/jane-campion-sur-son-film-la-lecon-de-piano
22-09-2024
00:56:11
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Rebecca, Alfred Hitchcock, 1940
cette nuit jʹai rêvé que je retournais à manderley. cette phrase en voix off ouvre la première œuvre américaine dʹalfred hitchcock. ce film, cʹest rebecca, sorti en 1940, lʹadaptation de daphné du maurier. le roman, énorme succès de librairie, sort en 1938. tout de suite, cette histoire qui raconte lʹemprise dʹune morte, rebecca, sur son entourage et sur son mari, fascine. car celui-ci, veuf peu éploré, se remarie un an après sa mort. mais la nouvelle épouse, en tous points différentes, a fort à faire pour effacer le souvenir de la défunte dans la demeure sinistre de manderley, dans la tête du mari et surtout dans le cœur de la gouvernante, madame sanders, une horrible bonne femme qui adulait rebecca. alors que la guerre débute en europe, alfred hitchcock et sa famille arrivent à hollywood, dans le sérail du très puissant producteur david o selznick. david o selznick est en train de terminer la superproduction dʹautant en emporte le vent et cherche à réitérer le même succès, du moins le même engouement avec un nouveau film. cʹest pourquoi il va chercher pour lʹadaptation dʹun roman anglais un réalisateur anglais talentueux. mais la manière de travailler dʹhitchcock et celle de selznick sont aux antipodes. les relations entre les deux hommes ne seront pas tout repos. et puis, la guerre inquiète beaucoup hitchcock à qui lʹon reproche dʹavoir quitté lʹangleterre. mais le film se fait quand même avec joan fontaine et laurence olivier et plait beaucoup au public. il gagne lʹoscar du meilleur film en 1940 qui va dans la poche, non pas de hitchcock mais de selznick. pour vous raconter tout ça, nous avons à disposition les merveilleux entretiens entre alfred hitchcock et françois truffaut, nous avons le livre référence de donald spoto, la face cachée dʹun génie, et plein dʹautres choses. dès lors plongeons dans lʹunivers de rebecca, un classique de lʹhistoire du cinéma. references en 1962, alfred hitchcock accorde un long entretien à françois truffaut. en 1999, cette conversation est diffusée en 25 épisodes sur france culture. dans ce neuvième entretien, on verra ce que les films d'hitchcock empruntent aux contes de fées. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/hitchcock-truffaut-9-25-9347365 donald spoto, la face cachée dʹun génie : la vraie vie dʹalfred hitchcock, albin michel joan fontaine on alfred hitchcock, audio interview https://www.youtube.com/watch?v=vctgojnwwqa
15-09-2024
00:56:08
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Rain Man, Barry Levinson, 1988
rain man, de barry levinson, sort en 1988. cʹest le premier film hollywoodien à parler dʹautisme, et même dʹune forme particulière dʹautisme, celle du syndrome du savant. en effet, le personnage principal du film, raymond babbitt, joué par dustin hoffman, est atteint de ce trouble particulier qui combine de sévères difficultés sociales à des capacités intellectuelles hors norme, et à une mémoire exceptionnelle. racontant la rencontre de deux mondes, de deux frères dont le plus jeune, charlie babbitt, tom cruise, ignorait lʹexistence du premier, le film est un road-movie existentialiste. barry levinson jette sur les routes américaines deux frères que tout oppose et qui vont devoir apprendre à se connaître. et ce nʹest pas simple. confronté à lʹautisme de son frère, tom cruise voit toutes ses convictions et idées sʹeffriter les unes après les autres. car la communication avec raymond est toujours compliquée. celui-ci a besoin de rites immuables et nʹarrive pas à créer un contact visuel avec les autres. pour travailler son personnage, dustin hoffman a côtoyé des personnes souffrant du trouble du spectre de lʹautisme. comédien engagé, il a su faire de raymond un personnage auquel on croit, salué par toutes les associations de parents dʹenfants atteints par ces syndromes. sa performance est également unanimement saluée par la critique et couronnée par lʹoscar du meilleur acteur en 1989. rain man dʹailleurs reçoit 4 oscars, dont celui de meilleur réalisateur et de meilleur scénario, ainsi que des golden globes et lʹours dʹor de berlin. il faut dire quʹen ce sujet troublant des troubles du spectre de lʹautisme, barry levinson fait fort. tout fonctionne dans ce film où le réalisateur réussi à se concentrer sur les personnages, avec un vrai propos qui va toucher le public. references dustin hoffman for "rain man" 1988 - bobbie wygant archive https://www.youtube.com/watch?v=nzuk22byddi barry levinson sur rain man https://www.youtube.com/watch?v=b8lzineoup0 barry levinson sur rain man https://www.youtube.com/watch?v=2lkwt7le9t4 starfix, no 70, - 3/1989, a propos de rain man, orage sur un tournage.
08-09-2024
00:56:13
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Mamma Mia!, Phyllida Lloyd, 2008
aujourdʹhui en écoutant travelling, cʹest certain, vous allez chanter et danser, vous ne pourrez pas vous en empêcher. car cʹest abba que nous vous proposons : leur vie, leur œuvre, leurs chansons, et un film : mamma mia ! de phyllida lloyd sorti en 2008. film à succès au box-office, boudé néanmoins par la critique, récoltant plus de 615 millions de dollars à travers le monde, cette comédie musicale romantique est un véritable phénomène de société. cʹest bien simple, une fois quʹon y a goûté, on y revient, et on le regarde en famille, entre amis et amies, et on se le repasse quand on a un petit coup de mou. des plus vieux au plus jeunes, le rythme, les chorégraphies, et la musique dʹabba emportent joyeusement tout le monde. et ce nʹest pas grave si cʹest kitch ou si lʹintrigue est vraiment téléphonée. porté par meryl streep principalement, une actrice qui a toujours su chanter et danser, lʹhistoire reprend la trame de la comédie musicale de catherine johnson, mise en scène au théâtre par phyllida lloyd. tout se passe sur une île grecque idyllique, où vivent donna sheridan et sa fille sophie. cette dernière va se marier et a secrètement invité trois hommes dont elle soupçonne que lʹun dʹeux est son père. imbroglio, révélation de secrets, histoires dʹamour à tiroir, amitié, décor de rêve, et chansons dʹabba, tout est réuni pour que ça cartonne. le casting est royal : meryl streep on vous lʹa dit, amanda seyfried, pierce brosnan, colin firth, stellan skarsgård et jʹen passe. il y a même benny andersson et björn ulvaeus, les deux messieurs dʹabba, qui font une apparition. mais je ne vais pas vous faire languir plus longtemps. nous avons pour parler de mamma mia ! des documentaires, des archives, des interviews, des extraits et bien entendu la musique, celle dʹabba, chantée par le groupe, mais également la musique du film chantée par les actrices et les acteurs. préparez-vous : donna vient de se rendre compte que ses trois anciens amants sont cachés dans lʹétable qui jouxte son hôtel. mamma mia ! les retrouvailles et les explications qui vont avec vont être au cœur du film. references abba, les coulisses derrière la légende https://www.rts.ch/play/tv/doc-a-la-une/video/abba-les-coulisses-derriere-la-legende?urn=urn:rts:video:14881268 behind the scenes https://www.youtube.com/watch?v=f3qntpldgse bbc 1: mamma mia interview with pierce brosnan & amanda seyfried (2008) https://www.youtube.com/watch?v=3t-rnqgxdrm le casting sʹexerce au chant https://www.youtube.com/watch?v=6be-fazgjk8 bjorn ulvaeus of abba - interview about mamma mia! here we go again https://www.youtube.com/watch?v=kjn3omg0au4
01-09-2024
01:00:38
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La folle journée de Ferris Bueller (Ferris Bueller's Day Off), John Hughes, 1986
cʹest un film qui célèbre lʹappréciation du présent, qui sʹamuse et nous amuse, qui montre que dʹoser est une vertu cardinale, que dʹaider ses amis en est une autre, et quʹil nʹy a aucun mal à profiter, de temps en temps, dʹun jour de congé car la vie est courte. et ça, ferris bueller lʹa bien compris, lui qui sʹoffre une folle journée dans le film de john hughes sorti en 1986. la folle journée de ferris bueller (ferris bueller's day off) est une comédie américain absolument culte, citée, depuis sa sortie, dans des dizaines de films, évoquée dans des séries télé, dans des comics, et jʹen passe. le film est inscrit au national film registry pour son intérêt culturel. mais que raconte donc ce film pour quʹil soit si populaire ? simplement lʹhistoire dʹun adolescent charmeur, cancre invétéré, qui décide de prendre une journée de congé embarquant dans une virée à chicago son amoureuse et son meilleur ami. il se fait passer pour malade et fâche au passage sa sœur ainsi que le directeur de lʹécole bien déterminé à prouver que ferris bueller a séché les cours. le synopsis est tout simple. mais la fraîcheur des propos, lʹesprit de liberté qui souffle sur le film, lʹélan, la drôlerie, le charme indéniable de ferris bueller qui brise le 4e mur et sʹadresse directement au spectateur, lui donnent toutes ses couleurs. cʹest un teenmovie avec un propos social, plus profond quʹil nʹy paraît et surtout sans jugement moral. matthew broderick est parfait, charmant, espiègle, alan ruck incarne parfaitement lʹhypocondriaque mal dans sa peau. mia sara, jeffrey jones, et jennifer grey complètent la distribution. ne tardons pas. ferris, emmailloté dans son lit, joue la comédie à ses parents qui lʹembrassent en lui souhaitant un prompt rétablissement. dès quʹils seront partis au travail, la folle journée commencera. references the lost tape ferris bueller's day off (1986) the lost tapes, behind the scenes (2) le making of ferris bueller's day off the making of john hughes/matthew broderick/jennifer grey- interview (ferris bueller) 1986 [rity archive]
23-08-2024
00:55:50
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L'homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Killed Liberty Valance), John Ford, 1962
l'homme qui tua liberty valance, the man who shot liberty valance, de john ford sort en 1962. ce film est presque un testament, lʹantithèse des westerns auxquels il nous avait habitués, tourné en noir et blanc, en studio. il est dʹun classicisme absolu, et détonne par rapport à son époque, les années 60 et leur renouveau esthétique. lʹhistoire est simple, voir simpliste. un sénateur et sa femme, les stoddard, arrivent à la gare de shinbone. ils sont venus assister à lʹenterrement dʹun vieil ami, tom doniphon. ransom stoddard, pressé par les journalistes, se décide à leur raconter lʹhistoire de cet homme, de leur jeunesse, du bandit liberty valance, du duel qui les opposa et de ses idéaux ; la lutte contre lʹinjustice, la défense des opprimé, lʹexaltation du courage. ford suit le récit de son intrigue, tranquillement, opposant le bien et le mal. un homme a tué liberty valance. mais qui est cet homme ? ransom stoddard ou tom doniphon ? quelle est la vérité et quelle est la légende ? rien nʹest jamais comme on le pense. " on est dans l'ouest, ici. quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende. " affirmera un journaliste à la mort de liberty valance. pour incarner ses personnage, john ford convoque ses amis, john wayne et james stewart face à lee marvin. vera miles complète la distribution. du grand art. maîtrisé de bout en bout par un réalisateur qui parvient à prouver quʹil existe et quʹil peut offre au monde du cinéma une nostalgie de vieil homme. avec ce film, disparaît toute une époque, celle du mythe de lʹouest en tant quʹidéal du cinéma américain. disparaît également john ford, dont cʹest lʹavant-dernier western. le film est très mal accueilli à sa sortie. la critique le traite de désuet, avant que lʹhistoire du cinéma ne sʹen empare et quʹil devienne un classique à voir une fois dans sa vie. references autour de john ford jean-baptiste thoret, 2017 tcm cinema james stewart sur le tournage de liberty valance john ford, le cinéma dans la peau, documentaire, 1994 leutrat, jean-louis, lʹhomme qui tua liberty valance, john ford, étude critique, collection synopsis, editions nathan, 1995 directed by john ford/peter bogdanovich/film usa 2006 vost (108 min)
22-08-2024
00:55:40
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Itinéraire d'un enfant gâté, Claude Lelouch, 1988
itinéraire dʹun enfant gâté est une comédie sociale et introspective de claude lelouch sortie en 1988. a lʹécran jean-paul belmondo, 55 ans, qui joue enfin le rôle dʹun homme de son âge. le voilà confronté à richard anconina, 35 ans. je mʹexplique. itinéraire dʹun enfant gâté, cʹest lʹhistoire de sam lion, un enfant de la balle, devenu riche, qui, à la cinquantaine, lassé de sa vie, fait semblant de disparaitre, jusquʹà ce quʹil tombe sur un homme de 20 ans de moins, près à entrer dans ses chaussures. véritable pygmalion dans le film, bebel modèle anconina pour lui faire prendre un rôle quʹil refuse désormais dʹassumer. film tournant, film étape du mi-temps de la vie pour claude lelouch, qui sort un peu ébranlé du tournage de attention bandits. le cinéaste a besoin de prendre du recul. il sʹest lassé du cinéma. mais cʹest sans compter sur la vision dʹun jean-paul belmondo, lassé lui aussi de cinéma, et qui sʹéclate sur les planches en jouant kean, la pièce de dumas, adaptée par sartre. au théâtre marigny, bebel est de retour sur scène 28 ans après ses débuts. lelouch est conquis. il remise son projet dʹannée sabbatique et se lance dans un film qui interroge les envies, les désirs, les manquements du quinquagénaire quʹil est et quʹest son personnage principal. lʹhistoire dʹune vie, mouvementée, haletante, où lʹâme voyageuse rencontre lʹamour, la famille, le destin et permet le passage de témoin. cʹest du lelouch, virtuose. le cinéaste est toujours habile à saisir les hommes au vol, leurs passions et leurs désarrois. itinéraire dʹun enfant gâté marche fort au cinéma. jean-paul belmondo, également producteur, remporte le césar du meilleur acteur 1989 pour son rôle. references le tournage du film, antenne 2 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab88022043/belmondo-lelouch-et-scenes-tournage-film-itineraire-d-un-enfant-gate pierre tchernia https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i15335123/claude-lelouch-sur-son-film-itineraire-d-un-enfant-gate le césar de belmondo https://vimeo.com/77784576
21-08-2024
00:55:34
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L'homme de Rio, Philippe de Broca, 1964
lʹhomme de rio sort en 1964. cʹest une comédie dʹaventure à la française, emblématique dʹun genre nouveau inventé par le réalisateur philippe de broca, avec, dans le rôle-titre, son comédien fétiche : jean-paul belmondo. proche par le ton et lʹesprit des aventures de tintin, préfigurant certaines prouesses de james bond, le film est une sorte de super-bande dessinée, bondissante et mouvementée, menée sur un rythme ultra rapide et bourré dʹhumour. jean-paul belmondo y est cabotin à souhait, sautant et virevoltant, effectuant lui-même toutes ses cascades. ajoutez-y une des premières apparitions de françoise dorléac à lʹécran, mutine, et cabocharde, et vous obtenez un extraordinaire succès public qui rendra ses acteurs et son réalisateur mondialement célèbres. sans leur faire prendre la grosse tête rassurez-vous. mais philippe de broca vous expliquera tout ça en fin dʹémission. lʹhomme de rio cʹest la quintessence du film dʹaventure comique qui préfigure indiana jones. tourné en décors naturels, avec des comédiens heureux dʹêtre là, un scénario épique, bourré de rebondissements, le film passe les modes et les époques, devient culte. aujourdʹhui, plus que jamais, cette comédie sans prétention, réchauffe les cœurs, met du mouvement sur les écrans, invente et bouscule les codes. on ne pouvait pas passer à côté. on vous raconte dès lors les péripéties de jean-paul belmondo, de philippe de broca, de françoise dorléac. ils sont tous morts à présent, mais leur cinéma est éternel. il est temps de commencer. lʹaventure nʹattend que nous et adrien dufourquet qui arrive à paris en permission. references rose avec des étoiles vertes interview de philippe de broca un casting de belmondo françoise dorléac à cannes en 1966
20-08-2024
00:55:36
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Gremlins, Joe Dante, 1984
des petits monstres verts et teigneux sʹattaquent à une ville un soir de noël. ce sont des gremlins, rencontrés au coin du film de joe dante sorti en 1984. gremlins, cʹest lʹhistoire dʹun père inventeur, dʹune veillée de noël, dʹun petit animal domestique pas tout à fait comme les autres, un mogwaï quʹil ne faut surtout pas exposer à la lumière, à lʹeau et, règle à ne bafouer sous aucun prétexte, nourrir après minuit. car le mogwaï a la capacité de se multiplier et de se transformer en une horrible créature malfaisante et meurtrière : un gremlin. ce film est une comédie dʹhorreur. il est à la fois hilarant et terrifiant. drôles les moments où le mythe américain de noël, de la famille, sont égratigné. effrayants tous les morts et la méchanceté venimeuse des fameux gremlins. le film réunit à la fois le drame, les larmes, le rire et le suspens. cʹest du grand art. il est écrit par chris columbus, qui a aussi écrit les goonies, produit par steven spielberg et réalisé par joe dante. cette fine équipe produit ainsi un des plus grands succès des années 80 et permet à lʹhorreur de rencontrer le rire. le film se veut familial. aux etats-unis, il sort avec la recommandation dʹun accompagnement parental. en europe, il est conseillé aux plus de 13 ans. nʹayant pas 13 ans à lʹépoque, je lʹai quand même vu au cinéma et jʹen ai été traumatisée, à regarder tous les soirs sous mon lit si un gremlin ne sʹy cachait pas. mais je pense que nous avons été nombreux dans ce cas-là. car cʹest aussi ça la force du cinéma, la force des histoires, surtout celle que produit ce trio. gremlins, cʹest le triomphe de lʹimagination et de lʹanimation, un contre-et en quelque sorte qui va enrichir le bestiaire des animaux fantastiques du 7e art. references gremlins : behind the scene cinémathèque française et arte cinéma joe dante par joe dante : une leçon de cinéma le making-of de gremlins
19-08-2024
00:55:38
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BORSALINO, JACQUES DERAY, 1970
rediffusion du 11 octobre en hommage à alain delon. la genèse de borsalino appartient totalement à alain delon. oui, oui, cʹest lʹacteur qui va tout chapeauter. cʹest même lui qui va produire le film, être de toutes les étapes, en assurer le suivi. vous verrez comment. pendant lʹété 1968, jacques deray tourne la piscine dans une villa de ramatuelle. cʹest sur la côte dʹazur, dans le golfe de saint-tropez. il y a romy scheider, jane birkin et alain delon. après chaque journée de travail, une fois lʹéquipe partie, jacques deray aime à se retrouver avec alain delon. il apprécie énormément ce comédien. et un soir, sous les étoiles, delon lui parle dʹun livre quʹil vient de lire. cʹest un ouvrage dʹeugène saccomano, un journaliste de la région et qui a pour titre : bandits à marseille. cʹest un livre qui relate lʹhistoire du banditisme dans la cité phocéenne. un chapitre particulièrement retient lʹattention de delon, celui sur carbone et spirito, deux bandits qui règnent maîtres absolus sur la pègre marseillaise dans les années 30. alain delon sʹy voit déjà. lui, en brigand des années 30 et comme comparse jean-paul belmondo avec qui il nʹa jamais tourné. spirito et carbone sont des voyous plutôt pittoresques et spectaculaires, sʹintéressant à la drogue, aux filles... il y a là du bon matériel cinématographique. jʹen serai le producteur et tu seras le réalisateur, dit encore delon à ce moment-là. et il demandera à jean-paul belmondo dʹêtre lʹautre acteur principal du film. pour le net une archive rts de 1981 : le réalisateur français jacques deray se confie sur le plateau de spécial cinéma à propos de sa carrière, de ses relations avec alain delon sur les plateaux de tournage et de sa prédilection pour les films policiers. "les mystères delon" de bernard violet (flammarion, 2000) alain delon, jean-paul belmondo: destins croisés, par philippe duran, carnot cinéma, 2004 de très bonnes interviews et critiques par philippe lombard le tournage de borsalino à marseille
18-08-2024
00:55:10
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LA COULEUR DE L'ARGENT (The Color of Money), Martin Scorcese, 1986
cʹest un jeu qui se joue en salle, avec des billes, des queues, des tapis verts. un jeu à lʹiconographie patente, imprimée sur nos rétines depuis lʹavènement du film de martin scorcese, la couleur de lʹargent, the color of money, sorti en 1986. un film événement qui lance, en europe et dans le monde, la mode du billard américain, voyant ouvrir dans son sillage de nombreux clubs et de nombreuses salles. mais ça, cʹest de lʹhistoire sociale. quant à lʹhistoire du film, martin scorcese reprend, sous un autre angle, le personnage de paul newman, fast eddie, héros de lʹarnaqueur de 1961 de robert rossen. 25 ans plus tard, cʹest la suite de la vie de fast eddie felson qui intéresse scorcese. le réalisateur joue sur les relations dʹun arnaqueur déclinant qui devient mentor dʹun jeune prometteur joué par tom cruise. cʹest un film sur un rapport de force, puis sur un passage de témoin, qui nʹest pas la suite littérale de lʹarnaqueur. il y a de lʹamour, il y a de la haine, il y a du jeu, il y a de lʹarnaque. paul newman, 60 ans, fait un come-back spectaculaire face à tom cruise auréolé du succès de tom gun. il y gagne même lʹoscar du meilleur acteur. un troisième personnage, mary elizabeth mastrantonio, donne un contrepoint salutaire, une distance à ce duo dʹhommes pris dans leurs jeux de la vie et du hasard. martin scorcese filme au plus près des tables de billard, au plus près des bouteilles de bourbon. les images sont presque tactiles. la couleur de lʹargent est maîtrisé de bout en bout par scorcese, qui est comme un joueur de billard devant ses billes. le film est un succès au box-office et permet au réalisateur de se lancer à corps perdu dans le projet de sa vie : la dernière tentation du christ. references martin scorsese interviewé pour la couleur de lʹargent antenne 2, téléjournal 1987 michael henry wilson, scorcese par scorcese, cahiers du cinéma, 2005 richard schickel, conversations avec martin scorcese, sonatine, 2011 entretien avec martin scorcese à propos de la couleur de lʹargent, propos recueillis à new york par michael henry wilson le 28 octobre 1985 pendant la préparation du film. paru dans positif de mars 1987.
16-08-2024
00:55:34
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Qu'est-il arrivé à Baby Jane (What ever happened to Baby Jane), Robert Aldrich, 1962
quʹest-il arrivé à baby jane, what ever happened to baby jane, est un film de robert aldrich sorti en 1962. aldrich, on en a déjà parlé.cʹest lʹhomme de vera cruz, du grand couteau, dʹel perdido. celui qui fera plus tard les 12 salopards. un homme qui sait sonder comme personne la nature humaine, ses errances, ses manquements, ses basculements. quʹest-il arrivé à baby jane est un film sépulcral, noir, dérangeant. cʹest aussi un film à suspense, montrant les affres de la folie, une mise à nu dʹun processus de manipulation. quʹest-il arrivé à baby jane est décrié à sa sortie à cannes. pourquoi ? car il met en scène deux grands actrices, bette davis et joan crawford dans des rôles peu reluisants. ces deux monstres sacrés, ces deux stars, jouent pour aldrich le rôle de stars déchues, deux sœurs qui se haïssent et se pourrissent la vie. cʹest du cinéma. mais pas seulement, car hors de lʹécran, joan crawford et bette davis se détestent. et robert aldrich leur offre un huis-clos étouffant. est-ce parce que le film montre les côtés noirs de notre humanité quʹil choque dans un premier temps avant de connaître un gros succès dʹestime ? est-ce parce quʹil montre des stars vieillissantes loin du glamour hollywoodien ? est-ce parce que bette davis est insupportable en vieille poupée trop fardée et joan crawford pathétique en alcoolique ? on reproche au réalisateur son goût de la complaisance et de la laideur. cʹest peut-être un peu de tout. mais une chose est certaine, cʹest que robert aldrich réussit un coup de génie qui va marquer lʹhistoire du cinéma et faire couler beaucoup dʹencre. references bette davis à propos de sa place d'actrice reflets de cannes - 16.05.1963 - 09:21 - vidéo https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00003743/bette-davis-a-propos-de-sa-place-d-actrice émission plan large https://www.franceculture.fr/emissions/plan-large/c-comme-joan-crawford joan crawford en interview http://www.youtube.com/watch?v=npqdk5qyxx8 résumé de la carrière de joan crawford http://www.youtube.com/watch?v=7bhxjk6gze4&feature=related joan crawford en interview en 1970 http://www.youtube.com/watch?v=9vnglp5_fx0&feature=related
15-08-2024
00:55:44
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Les Goonies (1985) de Richard Donner
c’est un film de noël qui parle à l’âme et au cœur des enfants des années 80, qui le montrent à leurs propres enfants. les aventures de sept jeunes héros aux prises avec un trésor de pirate, des méchants promoteurs, des bandits, de l’amour et de l’amitié. derrière ce projet, un producteur, scénariste et réalisateur bien connu: steven spielberg.
14-08-2024
00:55:31
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THE AMUSEMENT PARK, George A. Romero, 1973
cʹest un film longtemps perdu, oublié, relégué aux oubliettes de lʹhistoire : the amusement park de george romero, un moyen-métrage tourné en 1973, ressorti, après restauration, à pittsburgh en octobre 2019. the amusement park est un film étonnant, réalisé au lendemain de season of the witch, ma sorcière mal-aimée en français, et avant le montre est parmi nous. film étonnant disais-je, dʹabord, parce que cʹest une commande passée par lʹéglise luthérienne de pittsburgh, la lutheran service society of western pennsylvania, au pape des zombies. le mandat : mettre en scène le mauvais traitement réservé aux personnes âgées dans la société américaine, george romero va leur en donner pour leur argent et leur fabriquer un pamphlet, un brûlot à charge, une allégorie de la misère que les commanditaires nʹapprécieront pas. ensuite, cʹest une histoire rocambolesque, un cauchemar éveillé, tourné très rapidement dans un vieux parc dʹattraction avec un seul comédien professionnel, lincoln maazel. tout le reste du casting consiste en des connaissances du réalisateur, de son équipe technique et des membres de lʹéglise luthérienne. lʹintrigue est simple : un septuagénaire décide de passer une journée dans un parc dʹattraction. il va vivre un cauchemar éveillé. ici, pas de zombies, mais les invisibles, ceux que lʹon pousse de côté à cause de leur grand âge. ils sont maltraités, la cruauté est patente, le message dérange. le film est oublié dans des tiroirs pour mieux ressortir au 21e siècle. aujourdʹhui, dans travelling, nous allons vous parler de george a. romero, de son univers impitoyable et sanguinolant, de son cinéma gore, mais allégorique, adulé des cinéphiles. nous allons également plonger dans lʹunivers de ce moyen-métrage en particulier, the amusement park. pour ce faire, nous avons des archives, quelques interviews, des extraits, tous en anglais…ce film est un ovni du cinéma et nʹa jamais connu de version française. surtout, nous avons comme guide le livre de julien sévéon, george a. romero, révolutions, zombies et chevalerie. un ouvrage de référence à mettre entre toutes les mains. ceci étant dit, ne tardons plus, dans un parc dʹattraction, un vieillard vient de sʹinviter à une fête foraine inhospitalière. suivons-le dans ses errances. references george romero, life and career, film school archive. interviewé par benicio del toro. julien sévéon, george a. romero, révolutions, zombies et chevalerie, sirius, 2020
13-08-2024
00:55:46
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THE THIRD MAN (1949) Carol Reed
le troisième homme, the third man, est celui qui apparaît mystérieusement cité par les protagonistes du film de carol reed sur un scénario de graham greene. le troisième homme est un film tourné à vienne en 1948 sur les ruines encore fumantes laissées par la seconde guerre mondiale. a lʹécran : joseph cotten, orson welles, et alida valli, qui jouent dans une vienne, véritable nid dʹespion à lʹépoque, rongée par le marché noir, loin très loin des froufrous des valses de strauss. les rues sont bordées de ruines, le danube grisâtre, la population maigrichonne, peureuse, et il flotte dans les airs une odeur de gravats et de poussières. des détails dʹambiance mais qui donnent toutes ses lettres de noblesse à ce film noir, passé à la postérité pour sa photographie incroyable, son style inspiré par lʹexpressionnisme allemand, un courant cinématographique, ses effets dʹombre et de lumière, pour le personnage dʹharry lime incarné par orson welles et pour sa musique à la cithare signée anton karas. on a tout dit ou presque sur le troisième homme, palme dʹor à cannes en 1949. cʹest le presque qui nous intéresse aujourdʹhui dans travelling. nous allons évoquer graham green, écrivain, qui donne à son scénario une irone acerbe. nous allons évoquer alexander korda producteur anglais, carol reed, orson welles, nous plongeons dans une vienne qui nʹexiste plus que dans les archives cinématographiques. ne tardons pas. harry lime a rendez-vous devant la grande roue du prater. la projection va commencer….attention, ça peut mal se terminer. references interview de graham greene pangon gérard, herpe noël, le troisième homme, les années festival, arte editions, mille et une nuits. 1997 moi orson welles - un livre d'entretiens par peter bogdanovitch - belfond
12-08-2024
00:55:22
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IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST (C'era una volta il West), Sergio Leone, 1968
il était une fois dans lʹouest, c'era una volta il west, est film italo-américain de sergio leone sorti en 1968, emblématique du réalisateur italien. ses codes artistiques révolutionnent littéralement le genre. la beauté des images, ses personnages hiératiques et surtout la musique dʹennio morricone en font un film incontournable, quasiment légendaire. sergio leone traverse le western avec lʹélégance dʹun prélat italien, y ajoute la bouffonnerie de la comedia del arte et lʹœil de michel-ange. il détourne les codes du bon, de la brute, du bandit, du fermier, de lʹéleveur, du promoteur, de la femme qui veut se refaire une vertu. il pose sur lʹamérique et la conquête de lʹouest le regard dʹun européen qui adore les histoires de cowboys et dʹindiens. au centre de ce film, il met la rivalité des intérêts pour lʹappropriation des terres. le chemin de fer, le progrès va bientôt passer par là. et ça défouraille à tout va sous un soleil de plomb. claudia cardinale tient dans le film le seul rôle féminin du film. face à elle jason robards, henry fonda et charles bronson. en europe, le film fait un triomphe. mais pas aux etats-unis où il est amputé de nombreuses scènes. peut-être quʹil est trop européen comme western allez savoir. aujourdʹhui dans travelling, nous galopons vers lʹouest en tentant de piocher quelques éléments de réponses. laissons-nous emporter par lʹunivers de sergio leone, par lʹharmonica, par la beauté des paysages, par le regard de charles bronson et la méchanceté dʹhenri fonda. references ennio morricone en 1988 sur la rts hommage à l'immense compositeur italien ennio morricone décédé à 91 ans. en 1988, il était de passage dans l'émission bonsoir pour une longue interview remplie d'anecdotes personnelles et professionnelles. il y raconte par exemple sa collaboration avec son ami sergio leone pour les films "il était une fois dans l'ouest" et "il était une fois en amérique". le réalisateur sergio leone parle du rôle de la musique dans ses films. puis ennio morricone (en italien) expose sa théorie de la musique de film et parle de sa collaboration avec sergio leone. 1969, sergio leone sur "il était une fois dans l'ouest" télémidi du 29.02.1972. sergio leone et sa trilogie interview de sergio leone par françois chatel. il parle du film "il était une fois la révolution" qui fera partie d'une trilogie. le 3ème volet sera "il était une fois en amérique" se déroulant au mexique.
09-08-2024
00:55:39
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Une femme est une femme, Jean-Luc Godard, 1961
une femme est une femme, un film est un film et godard est godard. cʹest le troisième long-métrage du réalisateur franco-suisse, une comédie musicale expérimentale, une femme est une femme, sorti en 1961. jean-luc godard, après le petit soldat, interdit de sortie en salle, censuré, met à nouveau en scène celle qui deviendra son épouse à la ville, la mariée de la nouvelle vague, anna karina. film léger, filmé à la manière dʹun roman-photo, une femme est une femme raconte une histoire toute simple : une femme veut un enfant dans les 24 heures, son compagnon rechigne, elle ira le faire avec un autre qui se dit amoureux dʹelle. une maternité voulue, qui sert de prétexte à un jeu de chassé-croisé entre trois personnages interprétés par anna karina, jean-claude brialy et jean-paul belmondo. cʹétait le temps où paris chantait, où godard avait le cœur à la comédie. amoureux de sa comédienne, il lui offre le premier film en couleur et en scope de la nouvelle vague. " cʹest un film sur la nostalgie de la comédie musicale, dit jean-luc godard. alors dans ce ton-là, jʹai écrit les dialogues, et après, avec michel legrand, on a fait une musique qui donnait lʹimpression que les gens chantaient souvent dans leur vie, placée sous les paroles banales pour donner au film un ton dʹopéra. ce nʹest pas de la comédie musicale au sens strict, mais ce nʹest pas non plus un simple film parlé. cʹest un regret que la vie ne soit pas en musique…cʹétait le sentiment quʹon avait en tournant. " cʹest léger, trop peut-être, le film est un échec commercial très vite retiré de lʹaffiche. godard ne fera plus de comédie. le couple karina-godard se marie à lʹissue du tournage. eferences de baecque, antoine, godard, biographie, editions grasset, 2010 claude mauriac, le figaro littéraire, editions le figaro, paris, 16 septembre 1961 marcel martin, " une femme est une femme ", cinéma 61 n°60, fédération française des ciné-clubs (ffcc), paris, octobre 1961, (issn 0045-6926)
08-08-2024
00:54:57
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Le journal de Bridget Jones (Bridget Jones's Diary), Sharon Maguire, 2001
aujourdʹhui jʹarrête de fumer, jʹarrête de boire, je fais du sport, je fais un régime, jʹarrête mon régime et surtout jʹarrête de faire des listes et je relis le journal de bridget jones. bridget jonesʹs diary, le journal de bridget jones, est une comédie britannique réalisée par sharon maguire, sortie en 2001. cʹest lʹadaptation cinématographique réussie du bestseller, le roman du même nom dʹhelen fielding, publié lui en 1996. a lʹécran, hugh grant, utilisé à contre-emploi dans le rôle dʹun salaud séducteur et infidèle, colin firth en anglais morose et discret et surtout renée zellweger en bridget jones. oui, une américaine, une texane qui plus est, qui incarne lʹanglaise la plus pulpeuse du moment, voilà de quoi créer un mini scandale outre-manche. mais la comédienne américaine se donne à fond, prend du poids, apprend à se comporter comme une anglaise, et ça marche. crédible, elle rallie tous les suffrages et fait de cette comédie romantique un classique. classique, le mot nʹest pas trop fort, car en 2001, chacune et chacun peut se retrouver dans ce personnage un peu pataud, qui rêve de grand amour comme une midinette tout en assumant un côté femme forte. surtout, elle navigue courageusement dans sa trentaine entre désillusions amoureuses, régimes, boulot, parents envahissants et amitiés débordantes. saura-t-elle maitriser le chaos de sa vie affective, et celui quʹelle provoque systématiquement, cʹest là tout lʹenjeu du livre et du film. véritable phénomène de société, le journal de bridget jones est un coup de maitre, le passage réussi dʹun livre à lʹécran. entre 2001 et 2002, le films est sélectionné 40 fois dans divers festivals et remportera 8 récompenses trouvant ainsi sa place dans lʹhistoire du cinéma. ne reste plus quʹà nous plonger dans le quotidien hilarant et déprimant de bridget en comptant les mégots, les calories, les verres dʹalcool et les amants. references interview de lʹéquipe en 2001 https://www.youtube.com/watch?v=c1owssmrrby le journal de bridget jones, universal pictures, octobre 2001, notes de production du film. adaptation du journal de bridget jones https://www.dailymotion.com/video/xfed57
07-08-2024
00:55:15
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LA GIFLE, CLAUDE PINOTEAU, 1974
la gifle, un film de claude pinoteau, sorti en 1974, prix delluc en 1975. lʹhistoire est celle dʹun quinquagénaire confronté à sa fille, isabelle, étudiante en première année de médecine, à qui, un jour, il administre une baffe monumentale. cette gifle est le déclencheur dʹune grande remise en question. isabelle fugue et jean doit sʹinterroger, se réapproprier sa vie et réparer ce quʹil a cassé avec sa fille. la gifle, comédie de mœurs dans la france des années 70, raconte une crise de générations : la génération des gens qui se situent au printemps face à ceux qui se trouvent à lʹautomne de leur vie. lino ventura et isabelle adjani incarnent le père et la fille. véritable révélation à 19 ans, isabelle adjani démontre un talent indéniable de comédienne. face à elle, lino ventura, joue la force tranquille. la remise en question lui va bien. annie girardot, la mère, est mutine et rigolote. francis perrin est le chien dans le jeu de quille, lʹétudiant amoureux, jaloux. claude pinoteau fait aussi jouer dʹautres jeunes premiers : nathalie baye, richard berry et on voit apparaître brièvement andré dussolier. la gifle, cʹest donc également le portrait dʹune nouvelle génération de comédiens français. pinoteau est un excellent dénicheur de talents. le scénario est signé jean-loup dabadie avec qui claude pinoteau avait déjà collaboré pour son premier film lʹannée précédente. car pinoteau est un tout jeune réalisateur de près de 50 ans. il a été lʹassistant des plus grands, mais passe sur le tard à la réalisation. on vous racontera tout ça dans cette émission. references claude pinoteau à lʹesra isabelle adjani au micro de michel thoulouze un reportage sur le tournage du film le tournage de la gifle vu par francis perrin
06-08-2024
00:55:25
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Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb), Stanley Kubrick, 1964
une comédie satirique sortie en 1964, docteur folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe, en anglais dr. strangelove or: how i learned to stop worrying and love the bomb est un film un film de stanley kubrick traitant dʹun de ses sujets de prédilection : la guerre et ses conséquences. le film est adapté du roman de peter george, red alert, mettant en avant, de manière très réaliste, une erreur humaine et un engrenage nucléaire. car la menace est là, patente, présente par tout. nous sommes en pleine guerre froide, à peine remis des émotions causées par la crise des missiles de cuba, la construction du mur de berlin et lʹassassinat du président kennedy. stanley kubrick se fait alors le chantre dʹune dénucléarisation à travers une satire. il utilise le rire comme arme, lʹabsurde comme électrochoc. le film raconte le déclenchement d'une frappe nucléaire massive sur l'union soviétique par un général de l'armée de l'air américaine atteint de folie paranoïaque, et les efforts réalisés pour tenter de dʹempêcher un holocauste planétaire. utilisant un acteur principal dans trois rôles, peter sellers, sʹamusant dʹun commandant kong, chapeau texan vissé sur la tête, jouant des codes du film de guerre, stanley kubrick offre un récit glaçant qui fera date dans lʹhistoire du cinéma. il rencontre un grand succès public et surtout affirme le génie du réalisateur, qui, plus que jamais, fera de la violence, de la manipulation, de lʹarmée et de la guerre, ses thèmes de prédilections. ne tardons plus, le général de lʹarmée de lʹair américaine jack d. ripper, voyez déjà le jeu de mot avec jack lʹeventreur, vient de sʹenfermer dans son bureau en déclenchant le processus nucléaire. courrez aux abris. selon les calculs du docteur folamour il faudra rester sous terre 100 ans et repeupler la terre à raison de 10 femmes pour un homme. heureusement, tout ça, ce nʹest que du cinéma. references inside the making of dr. strangelove une interview rarissime de stanley kubrick
05-08-2024
00:55:49
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Ce flux podcast est momentanément vide.
pour diverses raisons, ce flux ne comporte plus de contenu. rendez-vous sur la page de l'émission pour en connaître la cause.
30-03-2020
00:00:05
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L'été meurtrier, Jean Becker, 1983
cʹest un film dramatique sous le soleil de la provence, la folie en bandoulière, la vengeance en horizon, avec isabelle adjani et alain souchon, suzanne flon, michel galabru et françois cluzet. ce film, cʹest lʹeté meurtrier, de jean becker, dʹaprès le roman de sébastien japrisot sorti en 1983. un polar, un film noir inspiré dʹun fait divers qui marque les esprits part la présence lumineuse dʹisabelle adjani. elle y campe un personnage de jeune femme sexy, fruit du viol de sa mère par trois hommes du village, qui se prend pour une star, une miss camping-caravaning, qui va mettre un petit village de provence à feu et à sang. lʹété meurtrier, cʹest le roman à succès de japrisot qui sʹattache aux pas de cette jeune femme quand elle bascule dans la manipulation, dynamite une famille, sʹengage avec folie et rage dans la vengeance aveugle. eliane, dite elle, fait tourner les têtes. pin-pon, alain souchon, deviendra meurtrier pour ses beaux yeux. pas de répit pour les âmes. pas de répit pour les corps. celui dʹadjani, nue, raconte toutes les fêlures du personnage. pas de répit dans le film, tiré au cordeau du cinéma social-réaliste. japrisot tire un scénario de son roman à la faulkner quʹadapte, après des années dans la publicité, hors des écrans de cinéma, son complice, jean becker. la narration en voix off souligne, à la grecque, la tragédie qui se joue. les collines vibrent sous le soleil, les morts sʹalignent, cet été 1983 nʹest pas celui des vacances. a sa sortie, le film, véritable succès en salle, reçoit quatre césar, dont ceux du meilleur scénario et de la meilleure actrice. references jean becker n 2018 sur filmo https://www.youtube.com/watch?v=kctw8pe6esy rouchy, marie-elisabeth, " lʹeté meurtrier ", in le nouvel observateur du 22.07.2010 adjani, les césars. https://vimeo.com/79196547 jean becker sur lʹengagement de souchon https://www.dailymotion.com/video/x4n14fc
30-06-2024
00:55:24
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La Gloire de mon père, Yves Robert, 1990
des souvenirs dʹenfance, la provence, des collines, un été, des promenades parfumées au thym, le chant des cigales, et une partie de chasse mémorable. dans travelling, nous vous emmenons sur les traces de marcel pagnol et dʹyves robert dans un film qui transpire la joie et le bonheur dʹêtre enfant. la gloire de mon père, dʹyves robert, sort en 1990, tout de suite suivi du château de ma mère. deux romans de marcel pagnol, le premier sorti en 1957, adaptés au cinéma 17 ans après la mort de lʹécrivain réalisateur. amoureux de la nature, fasciné par lʹenfance, yves robert sʹamuse beaucoup à tourner ce scénario de louis nucéra et de jérôme tonnerre qui fait la part belle au texte original. car les mots de pagnol volent entre les images, et ancrent le récit dans une époque révolue, dans une vieille ferme dans lʹarrière-pays marseillais, la garrigue, les amitiés, la découverte de la nature, et le temps merveilleux des vacances dʹété. une enfance idéalisée, magnifiée, dans laquelle yves robert impose sa marque. on y retrouve la légèreté de sa guerre des boutons. le film plaît. beaucoup. la gloire de mon père, nommé quatre fois aux césar, est suivi par le château de ma mère sorti au cinéma la même année. le public vient en masse. yves robert est un homme heureux qui rend les gens heureux. vous lʹavez peut-être déjà deviné, mais moi jʹadore yves robert. lʹhomme et ses films. car il a le don de glisser un sourire sur tous les visages même en parlant de choses graves. et ça fait du bien. laissons-nous transporter, emporter. le mistral souffle. sentez les odeurs de lavande, la sécheresse de la terre, et écoutez le bruit assourdissant des cigales. references marcel pagnol à propos de son livre "la gloire de mon père" lectures pour tous - 22.01.1958 - 09:16 - vidéo https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00015137/marcel-pagnol-a-propos-de-son-livre-la-gloire-de-mon-pere vladimir cosma, grand entretien https://www.rts.ch/info/culture/musiques/9757998-les-grands-entretiens-vladimir-cosma-faiseur-de-tubes-du-cinema-francais.html#:~:text=vladimir%20cosma%20a%20fait%20de,alors%20des%20films%20de%20propagande. a l'occasion de la sortie du film "le château de ma mère", le journaliste andré grandis interviewe le réalisateur yves robert et deux acteurs du film : nathalie roussel et didier pain. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rac08033020/page-cinema-yves-robert-le-chateau-de-ma-mere
23-06-2024
00:56:17
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Easy Rider, Dennis Hopper, 1969
easy rider, de dennis hopper, sort en 1969. cʹest un film charnière qui porte loin le cheveu long et lʹutopie libertaire au bout des bécanes. si on ne devait en garder quʹun, ce serait celui-ci. car cʹest littéralement le film qui va marquer des générations de spectateurs et de spectatrices, un film culte de la génération des contestataires de 1968, celui qui offre le reflet dʹune opposition aux prises avec la bêtise et le conservatisme. film dur, véritable reflet dʹune époque, easy rider, propose une course au bonheur utopique qui finit tragiquement dans cette amérique instable et violente de ces années 60. on lʹa peut-être oublié, mais lʹamérique de ces années-là est dʹune dureté flagrante, où les oppositions se règlent souvent à coup dʹarmes à feu. easy rider est un road trip avec deux mecs, des motos, du sexe, de la came et des bouseux en pick-up qui les flinguent, selon les dires du réalisateur et scénariste dennis hopper. mais easy rider cʹest surtout la figure mangée par la barbe de dennis hopper, acteur pétaradant fuit par les studios, cʹest également peter fonda sur sa moto aux couleurs du drapeau américain, cʹest jack nicholson, encore inconnu, incroyable en avocat alcoolo. quand le film sort, il crée la polémique, mais il plait. le public, les jeunes notamment, se ruent dans les salles, font leur la devise du film sex & drugs & rock'n'roll. pour tout dire, ce film authentiquement choquant, à petit budget (il a coûté 340 000 dollars), rapporte plus de 40 millions de dollars et devient culte. tout comme sa bande-originale qui pioche dans les chansons et musiques du moment. la bande-son a eu autant, si ce nʹest plus, de succès que le film lui-même. dès lors cʹest parti, le plein est fait, il est temps de tailler la route sur nos motos...accrochez-vous, la projection va commencer. references un documentaire sur easy rider : shaking the cage https://www.imdb.com/title/tt0345169/ une interview de dennis hopper http://www.youtube.com/watch?v=gcywx-ilwhe hill, lee, " easy rider, bfi modern classics, 1996 pangon, gérard et saada, nicolas, " 1969 easy rider ", mille et une nuit, arte editions, 1997 dennis hopper interview à la cinémathèque française http://www.dailymotion.com/video/x74ogy_dennis-hopper-the-new-hollywood-int_shortfilms dennis hopper (réalisateur et acteur) et peter fonda (acteur) sont au festival de cannes avec leur film en 1969 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i04342585/dennis-hopper-et-peter-fonda-au-sujet-de-easy-rider
16-06-2024
00:56:41
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Le temps des gitans (Dom za vešanje), Emir Kusturica, 1989
le temps des gitans, dom za vesnaje, un film dʹemir kusturica sorti en 1988, raconte une histoire tragique chez les gitans, chez les roms dʹex-yougoslavie. on y voit un jeune homme manipulé par un parrain, un sale type qui fait du trafic dʹenfants en italie. mais quand il comprend enfin quʹil a été arnaqué, devenu un homme, un mari, et un père, il est prêt à se venger et à venger toutes les autres victimes. mais si lʹhistoire est centrée sur ces deux personnages principaux, perhan, et ahmed, existent, autour dʹeux, une ribambelle de personnages tous plus foisonnants les uns que les autres : une grand-mère guérisseuse, une sœur malade, un oncle qui ne pense quʹà soutirer de lʹargent à ses proches, et un dindon. cʹest une communauté rom tout entière qui montrée dans cette comédie dramatique baroque entièrement tournée en romani, la langue des roms avec des comédiens non professionnels, tous gitans. dans le film, la magie, le rêve, les animaux, les coutumes gitanes émaillent le récit, le tisse de burlesque et de vérité. basé sur un fait divers sordide, le scénario est finalisé par le journaliste gordan mihić et cʹest emir kusturica, palme dʹor 1985 pour papa est en voyage dʹaffaire qui se charge de le mettre en images. des images portées par la musique omniprésente de goran bregovic. le film sort dans ce qui était encore la yougoslavie en 1988, et dans le reste de lʹeurope en 1989. il plait beaucoup. notamment en yougoslavie où plus de 2 millions de personnes le voient dont 700'000 gitans. le film gagne le prix de la mise en scène en 1989 à cannes et entre dans la légende du cinéma. ne tardons pas, direction skopje et ses bidonvilles gitans, ses chiens, ses vaches, ses poules, ses oies et ses dindons, sur les pas de perhan, de sa famille, de ses amours et de ses emmerdes. references emir kusturica, où suis-je dans cette histoire, jclattès kusturica tourne le temps des gitans cinéma cinémas - 04.06.1989 - 06:28 - vidéo https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cpb89006881/kusturica-tourne-le-temps-des-gitans interview avec emir kusturica et goran bregovic, 29.01.1992 france régions 3 toulouse, jugoslavenska radio televizija beograd https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rbc05008314/interview-avec-emir-kusturica-et-goran-bregovic euronews i talk - goran bregović, compositeur : "la musique c'est un langage", 20 décembre 2011 https://www.youtube.com/watch?v=tohdaw2ohew cannes lʹinstant dʹavant https://www.arte.tv/fr/videos/058904-018-a/cannes-l-instant-d-avant/ chaque jour pendant le festival de cannes, une figure du septième art raconte un souvenir de la compétition officielle. aujourd'hui : emir kusturica, deux fois lauréat de la palme d'or, en 1985 pour "papa est en voyage d'affaires" et en 1996 pour "underground". emir kusturica : les roms et les gitans chez thierry ardisson | ina arditube 18.11.1989 https://www.youtube.com/watch?v=qyrpe9tasq4 l'univers déjanté d'emir kusturica - c à vous - 26/03/2018 https://www.youtube.com/watch?v=osfaoyy1wqi
09-06-2024
00:56:01
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Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan), Steven Spielberg, 1998
préparez-vous à lʹim-préparable, à lʹhorreur brute, ultime, absolue, quand on envoie au casse-pipe des milliers de jeunes gens pour prendre dʹassaut les plages de normandie. nom de code : opération neptune. le jour j, le d day, le 6 juin 1944, cʹest le débarquement de normandie. une opération militaire alliée amphibie et aéroportée. on va attaquer le reich allemand par les airs et par la mer et débarquer avec des milliers de soldats. cʹest le point de bascule de la seconde guerre mondiale. en 1998, un cinéaste américain dans il faut sauver le soldat ryan, saving private ryan, rejoue devant ses caméras le débarquement à omaha beach avec une floppée de bons acteurs, tom hanks en tête. steven spielberg filme au plus près, au cœur de la bataille la mort, la rage, la peur, la lâcheté, le courage, la haine. cʹest du jamais vu. le réalisme est prégnant. on montre la guerre comme on ne lʹavait pas vue depuis platoon, comme on ne lʹavait pas vue depuis les films dʹactualités tournés caméra au poing à lʹépoque. décors réalistes et mission surréaliste quand huit hommes sont désignés pour en sauver un seul qui pourra rentrer en amérique tandis quʹeux continuent de se battre. le film pose des questions morales et steven spielberg en rend compte, documente, travaille au plus proche de la réalité. a sa sortie, les critiques sont élogieuses. le film laisse les spectatrices et les spectateurs pantelants. cʹest un succès commercial, et il remporte de nombreux prix. nommé pour 11 oscars, saving private ryan (il faut sauver le soldat ryan) en reçoit 5 dont celui du meilleur réalisateur pour steven spielberg. sword beach, juno beach, gold beach, omaha beach et utah beach sont nos objectifs. des plages sur lesquels nous allons toutes et tous débarquer. references pascal vennesson, guerres et soldats au cinéma, edition lʹharmattan, 2005 il faut sauver le soldat ryan, notes de production du film, paramount, 1998 archives de lʹafi american film insitute https://www.youtube.com/watch?v=drfh21kg1ya behind scenes of private ryan https://www.youtube.com/watch?v=c-m1klmxjqi making of dʹil faut sauver le soldat ryan https://www.youtube.com/watch?v=c-m1klmxjqi steven spielberg reçoit lʹoscar du meilleur réalisateur https://www.youtube.com/watch?v=hgrbuyt9v4s entretien de 1998 de steven spielberg au wfaa à dallas https://www.youtube.com/watch?v=2ynv2ylwonk archives de lʹafi american film institute https://www.youtube.com/watch?v=drfh21kg1ya
02-06-2024
00:56:14
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Bons Baisers de Russie (From Russia with Love), Terence Young, 1963
cʹest un matricule : 007 et un nom qui claque comme un coup de feu : bond, james bond. un personnage que vous connaissez depuis de plus de 60 ans au cinéma. il y arbore son smoking, son cocktail préféré et des conquêtes féminines toutes plus belles les unes que les autres. en parallèle, il tue des méchants et sauve le monde. james bond passe de la plume dʹian fleming, il a été créé en 1953, au cinéma dès 1962 sous lʹimpulsion des producteurs albert r. broccoli et harry saltzman. si casino royal est la première adaptation connue de ses aventures, cʹest james bond contre dr no qui lance la franchise de 007, lʹespion le plus connu du grand écran. après le succès de james bond contre dr no, on remet la machine en route. en 1963, dans bons baisers de russie (from russia with love), voilà james bond se baladant entre istanbul et venise, à bord de lʹorient express, aux prises avec des espions, des tueurs, des gitanes, le spectre et tatiana romanova. cʹest terence young qui est à nouveau aux commandes de ce 2e long métrage autour du personnage incarné par sean connery, absolument parfait dans ce rôle. le film est un véritable succès en salle à sortie. tout le monde sʹarrache les produits dérivés de ce qui va devenir une saga cinématographique. on parle déjà de la suite, ce sera goldfinger. la légende de james bond se met en place et sera inarrêtable. aujourdʹhui dans travelling, nous allons vous parler de bons baisers de russie. pour les bondiens, cʹest peut-être le meilleur épisode de la saga. vous vous ferez votre opinion. nous nʹavons pas les engins sophistiqués de q pour vous raconter cette histoire mais un lecteur de déchiffrement russe, le lektor, que le mi6 veut obtenir à tout prix. voilà james bond chargé de le récupérer au prix de bien des périls. references interview de terence young et sean connery à propos du film "bon baisers de russie" 08.03.1963 - 01:22 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i19023317/interview-de-terence-young-et-sean-connery-a-propos-du-film-bon-baisers-de les 60 ans du film https://www.youtube.com/watch?v=oxng57ztpte interview du réalisateur terence young, de passage à paris, à propos de son dernier film de james bond "bons baisers de russie". jt 20h - 16.03.1964 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf97506577/james-bond lee pfeiffer et dave worrall, james bond, le guide officiel 007, flammarion, 2005 guillaume evin, james bond est éternel. un demi-siècle de cinéma, 50 histoires secrètes de lʹagent 007, le poche du moment, 2015 claude monnier, james bond, une esthétique du plaisir, lʹharmattan cinéma(s), 2015
26-05-2024
00:56:10
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Yentl, Barbra Streisand, 1983
yentl sorti en 1983 est un film musical, dramatique, réalisé, écrit, joué, produit par une actrice chanteuse de talent, barbra streisand. lʹadaptation, relativement libre, du moins incarnée, dʹune nouvelle dʹisaac singer parue en 1962, intitulée : yentl, the yeshiva boy. lʹhistoire est celle dʹune jeune fille juive au-début du 20e siècle qui veut étudier la torah. mais elle est femme et ce nʹest pas la place des femmes. yentl, à la mort de son père, se coupe les cheveux, revêt des habits dʹhomme et part étudier les textes sacrés. véritable quête initiatique, film ouvertement féministe, le film est de plus porté par la musique de michel legrand qui a lʹhabitude de travailler avec barbra streisand. les états intérieurs de yentl sont ainsi chantés et apportent la distance quʹil faut à cette épopée dʹune jeune femme occupée à décrocher, non pas la lune, encore quʹelle le pourrait, mais simplement ce qui lui est interdit : le savoir. nouvelle eve, yentl trace son chemin vers la liberté et devient source dʹinspiration pour de nombreuses jeunes filles. du moins, cʹest ce que se plait à rêver la toute jeune réalisatrice dont cʹest le premier projet. le film est plutôt bien reçu par le public. la bo du film connaît également un grand succès. les critiques par contre nʹaiment pas trop quʹune chanteuse très (trop) populaire, ait lʹaudace de se poser ainsi en réalisatrice. mais barbra streisand nʹen a cure. elle gagne le golden globe du meilleur film musical en 1984 et celui du meilleur réalisateur, et michel legrand gagne un oscar pour la meilleure musique. dès lors, suivons la transformation de yentl en anshel, et le cheminement dʹune femme libre. references barbra streisand interview 1983 yentl brian linehan's city lights https://www.youtube.com/watch?v=1ubk8qxqizm yentl, les répétitions https://www.youtube.com/watch?v=2vix5barbjs yentl, les bonus du dvd, directorʹs extended edition, 2008 https://www.youtube.com/watch?v=qfetunoizwa champs elysées, 17.03.1984, ina https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00017112/barbra-streisand-et-michel-legrand-a-propos-du-film-yentl i love legrand, le podcast des radios francophones publiques. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/i-love-legrand yentl sorti en 1983 est un film musical, dramatique, réalisé, écrit, joué, produit par une actrice chanteuse de talent, barbra streisand. lʹadaptation, relativement libre, du moins incarnée, dʹune nouvelle dʹisaac singer parue en 1962, intitulée : yentl, the yeshiva boy. lʹhistoire est celle dʹune jeune fille juive au-début du 20e siècle qui veut étudier la torah. mais elle est femme et ce nʹest pas la place des femmes. yentl, à la mort de son père, se coupe les cheveux, revêt des habits dʹhomme et part étudier les textes sacrés. véritable quête initiatique, film ouvertement féministe, le film est de plus porté par la musique de michel legrand qui a lʹhabitude de travailler avec barbra streisand. les états intérieurs de yentl sont ainsi chantés et apportent la distance quʹil faut à cette épopée dʹune jeune femme occupée à décrocher, non pas la lune, encore quʹelle le pourrait, mais simplement ce qui lui est interdit : le savoir. nouvelle eve, yentl trace son chemin vers la liberté et devient source dʹinspiration pour de nombreuses jeunes filles. du moins, cʹest ce que se plait à rêver la toute jeune réalisatrice dont cʹest le premier projet. le film est plutôt bien reçu par le public. la bo du film connaît également un grand succès. les critiques par contre nʹaiment pas trop quʹune chanteuse très (trop) populaire, ait lʹaudace de se poser ainsi en réalisatrice. mais barbra streisand nʹen a cure. elle gagne le golden globe du meilleur film musical en 1984 et celui du meilleur réalisateur, et michel legrand gagne un oscar pour la meilleure musique. dès lors, suivons la transformation de yentl en anshel, et le cheminement dʹune femme libre. references barbra streisand interview 1983 yentl brian linehan's city lights https://www.youtube.com/watch?v=1ubk8qxqizm yentl, les répétitions https://www.youtube.com/watch?v=2vix5barbjs yentl, les bonus du dvd, directorʹs extended edition, 2008 https://www.youtube.com/watch?v=qfetunoizwa champs elysées, 17.03.1984, ina https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00017112/barbra-streisand-et-michel-legrand-a-propos-du-film-yentl i love legrand, le podcast des radios francophones publiques. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/i-love-legrand
19-05-2024
00:56:05
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River of No Return (La rivière sans retour), Otto Preminger, 1954
la rivière sans retour, river of no return, est un film américain réalisé par un viennois exilé, otto preminger en 1954. la rivière sans retour, cʹest une des réponses proposée par lʹindustrie du cinéma, la flamboyante hollywood, pour retrouver de sa superbe après lʹavènement de la télévision. car la télévision grignote les parts de marché et le cinéma, hobby de toutes et tous, doit céder sa place aux visionneurs de salon. pas question pour hollywood de se laisser faire. dʹoù, dans les années cinquante, une surenchère de films à très grand spectacle que la télévision ne peut offrir et lʹarrivée de nouvelles techniques, à lʹinstar du cinémascope qui sera utilisé pour une des premières fois pour ce film. ajoutez à cela la rencontre de deux superstars du moment, robert mitchum et marilyn monroe et vous avez un western épique, tourné en décors naturels, qui va faire date. le tournage est un poil compliqué. marilyn monroe, accompagnée de sa coach natasha lytess ne supporte pas les remarques du réalisateur. lui est constamment agacé par ses retards et par la fait quʹelle ne retient pas son texte. entre eux deux, une antipathie qui se ressent et un tournage sauvé par le bon sens de robert mitchum qui fait office de catalyseur entre les deux. mais on vous racontera tout ça, tout comme on vous racontera cette histoire un peu mélodramatique dʹun jeune veuf, de son fils et dʹune chanteuse de saloon. la rédemption, ça fonctionne toujours au cinéma. ne tardons plus, kay, marc et matt, sont montés sur le radeau, poursuivi par les indiens, et les voilà emportés par les rapides de cette rivière sans retour sur laquelle ce qui devait être une descente aux enfers, va se transformer en épreuve morale qui transformera tous les personnages. references la mort de robert mitchum https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab97116373/robert-mitchum otto preminger sur marylin https://www.youtube.com/watch?v=jomqgdem2k0 preminger et les scandales https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00009884/otto-preminger-a-propos-de-la-notion-de-scandale-evoquee-par-francois otto preminger, autobiographie, j.c. lattès, paris, 1977 antoine sire, hollywood, la cité des femmes, histoires des actrices de lʹâge dʹor dʹhollywood, 1930-1955, institut lumière, acte sud.
28-04-2024
00:55:58
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Runaway Train, Andrei Konchalovski, 1985
runaway train, dʹandreï konchalovsky est un express pour lʹenfer, du suspens sur les rails, un drame qui ne ralentis jamais, un film spectacle lancé à grande vitesse sorti en 1986 pour ce projet, on réunit autour dʹun scénario dʹakira kurosawa :  un réalisateur russe, des producteurs israéliens et un tournage américain dans les neiges de lʹalaska. le film raconte lʹévasion de deux criminels dʹune prison en alaska qui finissent par monter dans un train. le conducteur meurt et le train roule à grande vitesse sans contrôle. lʹintrigue est relativement simple, mais konchalovsky va y chercher lʹhumanité des êtres confrontés à leurs propres limites, à la peur et à la mort. du maitre japonais, konchalovsky a dʹabord retenu la qualité du regard porté sur les êtres envisagés dans toutes leurs contradictions, avec le désir de conserver intacte toute leur ambiguïté de leur laisser le droit de se tromper et dʹavoir tort. les personnages de runaway train sont improbables mais pas impossibles. a lʹécran, jon voight, vieilli, et eric roberts, le frère de julia, survolté, accompagnés de rebecca de mornay, en contrepoint. runaway train est sélectionné à cannes en 1986. il repart bredouille, mais il fait un score correct en salles. il est nominé aux oscars et reçoit le golden globes 1986 du meilleur acteur dans un film dramatique pour jon voight. ne tardons pas. il y a la neige, le froid, la vie, la mort, lʹespoir puis le renoncement, le tout lancé à grande vitesse. Ça ne se rate pas ! references un article sur konchalovsky, lʹinsaisissable. http://www.close-upmag.com/2020/10/19/andrei-konchalovsky-linsaisissable/ andreï konchalovsky. ni dissident, ni partisan, ni courtisan, conversations avec michel ciment, editions actes sud, collection beaux-arts, 2019 claire bueno, entretiens avec andreï konchalovsky https://www.youtube.com/watch?v=lo-clnqjsom
21-04-2024
00:56:09
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The Addams Family (La famille Addams), Barry Sonnefeld, 1991
permettez-nous de vous présenter la famille la plus fonctionnelle qui soit tout en étant la plus bizarre, jʹai nommé la famille addams, the addams family, dont les histoires sont devenues un film en 1991. cʹest barry sonnenfeld, dont cʹest le premier long-métrage en tant que réalisateur, qui porte à lʹécran les dessins et lʹunivers de charles addams, qui signe tous ses dessins du surnom de chas addams. un univers déjanté, à tendance morbide, qui fait les beaux jours du magazine the new yorker entre 1938 et 1964 et qui devient un phénomène qui surprend son créateur. une série télévisée, une sitcom, est produite entre 1964 et 1966 supervisée par chas addams en personne. cette série permet de poser tous les personnages qui deviennent, alors, des familiers du public. la famille addams, avec son inquiétante étrangeté, est le contrepoint parfait à la société américaine trop lisse des années 60. puis, la famille addams disparaît, pour un temps, des écrans. en 1986, cʹest un producteur, scott rudin, fan des dessins de chas addams, qui, sentant le vent pour les comédies horrifiques tourner, se lance dans lʹaventure et engage barry sonnenfeld. et le succès est là en 1991. complet, absolu. il faut dire que les décors sont grandioses, lʹambiance est gothique, les personnages connus et leurs interprètes, anjelica huston, raúl juliá, christina ricci, christopher lloyd, sont excellents. cʹest drôle, cʹest punchy. le succès est tel quʹon imagine une suite, les valeurs de la famille addams avec la même équipe. et cette fois, cʹest sûr, la famille addams ne quittera plus jamais les écrans. il ne nous reste plus quʹà débarquer dans ce manoir comme le fait fétide, lʹoncle fester, revenu parmi les siens après une longue absence. references chas addams, la famille addams, à lʹorigine du mythe, huginn & muninn, 2016 barry sonnenfeld interview https://www.youtube.com/watch?v=1-yg_n5vx5o barry sonnenfeld interview https://www.youtube.com/watch?v=tgbk0aelaqw "the addams family" 28 years later: rewind | e! news https://www.youtube.com/watch?v=id3hvvhg5xq le making of de la famille addams https://www.youtube.com/watch?v=hoqrmdaecwa vic mizzie https://www.youtube.com/watch?v=hxn5ivbj-6q
14-04-2024
00:56:19
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Le vieil homme et l'enfant, Claude Berri, 1967
le premier long métrage de claude berri sorti en 1967 sʹintitule le vieil homme et lʹenfant. a 32 ans, le réalisateur revient sur ses souvenirs dʹenfance et les romance. car claude berri, né claude langmann, a connu la guerre et la france occupée. juif, il est placé en 1944 à la campagne, par ses parents, auprès dʹun vieux couple qui ignore son origine. il y passe de beaux moments, à lʹabri du danger. bien des années plus tard, claude berri en fait une histoire simple que lʹon peut comparer à une fable. lʹhistoire dʹun réactionnaire antisémite et dʹun enfant juif qui sʹaiment. un grand-père et un petit-fils juste ravis dʹêtre ensemble. le film critique les propagandes antisémites, dénonce le racisme, la bêtise, lʹabrutissement. a lʹautomne 1945, le petit claude retourne à la ville emportant son secret. le pépé ne saura jamais quʹil a hébergé un juif. difficile de tourner ça. le rôle du pépé est confié à un acteur dʹenvergure, une gueule, michel simon qui avait un peu disparu des écrans. a ses côté alain cohen, le petit garçon. luce fabiole, claude piéplu, charles denner, paul préboist, roger carel complètent le casting. a sa sortie, le film plaît beaucoup, enchante le public et la critique et reçoit lʹours d'argent à berlin, en 1967. aujourdʹhui, dans travelling, nous allons dérouler lʹhistoire de ce beau film qui dénonce les idées toutes faites et qui prône le vivre ensemble, la tolérance. ne tardons pas. les parents de claude, fourreurs, ont très peur dans ce climat délétère de cette guerre. juifs, ils se cachent et finissent par envoyer leur petit garçon à la campagne pour le protéger et en lui apprenant à réciter le notre père. references michel mortier, " le vieil homme et l'enfant ", téléciné no 135, paris, fédération des loisirs et culture cinématographique (flecc), novembre 1967, claude berri, autoportrait, edition léo scheer, 2003 claude berri et raymonde letournel, les dossiers de lʹécran, le 18 novembre 1975. https://www.facebook.com/ina.fr/videos/claude-berri-cach%c3%a9-par-raymonde-pendant-loccupation-1975/875418763751613/?locale=fr_fr michel simon après la sortie du film https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cpf07007167/michel-simon
07-04-2024
00:56:08
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Malcolm X, Spike Lee, 1992
il est un personnage historique contesté. adulé par les uns, extrémiste dangereux pour les autres, cet homme cʹest malcom x. en 1992, le réalisateur afro-américain, spike lee, fait un biopic sur ce personnage. un biopic, cʹest une biographie portée à lʹécran. le film sʹouvre sur le drapeau américain, suivi du passage à tabac de rodney king par des policiers blancs en mars 1991. des violences policières historiques qui vont générer dʹautres violences, des émeutes sans précédents lʹannée suivante à los angeles. le ton est donné dʹemblée. cʹest la condition des afro-américains dans les années 60 et leur résonnance avec lʹactualité en 1992 qui est pointée du doigt, voir du poing par spike lee pour son 6e long-métrage. cʹest la vie de malcolm x qui est montrée et son héritage, celle de ce leader noir américain, converti à lʹislam, prônant une suprématie noir. lʹhomme est assassiné à harlem le 21 février 1965. dans son film de plus de 3 heures, au budget colossal de 34 millions de dollars, spike lee décrit un malcolm x plutôt modéré. tout cela fait polémique évidemment. on accuse spike lee dʹavoir blanchit le personnage, pour dʹautres, il ne fait que de prôner un racisme antiblanc et à semer la discorde. travelling vous parle de tout ça. de malcolm x, de spike lee, , de rodney king évidemment et de denzel washington, lʹhomme qui incarne cette figure historique à lʹécran. ne tardons plus, il est temps dʹécouter cet orateur et communicateur hors-pair dont le message a su transporter et transformer des communautés entières. malcom x, un homme en colère qui cherchait la paix. references régis dubois, spike lee, un cinéaste controversé, edition lettmotif, 2019 tous les interviews de malcolm x, compilation de 1960 à 1965 http://www.youtube.com/watch?v=t9amuyqjryg malcolm x à paris en 1964 http://www.ina.fr/video/caf88041267 lʹassassinat de malcolm x http://www.ina.fr/video/caf96033772/assassinat-de-malcolm-x-video.html interview de spike lee à propos de son film http://www.ina.fr/video/cab93002592 les émeutes de los angeles http://www.ina.fr/video/cab92038586
31-03-2024
00:56:20
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The Big Lebowski, Joel et Ethan Coen, 1997
le dude, une bimbo, des nihilistes, un tapis souillé, une artiste vaginale, du bowling, une crise cardiaque, un milliardaire, un détective, un producteur de porno et un vétéran du vietnam, bref un imbroglio pas possible, le tout soutenu par un narrateur cow-boy philosophe, vous lʹavez compris, nous évoquons the big lebowski, de joel et ethan coen, un film sorti en 1998. suivant les pas dʹun personnage atypique, fainéant avéré, amateur dʹun cocktail à base de vodka, kahlua et lait, le russe blanc, pas avare quand il sʹagit de tirer sur un joint, ou de disserter sur son tapis souillé, le film nous emmène dans la ville de los angeles en 1991, au moment de la guerre en irak. mais si nous suivons jeff lebowski, dit le dude, ou le duc en français, dans ses pérégrinations de tocard magnifique, le film des frères coen raconte une attitude plus quʹune histoire. le dudéisme, une véritable philosophie du laisser vivre du dude incarné par jeff bridges, est ainsi placé au cœur du récit. pour les frères coen, le dude est un homme chez qui la désinvolture est un principe de vie, voire de survie quand le hasard frappe à sa porte. dans un los angeles hétéroclite, véritable roman à la raymond chandler révisé à la sauce absurde, the big lebowski, nous permet dʹappréhender une œuvre culte. le film nʹa pas vraiment trouvé son public à la sortie, mais il est devenu, depuis, une référence incontournable, suscitant un engouement presque religieux envers cette figure du dude. mais nous allons vous raconter tout ça. ne tardons plus. la petite vie bien tranquille de jeff lebowski va voler en éclater lorsque deux brutes viennent perturber sa routine et pisser sur son tapis. references j.m. tyree & ben walters, the big lebowski, de ethan et joel coen, g3j éditeur joel & ethan coen, principe dʹincertitude, éclipses, revue de cinéma no 49 astruc frédéric, le cinéma des frères coen, cerf, 2001 marc cerisuelo, claire debru, oh brothers ! sur la piste des frères coen, capricci, 2022 série " les cinéastes américains rêvent dʹargent ", les frères coen dans l'envers du décor, mardi 7 juin 2022, france culture https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/les-freres-coen-dans-l-envers-du-decor-9873113 www.dudeism.com www.lebowskifest.com the making of the big lebowski (1998) https://www.youtube.com/watch?v=hdgsfnultuq joel & ethan coen "the big lebowski" 1998 - bobbie wygant archive https://www.youtube.com/watch?v=zb-zmtmt-uk
24-03-2024
00:56:02
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The Blues Brothers, John Landis, 1980
c'est un film musical, dédié au blues et à la soul, bref à la musique noire américaine. les blues brothers, the blues brothers, de john landis, sort en 1980, en pleine période disco et remet, au goût du jour, une musique négligée à ce moment-là, parfois remisée de côté, sauf par des générations dʹamateurs. parmi ses fans, deux amis, passionnés de rythm and blues, john belushi et dan aykroyd. deux comédiens, créateurs et créatifs, électrons libres de lʹémission saturday night live sur nbc qui vont créer deux personnages récurrents, jake et elwood blues pour les besoins du show. jake et elwood blues, chapeau noir vissé sur la tête, lunettes noires, costard noir, cravate noire, chemise blanche, chantent, dansent, jouent de lʹharmonica dans lʹémission télé. leur humour un peu potache, la qualité, le pep de leur numéros musicaux tournant autour du blues deviennent rapidement cultes. la scène, les concerts, un disque suivent. le cinéma se greffe sur ce phénomène de société, reprenant sur grand écran les péripéties des personnages jake et elwood blues, ainsi que la musique. le troisième film de john landis, les blues brothers, devient ainsi une sorte de caprice de stars. au pluriel. aux côtés de dan aykroyd et de john belushi, les chanteurs vedettes : james brown, aretha franklin, ray charles, cab calloway, john lee hooker qui reprennent leurs standards de blues et de soul. au final, the blues brothers est une comédie musicale culte, complètement irrévérencieuse, où tout le monde en prend pour son grade. nous allons vous en raconter le tournage, et les à-côtés. bienvenue dans un travelling très musical. oooooooh yeah. references dan rather interview, skx tv, 26 juin 2023 : dan aykroyd on john belushi and the blues brothers https://www.youtube.com/watch?v=aei_ophnksc saturday night live, king bee https://www.dailymotion.com/video/x7tpit alan broca, john landis talks about the blues brothers, 2007 https://www.youtube.com/watch?v=xnfeko910ns making of the blues brothers https://www.youtube.com/watch?v=lvydhkidoqq
17-03-2024
00:56:22
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Barry Lindon, Stanley Kubrick, 1975
barry lyndon est une épopée à travers lʹeurope des lumières, un film de stanley kubrick, sorti en 1975. a lʹécran, lʹunivers dʹun parvenu et son voyage initiatique adapté des mémoires de barry lyndon de william makepeace thackeray. une histoire dʹanti-héros traitée esthétiquement à la manière de tableaux dʹépoques. réalisé en décors naturels, avec des costumes dʹépoques, filmé à la seule lumière des bougies pour les scènes dʹintérieur, barry lyndon est une somptueuse et scrupuleuse fresque historique à la photographie impeccable. mozart, haendel et schubert sʹinvitent sur la bande-son. mais son tournage nʹest pas simple. 300 jours de tournage sur deux ans, de nombreuses interruptions, des menaces de lʹira, 11 millions de budget, et stanley kubrick absorbé par la réalisation de son œuvre. il pousse à bout ses collaborateurs et ses comédiens. ryan o ʹneal et marisa berenson se retrouvent au service dʹun metteur en scène avide de perfection. le tournage est tendu. mais il faut bien ça pour faire découvrir la cruauté et les raffinements dʹune société sur le déclin, le siècle des lumières en perdition juste avant la révolution française. le film rencontre un succès mitigé à sa sortie. boudé en angleterre et aux etats-unis, il bat des records de recettes en france. il récolte le bafta du meilleur réalisateur et 4 oscars, meilleure adaptation musicale, meilleure direction artistique, meilleure photographie, et meilleurs costumes. references michel ciment sur kubrick dans à voix nue de jean lebrun sur france culture en mars 2011 https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/stanley-kubrick-15 https://www.youtube.com/watch?v=ylc3qzbxvic bruno, marcello walter, stanley kubrick, gremese, rome, 2001 roux, baptiste, stanley kubrick, au-delà de lʹimage. ses plus grands voyages, editions transboréal, 2015
18-02-2024
00:56:21
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The English Patient (Le patient anglais), Anthony Mindhella, 1996
le patient anglais, the english patient, dʹanthony minghella sorti en 1996 est un film passionnant, passionnel, qui a touché le cœur de million de spectatrices et de spectateurs et récolté une floppée dʹoscars. tiré dʹun roman, lʹhomme flambé de michael ondaatje, le patient anglais raconte une histoire dʹamour fou sur fond de seconde guerre mondiale une histoire entre les sables du sahara, les rues grouillantes du caire, et les collines verdoyantes de la toscane. un conte fait dʹintrigues et dʹaventures où des personnages se croisent autour dʹun homme, énigmatique, un grand brûlé qui, étonnamment, va bouleverser le cours de leur vie. amoureux du roman, anthony minghella en tire un film épique qui porte en lui le souffle de casablanca et de lawrence dʹarabie. un film à grande échelle avec un casting exceptionnel : ralph fiennes dans le rôle du patient anglais kristin scott thomas, juliette binoche, willem dafoe, colin firth et naveen andrews. et ça plaît. lyrique, épique, romantique, le film détonne dans le paysage cinématographique des années 90. il est plébiscité par la critique et par le public. il reçoit de nombreux oscars en 1997 dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur son, de la meilleure musique, de la meilleure actrice de second rôle pour juliette binoche et le césar du meilleur film étranger. le patient anglais, ce sont des êtres détruits qui tente le tout pour le tout dans ce monastère toscan en 1945 pour se reconstruire, enfin, et raconteur leur vérité. il ne nous reste plus mettre nos oreilles dans leurs pas et à suivre leur destinée. references le making of https://www.youtube.com/watch?v=cshbptp9fea masterclass avec anthony minghella https://www.youtube.com/watch?v=dzbuxayt2z0 antony minghella reading the english patient fort the first time https://www.youtube.com/watch?v=bzsaa0i-tmc the english patient: author michael ondaatje and director anthony minghella interview (1996) https://www.youtube.com/watch?v=scjsilh9ud4
25-02-2024
00:56:27
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West Side Story, Robert Wise et Jerome Robbins, 1961
du rythme, du swing éternel, un film musical, une référence absolue : cʹest west side story de robert wise et jerome robbins, sorti en 1961. un film incroyable qui a marqué des générations de spectateurs, même, et surtout ceux qui nʹapprécient pas les comédies musicales. une musique qui vous enveloppe et ne vous lâche plus. des chorégraphies qui, en leur temps, révolutionnent le genre. une histoire sur fond de roméo et juliette dans le new york des années 60. une guerre des gangs en mode musical sur les notes enlevées de leonard bernstein. le film est dʹabord un succès de broadway. son adaptation cinématographique ne passe pas inaperçue. a lʹécran, nathalie wood, richard beymer, george chakiris, russ tamblyn et rita moreno jouent, dansent et chantent magnifiquement. west side story remporte 10 oscars en 1962. nous avons plein de choses à vous raconter. ne tardons pas, entre les jets et les sharks, les montaigu et les capulet du film, il vous faut à présent choisir votre camp. references west side story, making of a classic. https://www.youtube.com/watch?v=3xaozdvggrm http://www.westsidestory.com/ une leçon de musique par bernstein http://www.youtube.com/watch?v=14vhzlcsut0
03-03-2024
00:56:15
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The Rocky Horror Picture Show, Jim Sharman, 1975
film de science-fiction horrifique, comédie musicale déjantée, the rocky horror picture show, cʹest culte. film réalisé par jim sharman et sorti en 1975, il est à ne rater sous aucun prétexte. car si vous aimez le docteur frankenstein, vous adorerez le docteur dr frank-n-furter. lui et toute sa clique de créatures, valets, et autres servantes qui accueillent un jeune couple dont la voiture est tombée en panne à deux roues du château. jarretelles, rouge à lèvre provoquant, et talons hauts, le film est sexy, provoquant, absurde et enchanteur. vous avez compris déjà que nous partons dans une des comédies musicales les plus cultes de lʹhistoire de cinéma, un parodie de tous les films de mauvais genre, sur fond de musique rock. un film qui adapte une comédie musicale anglaise à succès signée richard oʹbrien et qui devient ce film dʹhorreur et de science-fiction de série b. le film à sa sortie ne connait pas un grand succès…mais cʹest pour mieux ensuite devenir incontournable. the rocky horror picture show, rhps pour les intimes, est sauvé par les séances de minuit. très vite, le public accroche, commence à se déguiser, à chanter et à danser comme les acteurs et actrices du film. a chaque séance le spectacle se fait aussi dans la salle. et le film 40 ans plus tard est toujours à lʹaffiche. travelling, vous raconte en chanson ce film underground kitch et complètement indispensable. ne tardons pas, entrons immédiatement dans lʹhistoire. celle-ci commence par un: il était fois. references tim curry en interview https://www.youtube.com/watch?v=sxrh96ucgdm richard o'brien on the paul o'grady show https://www.youtube.com/watch?v=r42r5pbupbs how ʹrocky horrorʹ became the longest running movie in cinema history https://www.youtube.com/watch?v=hefomj2o7pq 1975: rocky horror picture show: behind the scenes | film night | making of | bbc archive https://www.youtube.com/watch?v=5yzcjwfjcku
10-03-2024
00:52:53
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